Catégorie : Santé

Protocole sanitaire dans les établissements scolaires à la rentrée 2022

Pour la rentrée scolaire 2022, c’est le socle, c’est-à-dire le niveau minimal du protocole sanitaire, qui s’appliquera dans les établissements scolaires. Le protocole sanitaire prévu pour les établissements scolaires dévoilé le 18 juillet 2022 repose sur un enseignement en présentiel, tout en limitant la circulation du virus au sein des écoles et des établissements scolaires. Il est en cohérence avec les règles applicables en dehors du milieu scolaire. Service-Public.fr vous en présente les lignes principales.

Le nouveau protocole prévoit un socle et 3 niveaux de mesures qui seront appliqués en fonction de la situation épidémique du pays :

  • niveau 1 (vert) ;
  • niveau 2 (orange) ;
  • niveau 3 (rouge).

Le niveau appliqué au moment du retour en classe le 1er septembre 2022 vient d’être décidé par le ministre de l’Éducation nationale, c’est le niveau socle qui correspond à une situation normale : les cours ont lieu en présentiel, aussi bien à l’école, qu’au collège ou au lycée, sans restriction sur les activités physiques et sportives, aucune limitation n’est prévue pour la restauration scolaire.

Vous pouvez consulter l’infographie Année scolaire 2022-2023 – Protocole et cadre de fonctionnement .

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Variole du singe: l’OMS déplore des attaques contre des primates au Brésil

Des dizaines de singes ont été empoisonnés ou blessés dans des villes brésiliennes. L’organisation sanitaire rappelle que l’épidémie actuelle n’est pas liée à l’animal qui donne son nom au virus. 

L’Organisation mondiale de la santé a assuré mardi que l’épidémie de variole du singe qui sévit à travers le monde n’est pas liée à ces animaux, déplorant que des primates aient pu être attaqués au Brésil. «Les gens doivent savoir que la transmission que l’on voit actuellement se produit entre humains», a déclaré une porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, lors d’un point de presse régulier à Genève.

Pourchassés ou empoisonnés 

Elle était interrogée sur des informations faisant état d’attaques contre des singes au Brésil. Le site d’informations brésilien G1 a indiqué qu’une dizaine auraient été empoisonnés, et certains blessés, en moins d’une semaine dans une réserve naturelle de Rio do Preto, dans l’Etat de Sao Paulo. D’autres ont reçu des jets de pierre ou ont été pourchassés ou empoisonnés dans différentes villes brésiliennes, selon G1 qui cite l’association de lutte contre le trafic illégal d’animaux sauvages Renctas. Le Brésil a fait état de plus de 1700 cas et un décès, selon les statistiques de l’OMS.

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Les méduses, fléau de la baignade mais trésor de la science

Elles sont petites, violettes et leurs piqûres sont incroyablement douloureuses: si les méduses perturbent la baignade sur le littoral méditerranéen, elles recèlent aussi des spécificités physiologiques dont l’étude a fait avancer la science et laisse entrevoir des utilisations multiples.

Depuis la mi-juin, sur nombre de plages corses et azuréennes, les Pelagia noctiluca, petites méduses violettes présentes partout en Méditerranée, sont ballottées par dizaines par le ressac de la mer. Mais espérer s’en débarrasser est illusoire. 

Car les méduses, apparues il y a 600 millions d’années, font partie des premiers habitants de la planète. 

Constituées de 95 à 98% d’eau, dépourvues de cerveau, capables de flotter et nager mais pas de résister aux courants marins, elles font parties du zooplancton. Et « elles sont présentes toute l’année, dans un courant qui fait le tour de la Méditerranée et a tendance à rester au large« , a expliqué à l’AFP Fabien Lombard, enseignant-chercheur au centre d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). « C’est le flux de sud qui les a ramenées sur les côtes« . 

A Ajaccio, elles ont été vues par milliers.

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En Martinique, la proximité des sargasses fait peser un risque pour les femmes enceintes

Les émanations toxiques des sargasses déclencheraient des cas précoces de prééclampsie et des naissances prématurées, selon le CHU de la Martinique.

L’exposition continue à l’hydrogène sulfuré dégagé par les algues sargasses en putréfaction déclencherait plus tôt des cas de prééclampsie chez les femmes enceintes, indique une récente étude menée par le CHU de la Martinique. « Ce qui ressort, c’est que la pathologie est un peu plus sévère car elle arrive plus tôt lors de la grossesse », a résumé à l’Agence France-Presse le Dr Donatien Bahezre de Lanlay, l’auteur principal de l’étude publiée dans la revue Environmental Toxicology and Pharmacology.

Son travail a été réalisé en comparant les dossiers de 3 020 femmes enceintes passées par la Maison de la femme, de la mère et de l’enfant de Fort-de-France entre 2016 et 2021.

Les résultats ont monté que les femmes enceintes qui résidaient à moins de 2 km des lieux d’échouage de sargasses et souffraient de prééclampsie présentaient des symptômes autour de la 32e semaine de grossesse, contre 35 semaines pour celles qui habitaient au-delà de cette limite.

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Variole du singe : qui est concerné et comment se faire vacciner ?

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son niveau d’alerte maximal face à l’épidémie de variole du singe, le ministère de la Santé élargit la campagne de vaccination de manière préventive, suivant l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) du 7 juillet 2022. La vaccination n’était proposée jusque-là qu’aux adultes ayant eu un contact à risque avec un malade.

Au 21 juillet 2022, 1 567 cas de varioles du singe sont recensés en France et 17 000 dans le monde.

La variole du singe est une maladie infectieuse virale due au virus Monkeypox, qui s’apparente au virus de la variole. Les premiers symptômes sont la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue, un possible gonflement des ganglions, puis une éruption cutanée étendue. Le diagnostic est posé grâce à un test biologique (PCR). Des complications surviennent dans 1 à 10 % des cas. Le plus souvent, la variole du singe guérit en 2 à 4 semaines. Une personne malade est contagieuse dès l’apparition des symptômes. Tant qu’il n’y a pas de symptôme, il n’y a pas de risque de transmission.

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Souffrir de mille morts

Covid : en Martinique plus de 1000 décès recensés en milieu hospitalier.

—Collectif —

 »La Martinique a désormais franchi le nombre de 1000 décès de la Covid-19 recensés en milieu hospitalier. Un chiffre énorme, qui rappelle que cette épidémie est la plus grande catastrophe sanitaire qu’ait connu notre région.

On utilise l’expression «souffrir de mille morts », pour dire les douleurs extrêmes qu’on imagine ressentir par le fait de mourir mille fois. La Martinique, elle, souffre de mille morts dans une terrible indifférence!

Les morts de la Covid-19 sont aujourd’hui totalement invisibles. Une forme d’accoutumance semble s’être installée dans la population vis-à-vis des personnes qui continuent de mourir de la forme grave, pourtant évitable, de cette maladie.

La sidération semble s’être dissipée en dépit d’une situation toujours préoccupante. Le nombre quotidien des victimes est aujourd’hui sous le seuil de l’ »insupportabilité » de la durée des avis d’obsèques. Les seules craintes qui nous préoccupent désormais sont les annonces de nouvelles restrictions en raison de la situation épidémique, avec près de 2 000 personnes contaminées et 5 qui en meurent chaque semaine.

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Les instituts de beauté ne peuvent pas pratiquer la cryothérapie

Les actes de cryothérapie sont réservés aux médecins et aux masseurs-kinésithérapeutes agissant sous prescription médicale. C’est ce que vient de rappeler la Cour de cassation dans l’arrêt rendu par la chambre criminelle le 10 mai 2022.

Un cabinet d’esthétique a pratiqué une séance de cryothérapie sur un client. Ce dernier a subi des engelures lui occasionnant une incapacité totale de travail d’un mois et demi. La cour d’appel de Paris rappelle que les actes de cryothérapie doivent être pratiqués par des professionnels de santé. Ainsi, tous les professionnels non-médecins qui font de la cryothérapie peuvent se voir condamner pour exercice illégal de la médecine.

La Cour de cassation confirme l’arrêt de la cour d’appel. Elle vise un arrêté de janvier 1962 qui dresse la liste des actes réservés aux médecins et le code de la santé publique pour les actes réservés aux masseurs-kinésithérapeutes. Pour les juges, la cryothérapie n’est pas autorisée aux non-professionnels de santé, même s’il s’agit d’une opération de confort sans visée médicale réparatrice.

La Cour de cassation ajoute qu’il s’agit d’une limite nécessaire et proportionnée de protection de la santé publique.

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Interdiction des pesticides : de nouveaux lieux concernés depuis le 1er juillet 2022

La loi Labbé interdisant l’usage de produits phytosanitaires dans les espaces verts publics évolue. Depuis le 1er juillet 2022, celle-ci s’applique aux propriétés privées, aux lieux fréquentés par le public et aux lieux à usage collectif.

Depuis le 1er janvier 2017, l’État, les collectivités locales et les établissements publics ne peuvent plus utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et voiries.

À partir du 1er juillet 2022, l’interdiction d’utiliser des produits phytopharmaceutiques s’étend à de nouveaux lieux :

  • les propriétés privées à usage d’habitation, y compris leurs espaces extérieurs et leurs espaces d’agrément ;
  • les hôtels, les auberges collectives, les hébergements, les terrains de campings et les parcs résidentiels de loisirs ;
  • les cimetières et columbariums ;
  • les jardins familiaux ;
  • les parcs d’attraction, de divertissement et de loisirs qui proposent des activités et installations variées ;

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J’ai été en contact avec une personne malade de la Covid-19 : que dois-je faire ?

Depuis le 21 mars 2022, si vous avez côtoyé une personne testée positive à la Covid-19, vous n’avez plus à vous isoler, que vous soyez vacciné ou non. Vous devez appliquer strictement les mesures barrières, notamment porter un masque en extérieur et en intérieur, en attendant le résultat du test, à faire deux jours après le contact. En raison de l’actuel rebond de l’épidémie et de la 7e vague dont le pic est attendu fin juillet, Service-Public.fr vous rappelle les consignes à suivre si vous êtes cas contact.

Vous avez côtoyé une personne dans un contexte vous exposant à un risque de contamination qui a été testée positive à la Covid-19. Vous avez été informé de cette situation par le cas positif ou par l’Assurance Maladie (par SMS ou par téléphone) ou par l’application TousAntiCovid : vous êtes cas contact.

Suivant l’avis du Haut conseil de la santé publique, le protocole à observer dans ces circonstances a évolué depuis le 21 mars 2022, il n’y a plus de consignes d’isolement pour les cas contact et les prescriptions en matière de tests sont identiques quels que soient votre âge et votre statut vaccinal.

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Les “bébés coca” : ce phénomène édifiant révélé par une journaliste de Médiacités

Une journaliste de Médiacités a publié une enquête édifiante, révélant les ravages des sodas sur de très jeunes enfants dans le Nord de la France. Leur surnom de “bébés coca” cache une réalité bien moins mignonne. 

Du soda dans le biberon. L’idée pourrait paraître bien saugrenue à l’heure où l’on fait la chasse aux sucres cachés et où la lutte contre l’obésité est un problème de santé publique. Et pourtant.

Journaliste au sein de l’antenne lilloise de Médiacités, Virginie Menvielle vient de publier un article édifiant au sujet de ceux que les professionnels de santé appellent parfois les “bébés coca” (Source 1). Il s’agit de très jeunes enfants, voire de bambins, qui ont déjà de graves problèmes dentaires du fait d’une alimentation trop riche en sucre, et notamment en boissons sucrées de type Coca-cola, Oasis et autres Ice-tea. 

La journaliste a enquêté auprès de professionnels de santé de la métropole lilloise, mais aussi de professionnels de la petite enfance et d’enseignants. Tous déplorent des habitudes délétères pour les enfants, dont les parents n’ont pas toujours conscience.

Nous accompagnons des parents en grande précarité sociale, qui ne savent parfois pas lire.

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Pénurie de soignants : aux urgences «l’été sera atroce», alerte Patrick Pelloux

« La fermeture des urgences du CHU est imminente en Martinique », selon le personnel qui annonce une catastrophe

Interrogé par Ouest France, le médecin alerte sur la dépendance des hôpitaux aux urgentistes étrangers.

«Sans eux, les hôpitaux ferment». C’est un cri d’alerte que lance Patrick Pelloux dans une interview consacrée à la pénurie de soignants urgentistes en France. Roumains, algériens, tunisiens… Le médecin déplore que l’hôpital public français doive fonctionner «grâce à l’importation de médecins étrangers».

Faute de soignants, une centaine de services en France ne sont plus en mesure d’accueillir du public normalement, comme au CHU de Bordeaux depuis mardi. Pour compenser ces absences, beaucoup d’hôpitaux misent sur le recrutement d’urgentistes étrangers. Une situation que le président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France déplore dans une interview accordée à Ouest France mercredi.

Selon Patrick Pelloux, cette nécessité d’avoir recours à une main-d’œuvre étrangère est due au manque «de place pour les jeunes français dans les études d’infirmières ou de médecine». L’urgentiste appelle donc à «obliger les doyens des facultés à augmenter de 50% le nombre d’étudiants reçus en première année de médecine».

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Une forte consommation de soda réduirait l’espérance de vie

Haro sur les sodas ! En plus d’augmenter le tour de taille, la forte consommation de boissons sucrées réduit l’espérance de vie. Explications.

De nouvelles recherches internationales ont montré que les personnes qui buvaient en grande quantité sodas et boissons contenant des sucres ajoutés enregistraient un risque accru de décès précoce, plus particulièrement les femmes. Cette vaste étude, menée par l’Harvard T.H. Chan School of Public Health avec des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital de Boston et de l’Université chinoise de Huazhong, a pris en compte des données concernant 80 647 femmes (suivies entre 1980 et 2014), et 37 716 hommes (suivis entre 1986 et 2014). Tous les participants devaient répondre à des questionnaires concernant leurs habitudes quotidiennes et leur santé tous les deux ans.

Jusqu’à 21 % de risque de mort précoce

Les résultats, parus dans la revue Circulation, ont montré qu’après avoir pris en compte d’autres facteurs clés d’alimentation et d’habitudes quotidiennes, plus les personnes consommaient des boissons contenant du sucre ajouté, plus leur risque de mort prématurée (toutes causes confondues) était élevé.
Pour leur étude, les scientifiques définissent comme 
« boissons sucrées » toutes les boissons sans alcool, carbonées ou non, contenant des sucres ajoutés, les boissons à base de fruit, les boissons énergétiques et énergisantes et bien sûr les sodas.

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Covid et mortalité:  en France hexagonale +6 %, Antilles-Guyane + 52 %

En France métropolitaine, le nombre de décès enregistrés entre le 1ᵉʳ juin et le 31 décembre est supérieur de 6,0 % à celui mesuré sur la même période en 2019.

Sur cette période, toutes les régions de France métropolitaine enregistrent une hausse des décès. Elle est la plus élevée en Corse (+ 18 %) et dans trois régions du sud de la France (Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 10 %), Occitanie (+ 9 %) et Nouvelle-Aquitaine (+ 7 %)). Elle ne dépasse pas 5 % en Grand-Est (+ 5 %), Auvergne-Rhône-Alpes (+ 5 %), Île-de-France (+ 3 %) et Bourgogne-Franche-Comté (+ 3 %), quatre régions parmi les plus touchées en 2020.

Lire aussi : Le lourd tribut payé par les Antilles à la pandémie du Covid-19

Au niveau départemental en France métropolitaine, neuf départements sur dix enregistrent, entre le 1ᵉʳ juin et le 31 décembre 2021, un nombre de décès supérieur à la même période de 2019. Les plus fortes hausses (de 10 % ou davantage) concernent quatorze départements : la Haute-Corse, les Pyrénées Orientales, la Corse-du-Sud et la Dordogne (hausses d’au moins 15 %) ; l’Aude, le Cantal, la Charente-Maritime, l’Eure-et-Loir, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Hérault, l’Aveyron et la Lozère.

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Les hommes en surpoids meurent plus souvent d’un cancer de la prostate

Le risque de mourir d’un cancer de la prostate est plus élevé chez les hommes en surpoids, conclut une vaste étude publiée jeudi 5 mai, sans pour autant établir un lien physiologique direct entre ces deux phénomènes.

» LIRE AUSSI – Cancers: des «signatures» pour dresser un portrait plus précis des tumeurs

Cette étude, publiée dans la revue BMC Medicine, est d’une ampleur sans précédent sur le sujet. Les chercheurs ont examiné la situation de plus de 200.000 hommes à partir de la base établie par Biobank, une organisation qui compile depuis des années des données sanitaires au Royaume-Uni. Mais ils ne se sont pas uniquement basés sur ces données et ont aussi pris en compte les principales études déjà existantes sur les liens entre surpoids et cancer de la prostate, couvrant au total quelque 2,5 millions de cas.

«Quel que soit l’endroit où la graisse se trouve, ça ne change pas grand-chose»

Au final, les chercheurs ont établi que le risque de mourir d’un cancer de la prostate, l’un des plus fréquents chez l’homme, était bien lié à un surpoids et ne faisait qu’augmenter plus ce dernier est important.

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Covid-19 : jusqu’à 17 millions de morts à la fin 2021, selon l’OMS

Des chiffres beaucoup plus importants que ceux recensés dans le monde, d’après une dernière estimation de l’Organisation mondiale de la santé.

La pandémie de Covid-19 était responsable de la mort de 13 à 17 millions de personnes à la fin 2021, soit beaucoup plus que le nombre de morts officiellement recensés dans le monde, selon une nouvelle estimation de l’OMS, qui suscite déjà la polémique.

Ces chiffres très attendus donnent une idée plus réaliste des effets dévastateurs de la pire pandémie depuis un siècle qui, selon ces données, a déjà tué 1 humain sur 500 et continue de faire des milliers de morts chaque semaine.

Le bilan total associé directement ou indirectement avec la pandémie de Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 est d’environ 14,9 millions de morts (une fourchette de 13,3 à 16,6 millions).

Organisation mondiale de la santé

Depuis le début de la pandémie, les chiffres officiels des pays membres compilés par l’OMS arrivent à un total de 5,4 millions de morts sur la même période, mais l’OMS a averti de longue date que cette statistique sous-estimait la réalité.

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Randonnée de commémoration du 8 mai 1902

Coolamon conçoit et propose des randonnées commentées sur le thème du patrimoine naturel (Biodiversité et Géodiversité), historique et culturel sur l’ensemble du territoire de la Martinique.

Cette association a intégré la sensibilisation aux enjeux de la conservation du patrimoine naturel auprès du grand public. Pour ce faire l’équipe met en place des échanges scientifiques avec des chercheurs internationaux et des interventions en milieux scolaires en plus de ces activités sportives.

Enfin les adhérents, sympathisants et l’équipe d’encadrants réalisent développent la veille éco-citoyenne : en inventoriant et en signalant les dégradations du patrimoine observables sur les divers sites.

Un deuxième volet consiste en la mise en place de séance de longe-côte marche aquatique tous publics.

Coolamon est une association affiliée à la Fédération Française de la Randonnée pédestre crée le 3 Mai 2021.

Association Loi 1901
Siège Social
28 B Rue des Pêcheurs
97229 Les Trois-Ilets
N°SIRET : 89956027000014
Contacts : 0696 41 79 30 / 0696 50 01 81
coolamon.martinique@gmail.com
Instagram : coolamonsport972

 

 

yuki

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Martinique : L’obésité deux fois plus présente chez les femmes que chez les hommes

Seuls 55 % des Martiniquais de plus de 15 ans sont en bonne santé

L’obésité touche une importante partie de la population martiniquaise. Selon un rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) Martinique de 2019, plus d’un adulte sur deux est en surpoids ou obèse. Les femmes sont deux fois plus touchées, rapporte Martinique 1ère. Seulement 55 % des plus de 15 ans seraient en bonne santé sur l’île.

En cause, une alimentation peu équilibrée et un manque d’activité physique. L’épidémie de Covid-19 pourrait avoir aggravé les choses en limitant encore les opportunités d’exercice. La multiplication des établissements de restauration rapide ainsi que la pauvreté, dont souffre 29 % de la population, pourraient également expliquer la situation.

Accès aux soins difficile

C’est aussi le cas de l’importation des denrées alimentaires, qui fait grimper les prix de 30 % environ. Le désert médical observé en Martinique complique quant à lui l’accès aux soins. Un Plan Obésité (PO) a été mis en place entre 2015 et 2018 par l’Agence régionale de santé (ARS) mais n’a pas donné les résultats espérés.

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Il y a plus d’enfants obèses depuis la crise sanitaire, selon une étude menée en France

Paris – Les cas d’obésité et de surpoids ont fortement augmenté chez les plus petits depuis le début de la crise sanitaire, montre mardi une étude menée dans un département français et confirmant d’autres travaux déjà réalisés à l’étranger.

Chez les enfants de quatre ans, « le surpoids et l’obésité (…) ont augmenté significativement en 2020-2021, en comparaison des deux années scolaires précédentes« , résument les auteurs de cette étude, menée sous l’égide de l’agence Santé publique France dans le Val-de-Marne, un département de la région parisienne. 

Les auteurs ont examiné les données de près de 50.000 enfants scolarisés en maternelle dans ce département. Ces chiffres proviennent de bilans de santé systématiquement réalisés en moyenne section, quand les enfants ont environ quatre ans. 

Même si la portée de l’étude est limitée par sa concentration géographique, l’ampleur et l’exhaustivité de ces données permettent de tirer des conclusions fiables à l’échelle de ce département. 

Celles-ci montrent que la proportion d’enfants obèses a quasiment doublé au cours des deux années correspondant à peu près au début de la crise sanitaire. Elle est passée de 2,8% à 4,6%. 

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Qu’en est-il et quels choix, pour une politique de la sécurité et de la santé au travail en Martinique?

— Communiqué des Ouvriers Agricoles de la CGTM —

Les Nations Unies ont décrété que le 28 avril prochain sera la Journée Mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Un vaste programme, mais gageons, que le quotidien des travailleurs dans les entreprises en Martinique, ne s’en trouvera pas changer pour autant!

Le fait est qu’il existe de nombreuses résolutions et intentions proclamées dans les séminaires et forums officiels, dans les documents administratifs tels que les Plans Santé Travail Martinique, Les Plan Chlordécone 1 ; 2 ; 3; 4, sans négliger l’action des institutions ou Associations tels que: la Sécurité Sociale; la DEETS; l’ARACT-Martinique; la Médecine du Travail.

Pourtant la dénonciation des effets du travail sur la santé constitue l’une des premières préoccupations lors des mobilisations syndicales.

La responsabilité sociétale des entreprises

Au coeur de cette préoccupation de sécurité et de la santé au travail, se trouvent les entreprises. La loi, la réglementation, les nombreux décrets, mais également la RSE, qui n’est pas qu’un simple concept, puisque devenu une obligation légale, depuis 2019 avec l’adoption de la loi Pacte, tous ces textes précisent que :  » toutes les entreprises françaises sans exception, doivent « prendre en considération » les enjeux environnementaux et sociaux dans la gestion de leurs activités  » .

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Le monde «ne traite pas de la même façon les crises affectant les Noirs et les Blancs», selon l’OMS

Le monde «ne traite pas de la même façon les crises affectant les Noirs et les Blancs», a affirmé mercredi 13 avril le directeur général de l’OMS, comparant l’attention portée à l’Ukraine et celle accordée à d’autres pays.

«Toute l’attention portée à l’Ukraine est très importante bien sûr parce que cela a un impact sur le monde entier, mais pas même une fraction (de cette attention) n’est donnée au Tigré (la région de l’Éthiopie dont il est originaire et soumise à un blocus dévastateur ndlr), au Yémen, l’Afghanistan, la Syrie et tout le reste», s’est ému Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse.

«C’est très difficile à accepter mais c’est ce qui arrive»

«Il me faut être direct et honnête, le monde ne traite pas la race humaine de la même façon. Certains sont plus égaux que d’autres», a lancé le docteur Tedros, paraphrasant l’écrivain George Orwell. «Et quand je dis cela, cela me fait de la peine (…) C’est très difficile à accepter mais c’est ce qui arrive», a-t-il insisté, espérant que «le monde reviendra à la raison et traitera toute vie humaine de la même façon».

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La liberté aux temps du coronavirus

— Par Georges Trésor —

En août 2021, avec d’autres, je fus signataire d’un « Appel à signature citoyenne pour la vaccination du plus grand nombre ». A ce moment, la covid frappait mortellement en Guadeloupe dans des proportions effrayantes. Naïvement, je pensais que la conjonction de ces deux événements allait entraîner une prise de conscience collective en faveur de la vaccination. Force est de constater que je me suis trompé. À l’heure où j’écris ces lignes, moins de la moitié de la population guadeloupéenne est vaccinée et la résistance à la vaccination est une réalité bien solide dans notre pays.

Ce texte n’est en rien un ultime appel à la vaccination. Par ailleurs, loin de moi l’idée de stigmatiser celles et ceux qui refusent, pour une raison ou une autre, de se faire vacciner. La capacité à choisir est une liberté absolue échappant à toute détermination. C’est une caractéristique essentielle de l’être humain. Choisir de ne pas se faire vacciner, tout comme choisir de se faire vacciner, définissent un même espace de liberté. A la différence que, dans le réel, c’est l’esprit transgressif du choix de ne pas se faire vacciner et ses implications sociales qui sont facteurs de tensions dans le vivre-ensemble.

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Covid, chlordécone : à question politique, réponse politique, laissons les médecins tranquilles !

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Il faudrait être terriblement naïf pour croire qu’à l’arrivée du nouveau vaccin sans ARN messager, les Martiniquais se seraient précipités vers les centres de vaccination. Il faudrait également faire preuve d’un optimisme infini pour espérer que, dans un pareil élan, les laboratoires d’analyses fussent envahis à l’annonce de la gratuité des tests de dépistage du chlordécone. On sait combien ces deux décisions étaient attendues et les lenteurs à les mettre en œuvre, critiquées. En réalité, les contestataires les plus déterminés n’étaient-ils pas discrètement chagrinés de voir disparaître les deux sujets qui donnent du corps à leurs querelles contre les autorités ?

La mort subite de l’empathie pour les malades de la chlordécone

En effet, on se demande pourquoi les syndicats et agitateurs de conscience qui avaient exigé la mesure de la part de l’Etat n’appellent pas la population à se faire vacciner, une fois obtenu le vaccin souhaité ? Que dire des médecins et autres professionnels de santé qui avaient exigé à juste titre la mise en œuvre gratuite du dépistage des victimes de la chlordécone, dès lors qu’ils se gardent résolument d’inviter les Martiniquais à utiliser les moyens mis à leur disposition ?

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La CGTM-SOEM de Fort-de-France dénonce les violences au CHUM

Suite à son assemblée générale du 1er avril 2022, la CGTM-SOEM de Fort-de-France après avoir analysé la situation sociale du CHUM :

1. Porte son soutien total sans réserve aux agents de sécurité agressés lâchement par des personnes sans scrupule qui jette le discrédit sur la mission et le devoir des organisations syndicales.

2. Dénonce la violence sous toutes ses formes et surtout sur le personnel de santé qui se bat tous les jours sur l’amélioration de nos conditions de santé et de vie.

3. Dénonce le départ de médecin du CHUM ce qui a comme conséquence l’appauvrissement et continue à creuser le désert médical qui existe déjà en Martinique.

4. Dénonce toutes formes de vandalisme et incendie du mobilier urbain. Exige une fois pour toutes, le retour des manifestations pacifiques avec des revendications salariales de stopper toutes les dégradations de conflit qui se transforme en heurts

5. Et enfin, dénonce toute forme d’agression envers les forces de l’ordre, qu’il s’agisse d’invective, d’injure ou tout autre

6. La CGTM-SOEM de Fort-de-France, reste un syndicat de classe et de masse, porteur de valeurs de la classe ouvrière reste objectif quant à tous ses déferlements de violence qui sévit en Martinique qui salit notre belle île

Pour le Bureau CGTM-SOEM

Le Secrétaire général

Daniel GROMAT

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Il y a 50 ans, une pilule pas facile à faire passer

— Un texte de Myriam Chopin et Olivier Faron, historiens. —

Il a fallu cinq ans pour que la pilule contraceptive autorisée par la loi Neuwirth en 1967, devienne réalité en France. Une véritable révolution qui a permis aux femmes en maîtrisant leur fécondité, de libérer leur sexualité et de conquérir la souveraineté sur leur corps. Un peu tombé dans l’oubli, ce symbole fort de la lutte féministe est aujourd’hui remis en question, au profit d’une contraception sans danger et d’une responsabilité partagée avec les hommes.

On associe généralement l’histoire de la pilule contraceptive à deux lois phares : celles portées respectivement par Lucien Neuwirth en 1967 et Simone Veil en 1974. Pourtant, 1972 est bien la véritable année de libéralisation de son accès car c’est de mars que datent les derniers décrets d’application de la loi Neuwirth. Il aura fallu cinq années pour que la libéralisation annoncée devienne réalité, pour que les femmes puissent enfin maîtriser leur fécondité. Cinq années pour que la société française connaisse une formidable révolution culturelle et sociétale, aujourd’hui un peu tombée dans l’oubli. La pilule permet en effet de rompre avec des siècles de contraception incertaine et essentiellement portée par des hommes recourant soit au coït interrompu, soit au préservatif.

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Des pistes pour protéger les enfants des violences sexuelles

La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) préconise notamment que les médecins aient une obligation claire de signaler leurs soupçons et que toutes les victimes aient accès à des soins spécialisés en psychotrauma.

« L’urgence » est de venir en aide aux 160.000 enfants victimes chaque année de violences sexuelles, selon la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) qui appelle à changer en profondeur le fonctionnement d’institutions pour construire une « culture de la protection ».

Créée par le gouvernement, la Ciivise, dont les travaux commencés il y a un an continuent jusqu’en 2023, publie à mi-parcours ses « conclusions intermédiaires », avec vingt préconisations sur quatre axes : le repérage des enfants victimes, le traitement judiciaire des violences sexuelles, la réparation notamment par le soin et la prévention.

Médecin, enseignant, juge des enfants : tout professionnel en lien avec l’enfant devrait lui poser la question de l’existence de violences sexuelle, sans attendre que l’enfant en parle de lui-même. Et les signaler en cas de soupçon. Les médecins, particulièrement bien placés pour les détecter, ne sont à l’origine que de 5 % des signalements, relève le rapport.

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