L’expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis, dans un cadre contrôlé et limité à des patients souffrant de maladies graves, a débuté le 26 mars 2021 et devait s’achever le 26 mars 2024. Elle est finalement prolongée jusqu’à ce qu’un médicament à base de cannabis soit autorisé par les autorités de santé, mais ne pourra pas aller au-delà du 31 décembre 2024.
Dans le cadre de l’expérimentation du cannabis thérapeutique, l’usage de médicaments à base de cette plante est notamment autorisé pour les patients souffrant de :
- douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles (médicamenteuses ou non) ;
- certaines formes d’épilepsie pharmaco-résistantes ;
- certains symptômes rebelles en oncologie liés à un cancer ou à un traitement anti-cancéreux.
Le 26 mars 2021, un premier patient a été inclus dans le dispositif ; et 3 ans plus tard, le 26 mars 2024, l’expérimentation devait se terminer. Finalement, elle est prolongée jusqu’à ce qu’un médicament à base de cannabis soit autorisé par les autorités de santé puis commercialisé ; mais quoi qu’il en soit l’expérimentation doit s’achever au plus tard le 31 décembre 2024.
Aucun nouveau patient ne peut cependant entrer dans l’expérimentation depuis le 27 mars 2024.

Pour les résidents en Ehpad et les personnes hébergées en établissement médical, la loi « Bien vieillir » du 8 avril 2024 prévoit des changements. Elle garantit, entre autres, un droit de visite quotidien et le droit d’accueillir un animal de compagnie.
Alors que les parents s’efforcent d’inculquer à leurs enfants de bonnes habitudes d’hygiène dentaire dès le plus jeune âge, une révélation troublante émerge de l’enquête récente de l’association 60 millions de consommateurs : la composition des dentifrices pour enfants, même ceux vantés comme étant bio, pourrait en réalité favoriser la formation de caries. Une nouvelle qui vient remettre en question nos choix en matière de produits d’hygiène bucco-dentaire et qui mérite une attention particulière.
— Par Sarha Fauré —
À compter du 1er avril 2024, certaines informations doivent obligatoirement figurer sur l’emballage ou la notice des produits de protection intime (tampons, serviettes hygiéniques, coupes menstruelles, protège-slips…), notamment le risque de syndrome de choc toxique menstruel. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié des recommandations d’utilisation permettant de limiter ce risque
— -Communiqué de presse —
Dix-huit ans après le dépôt d’une première plainte qui a abouti à un non-lieu en janvier 2023, le combat pour réparer l’empoisonnement des Antilles françaises au chlordécone continue. Ce pesticide, largement utilisé dans les bananeraies entre 1972 et 1993 en Guadeloupe et en Martinique, demeure au cœur d’une nouvelle action en justice lancée le jeudi 21 mars.
Une nouvelle campagne de vaccination aura lieu au printemps. Destinée à protéger dans la durée les personnes les plus âgées et les plus vulnérables, elle est organisée conformément à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS). À qui s’adresse ce « renouvellement vaccinal » ? On vous donne toutes les informations.
Restaurants, cantines, livraison de repas… Depuis le 7 mars 2024, les établissements de restauration doivent désormais afficher l’origine des viandes utilisées en tant qu’ingrédient dans des produits transformés.
Notre alimentation est une chaîne avec de nombreux maillons, de la semence à l’agriculteur jusqu’au consommateur. Mais alors que des débats de plus en plus passionnés émergent sur l’avenir de notre modèle agricole, un maillon de cette chaîne reste peu questionné : celui de l’industrie de transformation qui produit un
La lutte contre l’endométriose en Martinique a franchi une étape décisive avec le lancement officiel de la plateforme Endométriose. Cet événement majeur s’est déroulé le samedi 9 mars au Palais des congrès de Madiana, dans le cadre de la semaine dédiée à la prévention et à l’information sur cette maladie. Initiée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la
— Par Hélène Lemoine —
— Par Sabrina Solar —
— Par Sabrina Solar —
— Par Sabrina Solar —
La Guyane, département amazonien de 300 000 habitants, fait face à une épidémie de dengue d’une ampleur sans précédent depuis une vingtaine d’années, selon les chiffres alarmants publiés par Santé publique France. Depuis le début de l’année 2023, 5 800 cas confirmés de dengue ont été recensés, dont 2 996 rien qu’en 2024. La situation est critique, avec une moyenne de 800 nouveaux cas déclarés chaque semaine depuis janvier.
Le carnaval de Rio de Janeiro, prévu pour débuter le 9 février, se voit assombri par une menace inattendue. Alors que le Brésil se remet à peine des perturbations causées par la pandémie de Covid-19, la dengue fait une entrée dramatique dans la scène sanitaire du pays.
On reparle donc du chlordécone.
Le Carnival Run, organisé par le Rotary Club de Schœlcher, fait son retour ce samedi 3 février après une pause de 3 ans. Cette course déguisée de 5 km, intégrée aux festivités du carnaval, vise à soutenir les personnes, notamment les enfants, souffrant de troubles Dys tels que la dyslexie, la dysorthographie, la dysphasie et la dyscalculie. Prévu à 14h à l’ex-espace Osenat, l’événement promet une ambiance festive avec animations, course à pied, DJ, et accueillera près de 2 500 participants de 6 ans et plus. La 6e édition, parrainée par Lionel Nidaud, personnalité télévisuelle et des réseaux sociaux, privilégie la philanthropie plutôt que la performance. Les fonds récoltés seront dédiés à des actions de sensibilisation pour les personnes atteintes de troubles Dys, en partenariat avec l’association Alternative Espoir. Une partie des dons contribuera à l’accompagnement des élèves Dys, tandis qu’une autre sera allouée à la création d’une « Maison des Dys » au lycée Schœlcher. Enfin, des fonds seront également utilisés pour la mise en place d’un programme de remédiation de la mémoire de travail, en collaboration avec des psychologues, pour améliorer la prise en charge des Dys en Martinique ?
Un an après la décision de non-lieu du tribunal de Paris, la question du chlordécone demeure sur toutes les lèvres, avec un sentiment d’amertume, d’une injustice non reconnue. Car il s’agit qu’on veuille ou non le qualifier comme tel, d’un empoisonnement collectif de deux populations : les Martiniquais et les Guadeloupéens. Les populations intoxiquées ou empoisonnées à plus de 90%, à taux variables, se heurtent à un déni des autorités, de certains politiques, et même de certains citoyens, relativisant les faits malgré la gravité des chiffres objectifs de la situation sanitaire qu’ils ne peuvent pas ignorer. Utilisé depuis 1972, soit plus de 50 ans, le chlordécone était connu avant même sa commercialisation comme un produit cancérigène et reprotoxique. Or aujourd’hui en Martinique, les courbes de la démographie dressées par l’Insee montrent bien une hausse continue du taux de mortalité depuis 10 ans ainsi qu’une baisse régulière du taux de natalité depuis la fin des années 90 ; les deux courbes se sont croisées en 2020 et actuellement la population de Martinique ne se renouvelle plus.
Depuis le 1er janvier 2023, les jeunes âgés de moins de 26 ans peuvent obtenir des préservatifs masculins gratuitement en pharmacie. Les préservatifs féminins seront également bientôt concernés.
Issue de la loi de financement de la Sécurité sociale 2024, cette mesure concernera les jeunes de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire santé solidaire. On vous explique cette mesure qui entrera en vigueur courant 2024.
La prévalence croissante des plastiques, génératrice de micro et nanoplastiques, a éveillé des préoccupations alarmantes à l’échelle mondiale. Cependant, une lacune majeure subsiste dans notre compréhension des nanoplastiques en raison du manque d’outils analytiques efficaces. Cette lacune a été récemment abordée par