Un sondage s’intéresse à la trop grande importance prise par la vie professionnelle
Un sondage Ifop pour Mooncard, dévoilé ce mercredi, montre l’emprise du travail sur la vie privée des cadres.
94 % des sondés reconnaissent penser à leur boulot le week-end.
20 % d’entre eux y pensent également en pleine relation sexuelle.
C’est le week-end, il fait froid dehors, et vous êtes sous la couette, en plein ébat avec votre partenaire. La température monte, le plaisir aussi, quand soudain ! Une pensée vous assaille : avez-vous bien pensé à envoyer ce mail pour le briefing de demain avec Bruno de la compta ? Si cette histoire vous dit quelque chose, sachez que vous n’êtes pas seul. Selon un sondage Ifop* réalisé pour Mooncard publié ce mercredi, 20 % des cadres interrogés ont reconnu qu’ils pensaient au travail en faisant l’amour.
C’est l’un des exemples de cette « charge mentale professionnelle » mise en avant dans le sondage, et qui empoisonne la vie de pas mal de monde. Ainsi, 95 % des cadres questionnés reconnaissent penser au travail le soir (60 % « souvent », 35 % « de temps en temps »).

Gilles Boëtsch, anthropobiologiste, directeur de recherche émérite au CNRS, membre de l’UMI 3189 Environnement, Santé, Sociétés à Dakar (Sénégal), spécialiste de la représentation et de la mise en scène des corps et Fanny Robles, angliciste, maîtresse de conférences en cultures des mondes anglophones à l’Université d’Aix-Marseille (LERMA, EA 853), spécialiste des spectacles ethnologiques, signent, ici, une tribune sur les différents travaux portés depuis deux ans par le Groupe de recherche Achac et la création du dernier programme Sexe & colonies. Le programme se poursuit avec
100 000 entrepreneurs, IMPACT partners et Bpifrance, lancent en Guadeloupe la quatrième édition des Mois de l’Entrepreneuriat dans les Quartiers. Cette opération de grande ampleur se déroulera 
Psychanalyste et philosophe, elle est l’auteur notamment de Au bon plaisir des « docteurs graves » – À Propos de Judith Butler (Puf, 2017)
— Tribune. —
Michel Eyquem de Montaigne fut sans doute le premier penseur à ébranler l’ethnocentrisme spontané des cultures humaines à travers la remise en cause du concept de barbarie. Raison pour laquelle il est plus que légitime de voir son nom accolé à celui d’une université. Mais sans doute l’homme des Essais, le sceptique horrifié par les guerres de religion, serait-il effaré de voir le spectacle qui s’est joué le jeudi 24 octobre à l’université Montaigne de Bordeaux. Ou plutôt qui ne s’est pas joué, puisque la conférence prévue autour de la « reproductibilité technique » de l’être humain a été annulée au motif que des groupuscules avaient promis d’empêcher sa tenue « par tous les moyens ». Le syndicat «Solidaires étudiant-e-s Bordeaux», les associations GRRR, Riposte trans, Mauvais Genre-s et WakeUp! sont, certes, des organisations croupions, mais il se trouve que leurs menaces font peser un risque tel que la direction de l’Université ne s’est pas considérée en mesure « d’assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes ».
Statuette inspirée de la Calavera de la Catrina, une création figurant dans le mural Sueño de una tarde dominical en la Alameda central (1948) de Diego Rivera, est l’un des personnages devenus traditionnels du Jour des morts célébré tous les ans au Mexique.
Du Ghana à l’Indonésie, en passant par le Tibet ou le Japon, on ne traite pas la mort et les défunts de la même manière. Festifs, codifiés, extravagants voire carrément surprenants, voici cinq rituels funéraires encore suivis dans le monde.
Assurance chômage, retraites complémentaires, allocation aux adultes handicapés, complémentaire santé solidaire, trêve hivernale… Ce qu’il faut savoir sur l’actualité administrative de novembre 2019.
La mort fait partie de la vie, mais on n’en parle pas. Ou rarement et difficilement. Patrick Ben Soussan, psychiatre, responsable du département de psychologie clinique à l’Institut Paoli-Calmettes, à Marseille, nous explique pourquoi nous sommes tellement dans le déni face à notre propre mortalité.
L’esclavage moderne affecte 35,8 millions de personnes sur la planète, selon une ONG. A peu près l’équivalent de la population du Canada ou de l’Algérie.
Bayard, collection « Constellations », 2017, 258 p., 21,90 €
La défiance à l’égard des femmes voilées exprime moins une montée de l’islamophobie en France que la crainte de voir régresser le droit des femmes, estime, dans une tribune au « Monde », le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
Aujourd’hui, les deepfakes, vidéos truquées hyper-réalistes, mentent mieux que jamais. Décryptage d’un phénomène aussi bluffant qu’alarmant.
Il a suffi qu’
L’association « Tous Créoles ! » dont le fondement est de « faire de nos différences une oeuvre collective » s’insurge avec force contre la violente campagne de dénigrement qui se déroule en ce moment à l’encontre d’une des composantes de la population martiniquaise.
Les indignations exprimées après l’humiliation d’une mère voilée au conseil régional de Bourgogne-France-Comté ne devraient pas empêcher tout questionnement sur le port du voile, souligne, dans une tribune au « Monde », le sociologue Manuel Boucher.
Les mots Noirs, Blancs, de Couleur sont entrés dans le monde linguistique médiatique en France et à la Martinique et ne sont pas près d’en sortir, tant ils satisfont les Noirs, les Blancs et les Autres. Ce concept s’inspirant d’une facilité de langage qui flatte, rassure et d’une réalité pourtant condamnable car peu fraternelle : Youpin, Négro, Bicot…Noms enchanteurs ?
Jean-Michel Martial, comédien et metteur en scène d’origine guadeloupéenne est décédé des suites d’une longue maladie. Depuis septembre 2016, il était également président du Conseil représentatif des Français d’outre-mer. Il était aussi le frère aîné de l’acteur Jacques Martial, président du Mémorial ACTe.
En partenariat avec la Société des Amis des Archives, les Archives départementales ont le plaisir de vous convier à leur prochaine conférence :
Cette étude traite de la place de l’islam et des musulmans aujourd’hui, au regard de leurs représentations nées entre le XIXe siècle et la guerre d’Algérie par le biais des élites intellectuelles françaises. L’auteur montre comment la diffusion de stéréotypes présentant les musulmans comme dangereux et rétifs au progrès affecte encore le présent et l’islamophobie actuelle.
Il n’est pas anodin de constater que le récent ouvrage d’André Lucrèce soit dédié à René Ménil, un des fondateurs, avec Suzanne Césaire et Aimé Césaire, de la revue « Tropiques » pour son esprit critique et sans complaisance de la mystification coloniale à la Martinique, ses contributions efficientes de la démystification de l’idéologie assimilationniste, et sa défense ardente d’une authentique culture martiniquaise, comme en témoigne Lucrèce lui-même dans son livre « Conversation avec ceux de Tropiques » paru en 2013. Aujourd’hui « Antilles, les paroles, les visages et les masques » s’inscrivent dans la même lignée, tout en élargissant la réflexion singulièrement à la Guadeloupe et à Haïti, composantes de ce champ d’îles formant ce que Jean Benoist a appelé « l’archipel inachevé », et dont on peut penser avec le poète barbadien Edward Kamau Brathwaite, qu’il constitue « une unité caribéenne sous-marine ».
Comme le mot « race », les « Blancs » sont entrés par la petite porte dans le monde académique. Déni, tabou ou désaccord plus frontal : longtemps on n’a pas pensé les Blancs en France, où être « une personne de couleur » c’est surtout être Noir ou Arabe. Ça change, notamment grâce au concept de blanchité.
Fake news, « bots » ou « trolls » : les techniques de propagande numérique sont de plus en plus exploitées par les partis politiques et les gouvernements, selon une étude de l’Université d’Oxford. Au moins 70 pays ont été touchés au cours des dernières années, avec Facebook comme canal privilégié.