— Lucien Cidalise Montaise —
« Nos sincères condoléances aux familles martiniquaises endeuillées ».
Les déchirants et sanguinaires événements de ces derniers temps en Europe et surtout en France, nous ont abasourdis par leur cruauté. Existe-il d’autres termes pour qualifier pour l’Histoire, ces dramatiques moments ? Même les présentateurs télé pourtant habitués à présenter les laideurs qui ensanglantent quotidiennement le monde étaient désemparés. Ne sachant que dire, mais surtout comment dire ! L’on assiste accablé, confondu de questionnement à un drame qui rapidement s’avérera monstrueux.
On tue, on assassine ! La terreur s’empare de tout ! Et se met en marche, la technologie de l’information, esclave de l’audimat. Français le chauffeur ? Non ! Étranger ? Oui ! Enfin un peu. Franco-Tunisien !!! NON Tunisien… ON souffle ! Les terroristes ne sont jamais des Français à part entière type F.N. La salissure communautariste étouffe tout.
Malgré leur immense douleur, les Français interrogés se sont montrés dignes. Ni allusion tendancieuse à l’origine du tueur, ni condamnation d’une quelconque appartenance à une communauté qui souvent a donné la preuve qu’elle appartenait à la France.

Tunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de la tuerie perpétrée jeudi soir à Nice, est décrit par des proches comme porteur de troubles sévères et pas du tout religieux. Il aurait été l’objet d’une « radicalisation rapide », selon les autorités. Une thèse qui reste à étayer.
Le 11 juin 1942 la Gestapo a décidé l’application de la Solution inale de la Question juive à l’Europe de l’ouest (France, Belgique, Pays-Bas). Le contingent pour la France «dans un premier temps» a été ixé le 22 juin à 40.000 Juifs
Les crânes des révoltés de 1849 doivent être restitués pour rappeler l’histoire de la colonisation
Cinq policiers ont été tués par balles et six autres blessés jeudi soir à Dallas par deux tireurs embusqués en marge d’un rassemblement organisé pour dénoncer les violences policières. Les agents ont été spécifiquement ciblés.
Une vidéo montrant les derniers moments d’un Noir abattu par un policier dans le Minnesota est devenue virale jeudi sur internet, après une affaire comparable en Louisiane, réveillant le spectre du racisme et des brutalités de la police américaine.
Le scandale de la pédophilie n’a pas laissé l’Eglise inerte. A partir des années 90, après que le rapport Doyle aux Etats-Unis (1985), lui-même prolongé par des procès retentissants comme celui du père Pipala en1993, a révélé l’ampleur des abus sexuels en son sein, sa hiérarchie s’est lancée dans une opération de clarification des comportements. L’épiscopat américain est intervenu tout d’abord, en instituant, dès 1993, une commission d’étude dont les travaux déboucheront en 2002 sur la mise en place de dispositifs de sanction des prêtres pédophiles.
Cette journée internationale est née dans les années 90, et si le baiser a sa journée rien qu’à lui, le 6 juillet, on peut dire qu’il l’a obtenue « au mérite ».
« Après un combat de 32 ans contre la maladie de Parkinson, Mohamed Ali est décédé à l’âge de 74 ans », a annoncé son porte-parole Bob Gunnell.
Privilégiés hier avec la départementalisation et condamnés aujourd’hui avec la globalisation de l’économie , les enfants de la classe moyenne en Guadeloupe et Martinique vont bientôt connaître les difficultés des périphéries les plus déshéritées de la société française (pauvreté, exclusion, relégation…). Et cette situation dissimule un cruel déficit d’avenir pour nos pays . Tandis que nous nous inquiétons de ses marges, c’est peut-être en son cœur (la jeunesse ) que la société Antillaise se désagrège.
Guy FLANDRINA est convoqué, le 30 mai 2016, par le délégué du procureur.
Comment comprendre, lors de cette grève déclenchée par la CGT dans les raffineries, que le manque d’essence puisse provoquer une telle angoisse chez les consommateurs ? Certains psychologues expliquent que cela relève d’un complexe appelé à tort ou à raison syndrome de Diogène qui consiste en une syllogomanie, pathologie caractérisée par une obsession d’accumulation d’objets. Nous voudrions montrer ici que cela éclaire plutôt le type de subjectivité produite par la domination néolibérale.
L’année 2016 ouvre une nouvelle décennie pour le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CNMHE). Créé en 2006, à la suite de la loi du 10 mai 2001 déclarant l’esclavage atlantique et dans l’Océan indien crime contre l’humanité, les trois comités qui se sont succédés, présidés par Maryse Condé puis Françoise Vergès et moi-même, ont ouvert des voies de réflexion mais aussi permis des réalisations très concrètes.
Telle est la remarque faite par un écrivain célèbre de chez nous, parue dans le quotidien France Antilles du 09 avril dernier. Plus tard, dans l’édition du 16 avril de ce même quotidien, une universitaire déclare : « Nous vivons aussi une crise intellectuelle ».
L’égise et la question de l’esclavage