— Par Robert Saé —
Ce mardi 11 Novembre, se tenait le VI° colloque organisé par Kolétètkolézépol. Les participants étaient invités à échanger autour du thème : « Activités économiques et logique du partage pour un mieux vivre dans le pays Martinique. »
Après que le Professeur Jean BERNABE, membre du secrétariat, eut rappelé les principes fondant l’action de KTKZ et précisé les objectifs du colloque, les participants ont pu apprécier des contributions de haute tenue et confronter sereinement leurs points de vue.M. Georges PARA, statisticien, responsable de l’IMSEPP* a présenté les chiffres permettant de mesurer les revenus et les inégalités dans la société martiniquaise, mais il s’est surtout attaché à définir les concepts permettant d’appréhender la situation, en particulier celui de « pauvreté ».M. Eddie MARAJO, directeur d’OPEN SOFFT SYSTEM, a fait état de la philosophie et de l’impact des mesures prises par le gouvernement français sur le plan social.M. Robert SAE, membre du secrétariat de KTKZ, a relevé les obstacles au partage qui conduirait au mieux vivre.M. Jean Paul JOUANELLE, membre de Contact Entreprise, à partir d’exemples concrets, a insisté sur notre capacité à surmonter les obstacles.M.

Tout récemment j’ai écouté, rien que des lèvres d’une enseignante de la matière, que l’histoire n’a besoin que de la mémoire ». Une affirmation pareille m’a rappelé que pour Hérodote, reconnu comme le « père de l’historiographie », tout au moins dans le monde occidental, les dites Histoires –dont le titre signifie en grec « recherche ou quête- avaient pour but de faire connaître les mœurs et les traditions du « monde antique » objet de ses études, et d’abonder sur les conflits armés entre ces peuples, leurs causes et les arguments des parties. Il ne s’agissait pas de recueillir des événements pour leur ultérieur apprentissage par cœur, mais il faisait appel à une morale ou à un enseignement pour comprendre le présent et tenir en considération sa signification fondamentale pour une projection vers le futur. Si l’on passe revu des cultures anciennes, telles celles de la Chine ou de l’Inde, ni Confucius ni Bouda, associés à l’histoire de ces civilisations, n’insistent sur les données et les chiffres, les noms et les relations de faits, parce que ce n’est pas la mémorisation ce qu’a prévalu dans leurs discours mais l’analyse et le raisonnement dérivés de leurs légendes et une sorte de réalité mythique liée à la pensée et à la sensibilité des ancêtres.
Avec leur ouvrage Main basse sur la culture, les journalistes Michaël Moreau et Raphaël Porier
nous entraînent dans les arcanes de la marchandisation de la culture.
De la résilience individuelle à la résilience collective
Il y a 60 ans commençait la guerre d’Algérie. Une guerre contre la puissance coloniale française qui a duré près de huit ans, pour s’achever le 3 juillet 1962 avec l’indépendance du pays.
REPORTAGE – « Absorber l’horreur » de la mort pour rendre un corps serein et apaisé à la famille du défunt : c’est le quotidien de Léa, 38 ans, thanatopracteur en région parisienne. LeJDD.fr a passé une journée à ses côtés.
Appel à la régularisation immédiate des grévistes du 57, Bd de Strasbourg.
Une pétition en ligne vous permet de vous prononcer contre la loi qui sacrifie les droits de tous les prisonniers de Pennsylvanie pour faire taire Mumia Abu-Jamal
Mardi 21 octobre à 18h30, table ronde à la B.U.
C’est l’une des énigmes du monde moderne : comment l’explosion des inégalités salariales (l’échelle idéale pour Henry Ford était de 1 à 4 ; elle est aujourd’hui plutôt de 1 à 30) et de la rente (10 % des Français se partagent 62 % des revenus du capital) ne fédèrent-elle pas 99% de la population contre le 1% le plus fortuné?
Au mois de juillet, le taux d’occupation du quartier maison d’arrêt du centre pénitentiaire s’élevait à 215%, indique l’Observatoire international des prisons (crédit : DR).
La Martinique terre d’accueil, le pays des revenants et des revenantes pour certains et pour certaines.
Regard d’un écrivain algérien sur un signe religieux qui, selon lui, est un marqueur de soumission de la femme à l’homme.
«Les prostituées ne seront pas voilées»
Le comité Nobel a insisté sur le symbole d’attribuer ce prix à une musulmane et à un hindou. Le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué vendredi à la Pakistanaise Malala Yousafzai, plus jeune lauréate de l’Histoire, et à l’Indien Kailash Satyarthi «pour leur combat contre l’oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l’éducation», a annoncé le comité Nobel norvégien. «Les enfants doivent aller à l’école et ne pas être financièrement exploités», a lancé le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. «C’est une condition préalable au développement pacifique du monde que les droits des enfants et des jeunes soient respectés», précise le comité.
Philosophe inclassable, Jacques Derrida est décédé il y a dix ans. Ce théoricien de la déconstruction lègue à ses contemporains une œuvre multiple et paradoxale qui défiera longtemps les commentateurs.
Selon Hervé Chapron, la fusion ANPE-Assedic a été menée dans l' »impréparation totale » et avec un calendrier « irréaliste », menaçant l’assurance chômage.
Après Antilles Télévision, le 23 septembre dernier, c’est au tour du quotidien France-Antilles, d’être, ce 30 septembre, placé en redressement judiciaire pour un semestre…
Breuvage rituel et séculaire des indigènes d’Amazonie, le yagé, au pouvoir hallucinogène, s’est converti en phénomène urbain en Colombie. Il séduit même de plus en plus les touristes étrangers. Parfois au péril de leur vie.
TRIBUNE
Coluche avait popularisé l’expression dans les années 1980, pour mieux la dénoncer. Les Français la reprennent en cette année 2014 mais plus pour rigoler. Voilà ce que révèle la dernière édition d’une étude que le Credoc publie depuis trente-cinq ans.
L’U.F.M, association féministe, rend hommage à Maïotte DAUPHITE, dont le parcours exemplaire en matière d’éducation a favorisé l’épanouissement de nombreuses générations de femmes et d’hommes
À quoi sert un journal ? Dans une société
où les informations se succèdent à la vitesse de l’éclair,
par le biais des portables, des tablettes et des ordinateurs, est-il encore nécessaire de s’échiner à fabriquer du sens ? Pour Antoine Perraud, journaliste
à Mediapart, Frédéric Bonnaud, directeur de la rédaction des Inrockuptibles et Patrick Le Hyaric, directeur
de l’Humanité
et député européen, la réponse est inscrite dans les textes de nos aînés : le journalisme doit être engagé et responsable.
Il faut dire les choses telles qu’elles sont. L’idée d’une autre répartition des richesses comme celle de la démocratisation de la société comme éléments déterminants d’une véritable amélioration de nos conditions quotidiennes de vie, sont malheureusement les grands absents de la conscience et de la préoccupation de ceux/celles qui – chez nous comme ailleurs – prennent toutes les décisions nous concernant.