
— Par Professeur Didier Sicard —
La pandémie de Covid-19 n’est pas la première à trouver son origine dans la transmission d’un virus de l’animal à l’homme. En favorisant une meilleure connaissance de cette chaîne de transmission, la recherche scientifique pourrait contribuer à prévenir de telles catastrophes. Alors que nous sommes confrontés à une pandémie mondiale terrifiante, comment expliquer qu’on laisse la recherche du point de départ de celle-ci à l’arrière-plan ? Cet oubli pourrait donner le sentiment que cette origine est anecdotique, alors qu’il en va de notre survie. De façon étrange, la recherche scientifique s’est polarisée de façon quasi exclusive toutes ces dernières années sur la biologie moléculaire, les médicaments et les vaccins, laissant dans l’ombre avec une forme d’indifférence la recherche sur les facteurs de transmission des maladies infectieuses de l’animal à l’homme. Or toutes les crises sanitaires de nature infectieuse ont peu ou prou pour origine un vecteur animal qui sert de réservoir ou d’hôte intermédiaire. Tant que ce réservoir est enclos ou marginal, tant que les hommes n’ont pas de contacts directs avec lui, la transmission reste rare, voire inexistante.

Ce matin 6 avril, la « Lettre d’Intérieur », lue sur France Inter par Augustin Trapenard, était celle de Christiane Taubira.
«La promiscuité induite par la surpopulation carcérale ne permet pas aux détenus (…) de respecter les règles de distanciation sociale», indique le tribunal administratif de la Martinique.
Coronavirus : voici comment utiliser la nouvelle attestation numérique de déplacement lors du confinement, disponible sur mobile ce matin
Si personne, quoiqu’on dise, ne peut prédire le rythme ni même l’ampleur finale de l’expansion du Covid 19 chez nous, il est juste de proclamer que l’hécatombe n’est pas fatale. Non pour tirer argument de sa vitesse apparemment moins grande pour le moment ici que sous d’autres cieux pour relâcher une vigilance bien insuffisante, mais au contraire, pour mettre à profit notre position dans une sorte d’ œil du cyclone pour s’armer et faire face.
Une situation surréaliste dans 169 pays sur 189 en tout !
Qu’adviendra-t-il quand nous serons enfin autorisés à remettre le nez dehors ? Entre les craintes de convulsions sociales et l’espoir d’une crise salutaire, l’avenir se dessine aujourd’hui.
Compte tenu de la progression de l’épidémie de Covid-19, le retour en classe des élèves pourrait survenir plus tard que prévu, a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur BFMTV.
Monsieur le Président,
La cuisson des aliments détruit-elle le virus ? Peut-on manger les fruits et légumes crus sans risques ? Doit-on aussi nettoyer les emballages ? Le vinaigre blanc est-il efficace ? Comment nettoyer des surfaces potentiellement contaminées ? L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) propose des réponses basées sur des données scientifiques.
Vous avez réservé un voyage à forfait et il a été annulé ou bien vous ne souhaitez plus partir ? Comment reporter votre séjour ? Alors que des mesures restrictives de déplacement ont été adoptées pour éviter la propagation du Coronavirus, vous êtes nombreux à vous demander quels sont vos recours.
Le ministre de l’Intérieur, qui confirme que les contrôles seront renforcés pour éviter des départs en vacances, fait le point sur le confinement en vigueur depuis le 17 mars
Edouard Philippe et Olivier Véran s’expliquent devant l’Assemblée cet après-midi (LCI – Le Figaro)
Un décret, publié mercredi au journal officiel, autorise plusieurs territoires ultramarins à recruter des médecins, dentistes, sages-femmes et pharmaciens ayant des diplômes hors Union européenne, pour faire face à des pénuries récurrentes de personnels en outre-mer et surtout lutter contre l’épidémie de Coronavirus.
Nos observations et réflexions nous conduisent à penser que nous sommes passés aujourd’hui à une autre phase de l’épidémie qui affecte notre peuple. Les contaminations au coronavirus ne sont plus exogènes, c’est-à-dire contactés par des personnes venues de l’extérieur (touristes, croisiéristes, visiteurs occasionnels). Aujourd’hui, avec le développement du virus dans notre pays, elles sont endogènes : ce sont des Martiniquais qui contaminent d’autres martiniquais. Le virus Covid-19 est extrêmement contagieux et la contamination gagne chaque jour du terrain dans notre pays.
Philippe Pierre-Charles a lancé cette pétition adressée aux autorités de Martinique
Pointe-à-Pitre le 30 mars 2020.
Des dérogations au confinement sont possibles pour les personnes souffrant de maladies chroniques et qui nécessitent des soins réguliers. Mais que faire, par exemple, quand on a cassé ses lunettes ?
Pourquoi l’avoir annoncé le week-end dernier, et l’avoir repoussée autour du 10 avril ? Le 20 mars, c’était vendredi, il y a 10 jours maintenant, Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, expliquait que le pic épidémique en France était attendu d’ici 5 à 8 jours, c’est-à-dire ce week-end, celui dont nous sortons tout juste. Ce discours a été largement repris dans les médias, jusqu’à vendredi dernier où le Premier Ministre, Édouard Philippe, expliquait que « le sommet de la vague est prévu pour la fin de la semaine prochaine », soit selon plusieurs experts, entre le 5 et le 15 avril.
Le tribunal administratif de Basse-Terre justifie notamment sa décision par la faiblesse du système de santé local
On nous l’avait cependant annoncé bien longtemps à l’avance ; on nous avait fait suivre sur la carte sa marche rapide et menaçante. Le fléau voyageur n’était plus séparé de nous que par cette mer étroite qui nous ramène et nous remporte, avec la mobilité de ses flots, nos rois rétablis ou déchus. Et pourtant, ce voisinage nous inquiétait moins que ne l’avaient d’abord fait les récits venus des pays lointains, doublement terribles par la distance et par la nouveauté. Tout notre effroi s’était usé sur les premières descriptions de ses ravages, sur les premiers dénombrements de ses victimes. Car le Parisien ne peut pas avoir peur longtemps du mal qu’il ne voit pas, lui qui s’habitue si facilement à ses misères. Et puis, quoi qu’on veuille lui dire, il a foi dans la salubrité de sa ville natale, dans l’air suave et pur que l’on respire depuis l’Estrapade jusqu’à la rue du Rocher, dans la limpidité des eaux que roule la Seine enflée par d’innombrables égouts, dans les émanations bienfaisantes des ruisseaux qui parcourent nos rues.
« Le Masque et la Plume », fidèle sur France-Inter au rendez-vous du dimanche soir, fidèle depuis plus de soixante ans à ses auditeurs, fidèle et précieux en cette période où nous sommes, par la méchanceté d’un méchant virus, interdits de cinémas, de théâtres et de librairies, « Le Masque et la Plume » émission diffusée sous l’égide de Jérôme Garcin depuis 1989, a eu l’heureuse idée de nous parler aujourd’hui littérature.