Catégorie : Santé

Coronavirus : intermittents, aide aux séries annulées… les annonces de Macron pour la culture

Le chef de l’État s’est entretenu ce mercredi matin avec des représentants de ce secteur en crise à cause de l’épidémie de Covid-19.

L’Elysée avait promis de premières orientations d’un « plan pour la culture » que « le gouvernement sera amené à mettre en œuvre rapidement ». Emmanuel Macron a dévoilé ce mercredi plusieurs mesures pour soutenir ce secteur très pénalisé par la crise sanitaire du coronavirus.

Tous les spectacles, concerts et séances de cinéma sont en effet annulés depuis début mars et les différentes salles doivent rester fermées pendant une durée encore indéterminée, contrairement aux commerces qui peuvent rouvrir lundi.

Aide au chômage prolongée pour les intermittents

Les intermittents du spectacle, qui craignaient pour beaucoup d’être sans ressources et radiés de Pôle emploi, peuvent un peu souffler. « Beaucoup ne pourront pas faire leurs heures. Je veux qu’on s’engage à ce qu’artistes et techniciens intermittents soient prolongés jusqu’à fin août 2021 », a indiqué Emmanuel Macron, alors qu’ils revendiquaient l’instauration d’une « année blanche » en prolongeant de 12 mois les droits à l’assurance chômage.

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Mardi, Franck Riester avait déjà annoncé travailler sur un tel dispositif de protection pour l’été.

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L’eau en Martinique, la situation au mercredi 6 mai

La plainte des abonnés d’Odyssi

Exaspérés par les coupures d’eau récurrentes, ils attaquent l’opérateur chargé notamment de la distribution dans le centre de l’île, par la voie d’un référé heure à heure devant le tribunal judiciaire.

Ils avaient prévenu, de guerre lasse. Réunis en collectifs, de nombreux abonnés d’Odyssi (environ 160 personnes), des Lamentinois en grande partie, ont décidé d’attaquer leur fournisseur d’eau. C’est ce mercredi matin, 6 mai 2020, à dix heures, que leur requête, un référé heure à heure, devrait être examiné par le tribunal judiciaire. 

Sept avocats — Me Ludovic Romain, Me Fabrice Merida, Me Nathalie Nadir, Me Georges-Emmanuel Germany, Me Alban-Kevin Auteville, Me Louis-Philippe Sutty, Me Alik Labejof-Lordinot — ont été saisis pour mener à bien cette action collective. Ils ont fait délivrer l’assignation par un huissier ce mardi 5 mai au siège d’Odyssi. 

Pour les requérants, il s’agit purement et simplement de faire respecter le contrat les liant à l’opérateur. Ils ont choisi une procédure d’urgence car certains habitants sont privés d’eau depuis au moins une dizaine de jours. Une aberration en pleine période de confinement, une absence d’eau qui ne permet pas le respect de certains gestes barrière simples, comme le lavage de mains.

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Déconfinement: les élus de Guadeloupe votent une reprise de l’école en septembre

Les élus de Guadeloupe s’opposent à un retour des élèves en établissement scolaire le 11 mai prochain comme annoncé par le gouvernement.

Les élus de Guadeloupe ont voté lundi une motion favorable à la reprise de l’école en septembre, plutôt qu’à partir du 11 mai comme le prévoit le plan de déconfinement voulu par le gouvernement.

Ce sont « 29 maires » (sur 32), « la présidente du département, le président de région », qui s’opposent « à un retour des élèves en établissement scolaire le 11 mai prochain comme annoncé par le gouvernement, tout en prenant en compte la volonté de certaines collectivités qui seraient prêtes pour une rentrée avancée », selon la motion votée par les élus, réunis en conférence territoriale.

Des voix discordantes

Seules quelques voix discordantes se sont élevées pour mentionner un nécessaire retour à l’école, à condition que les conditions sanitaires soient respectées. Du côté de l’Etat, le recteur Mostafa Fourar, a fait valoir que le « droit à l’éducation », tout comme « la santé des élèves et des personnels » n’étaient pas antinomiques.

Il a de plus relevé que les « violences intrafamiliales avaient augmenté de 30% », et que l’année serait « incomplète » pour les élèves, déjà privés d’école plusieurs semaines durant la contestation contre la réforme des retraites.

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Coronavirus : les intermittents du spectacle bénéficieront d’un dispositif de protection pendant l’été, assure Franck Riester

Le ministre de la culture n’a cependant pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament.

Durement touché par les mesures de confinement, le secteur de la culture attend des réponses de son ministre, Franck Riester. Mardi 5 mai au matin, ce dernier a assuré être en train de travailler à un dispositif de protection des intermittents du spectacle durant les mois d’été.

Interrogé par un auditeur au micro d’Europe 1, le locataire de la rue de Valois a réfuté rester inactif, alors qu’Emmanuel Macron doit annoncer des mesures pour le monde de la culture mercredi.

« Nous avons pris dans l’urgence la décision de repousser de trois mois le délai pour regarder le nombre d’heures obtenues par les intermittents du spectacle pour bénéficier de leur régime d’assurance-chômage et de leur protection sociale. »

 Lire aussi  « Monsieur le Président, cet oubli de l’art et de la culture, réparez-le ! »

Mais Franck Riester n’a pas encore tranché sur l’éventualité de leur accorder l’« année blanche » qu’ils réclament, c’est-à-dire une mise à zéro des compteurs sur le décompte des droits. « Nous travaillons avec la ministre du travail, Muriel Pénicaud, et le gouvernement à prolonger les dispositifs pour que, notamment pendant l’été, les intermittents du spectacle ne soient pas pénalisés », a-t-il poursuivi. 

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Coronavirus : en Guadeloupe, la double peine des communes privées d’eau potable

Dans un archipel au système de santé déjà affaibli, plusieurs communes sont régulièrement privées d’eau, parfois plusieurs jours d’affilée.

— Par Olivier Lancien —

Le coronavirus en outre-mer (6/6). La Guadeloupe espère pouvoir sortir du confinement le 11 mai. Les services de l’Etat et l’Agence régionale de santé (ARS) le martèlent tous les jours : si le nombre d’hospitalisations flambe, pas question d’envisager le premier palier d’un retour à la normale dans l’archipel. Au dernier point épidémiologique en milieu hospitalier, dimanche 3 mai, 152 personnes avaient été prises en charge depuis le début de l’épidémie, auxquelles s’ajoutent 38 à Saint-Martin et 6 à Saint-Barthélemy. Sur la dernière semaine, un seul patient, en détresse respiratoire, a été admis au centre hospitalier universitaire (CHU) de la Guadeloupe. Une lueur d’espoir.

Malgré tout, le virus continue à circuler dans l’île, comme le souligne le dernier point hebdomadaire de Santé publique France. Le directeur du CHU de la Guadeloupe, Gérard Cotellon, s’est félicité de la réponse mise en place pour lutter contre l’épidémie. Le système de santé est monté en puissance avec l’activation du plan blanc élargi, qui prévoit la collaboration de tous les établissements hospitaliers de l’archipel, publics et privés.

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Sur la mer, au temps du coronavirus

Les croisières sur la sellette

Les parlementaires américains s’interrogent sur la gestion de la crise « Covid-19 », concernant la Croisière Carnival, mais plus largement sur la propagation du virus dans la Caraïbe.

Les compagnies de croisière sont-elles responsables de la propagation du coronavirus dans la Caraïbe ? C’est la question que le Congrès américain se pose. La puissante Commission du Transport et des Infrastructures de la Chambre des Représentants a annoncé l’ouverture d’une enquête. Les parlementaires s’intéressent à la gestion de l’épidémie sur les paquebots de « Carnival Corporation », numéro un mondial de la croisière.

Des paquebots encore en quarantaine

Le géant américain, dont le siège social est à Miami, est propriétaire de 104 paquebots qui opèrent sous 10 marques différentes. Parmi les plus connues, « Carnival Cruise, Costa, Seabourn, Princess. »

L’un des bâtiments de cette compagnie, le « Diamond Princess », a constitué en février le plus important foyer de Covid-19 hors de Chine, avec plusieurs centaines de passagers contaminés. La direction de Carnival a essuyé de sévères critiques sur les mesures, ou plutôt l’absence de mesures, mises en œuvre pour préserver la santé des passagers et de l’équipage.

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La Martinique, par le petit bout de la lorgnette

— par Janine Bailly —

Un drôle de 5 mai 2020 à la Martinique, et… des histoires d’eaux !

« En mai, fais ce qu’il te plaît », prétendait l’adage populaire, qui ne semble hélas ! plus avoir désormais raison d’être, le métaphorique « En avril, ne te découvre pas d’un fil » me paraissant davantage à l’ordre du jour ! 

Des craintes diverses liées à l’épidémie

Les craintes, justifiées ou non, se font jour à la Martinique, crainte d’un déconfinement qui ne serait pas vraiment préparé, crainte de voir se rouvrir prématurément les écoles, crainte de manquer du nécessaire — alors même que des annonces sont entendues dans certains supermarchés, qui rassurent sur leurs capacités d’approvisionnement — crainte de manquer de gaz pour la cuisine, crainte de ne pas trouver de masques en suffisance… Ce dernier sujet révélant nos inégalités car, si dans les files longues qui patientent aux portes des grandes surfaces chacun ou presque s’avance masqué, il est des enseignes plus populaires devant lesquelles les porteurs de masques se font rares, si ce n’est inexistants. Crainte que les prix ne « flambent », crainte que les voyageurs arrivant ne respectent pas la quarantaine… Et comme dans le reste du monde, des rumeurs fondées ou non courent sur de supposées rétentions par certains de cet accessoire : le masque vivement recommandé ou bientôt obligatoire ; des accusations fleurissent sur des « profiteurs de guerre » qui s’enrichiraient aux dépens des autres… tandis que couturières et petites mains bénévoles s’affairent courageusement à la fabrication de protections de tissu, à l’efficacité plus ou moins certaine, et que les acheteuses se sont déplacées, comme une file d’industrieuses fourmis, vers les magasins de textiles !

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En Martinique, la crainte d’un déconfinement sans préparation ni moyens

Le collectif Martinique contre le Covid-19, composé de syndicats de la santé, considère que les directives nationales ne peuvent pas s’appliquer intégralement sur le territoire et préconise la généralisation du port du masque sur l’île.

— Par Hervé Brival —

En Martinique, la perspective du déconfinement suscite autant d’espoir que d’appréhension au sein de la population. Selon le dernier bilan de l’agence régionale de santé (ARS), dimanche 3 mai, le département comptait 181 cas confirmés, dont cinq en réanimation, et quatorze décès sont à déplorer depuis le début de l’épidémie. Dans l’île, on craint les conséquences d’une sortie de confinement sans une véritable préparation et sans moyens. En attendant, on s’organise.

Après sept semaines de confinement, pendant lesquelles l’économie de l’île a tourné au ralenti, s’il y a un secteur qui ne souffre pas de cette épidémie, c’est bien celui de la grande distribution. Il faut s’armer de patience dans les longues files d’attente qui serpentent devant les différentes enseignes de l’île. Alors qu’il n’y a jamais eu de rupture dans le ravitaillement des grandes surfaces et que l’industrie locale peut – même modestement – compenser l’absence de tel ou tel produit dans les rayons.

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Un point de vue argumenté sur la situation épidémique

À la recherche de solutions

Je ne relaie pas ces articles pour affirmer une quelconque prise de position qui serait mienne. La situation est grave, complexe, et nous y perdons notre latin ! Il ne doit pas être bien facile à l’heure présente de prendre des décisions qui soient justes, utiles, et sans danger. Je n’envie pas les responsables, qui ne s’attendaient pas à être confrontés à ce genre de fléau, qui doivent néanmoins trouver dans l’urgence des solutions, savoir comment réagir au mieux, tenter d’endiguer l’épidémie, sauvegarder nos vies, sauvegarder la culture et  l’économie, assurer enfin l’avenir des jeunes générations… Je vis à la Martinique, où le virus progresse petit pas après petit pas, mais l’ensemble de ma famille réside dans le Grand Est où il s’est imposé dans toute sa férocité après y avoir pris pied, et c’est sans doute la raison pour laquelle les témoignages qui suivent m’ont plus que d’autres interpellée… (Janine Bailly)

« Je ne fais plus du tout confiance à ce gouvernement »

Mais…« Je continue à garder ma confiance dans le président ».

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Jane Goodall : « Prenons conscience que la pandémie est liée à notre manque de respect pour le monde naturel »

— Par Jane Goodall —

Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».

, Tribune.,  Le monde est confronté aujourd’hui à des défis sans précédent. Au moment où j’écris, le Covid-19 a infecté plus de 3 millions de personnes à travers le monde, et au 29 avril, 218 386 personnes en sont mortes.

, Actuellement, les personnes dans la plupart des pays sont confinées chez elles (seules ou en famille), elles ont adopté des mesures d’éloignement sanitaire et réduisent au minimum leurs sorties. Certaines entreprises ont totalement fermé, d’autres maintiennent leurs activités en télétravail, et tandis que certaines personnes sont en activité partielle, des milliers d’individus à travers le monde ont perdu leur travail. Le coût économique de tout cela est déjà catastrophique.

, Nous suivons les actualités et prions pour que le confinement se termine de pays en pays, après que le pic d’infection et de mortalité est atteint et que la courbe épidémique baisse graduellement. Cela s’est déjà produit en Chine, où le coronavirus est apparu, grâce aux mesures strictes prises par le gouvernement chinois.

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Covid-19 Riposte

Actions pour soutenir les médias, améliorer l’accès à l’information, et tirer parti des technologies numériques dans la lutte contre la pandémie
Les médias libres et professionnels, le droit à l’accès à l’information, ainsi que les technologies numériques jouent un rôle essentiel dans la lutte mondiale contre la pandémie de COVID-19.

En tant qu’agence des Nations Unies ayant pour mandat spécifique de promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image », l’UNESCO se félicite des efforts immenses déployés par les communautés de la communication et de l’information afin de faire face à la crise actuelle du COVID-19, notamment en :

partageant des informations vitales, en démystifiant la désinformation,
garantissant le droit fondamental à l’information,
tirant parti de l’utilisation des médias d’intérêt public, des TIC et des REL pour les formations en ligne, ainsi qu’en connectant les gens en ligne.

L’UNESCO suit également de près l’impact de cette crise sur la liberté des médias, la sécurité des journalistes, ainsi que sur le droit fondamental à l’accès à l’information.

En réponse immédiate aux défis sans précédent pour les secteurs des médias et des technologies numériques, l’UNESCO a créé un « centre de ressources » regroupant une sélection de réponses au COVID-19.

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« Je suis le Covid » : des psychiatres face aux « pathologies du confinement »

« Je suis le Covid » : depuis le confinement, des psychiatres de Seine-Saint-Denis voient arriver à l’hôpital des jeunes sans antécédents atteints de « bouffées délirantes aiguës », des profils auxquels ces soignants « ne s’attendaient pas du tout ».

Il y a ceux qui clament « avoir trouvé le traitement contre le coronavirus », ceux qui pensent que « tout est de leur faute », ceux qui « partent dans des délires messianiques ». Et ceux qui affirment carrément « être le virus ».

« En psychiatrie, on appelle cela un +coup de tonnerre dans un ciel bleu+ : il s’agit de gens qui fonctionnaient très bien et décompensent tout d’un coup. Leurs proches expliquent ne plus les reconnaître », décrit Marie-Christine Beaucousin, chef d’un des 18 pôles à l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, qui couvre 80% de la Seine-Saint-Denis, département d’Ile-de-France parmi les plus touchés par l’épidémie.

Fin mars, l’hôpital s’est totalement réorganisé pour éviter la propagation du virus. Le pôle d’Aubervilliers, dirigé par le docteur Beaucousin, est devenu une unité « sas » où sont accueillis des patients pendant 5 à 7 jours, le temps de s’assurer qu’il ne sont pas contaminés.

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AlloCovid : un nouvel assistant vocal pour diagnostiquer le Covid-19

Lancé le 27 avril par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Université de Paris, le numéro de téléphone 0 806 800 540 permet de dialoguer avec un robot doté d’intelligence artificielle et de savoir, en fonction des symptômes décrits, si l’on est susceptible d’être porteur du virus Covid-19. Une orientation médicale adaptée est alors proposée. La plateforme téléphonique permet également d’identifier les foyers de propagation de l’épidémie en se basant sur le code postal de l’appelant.

Comment ça marche ?

Vous composez le 0 806 800 540 (prix d’un appel local), c’est un robot qui vous répond et vous pose des questions comme « Avez-vous de la fièvre ? », « Avez-vous des difficultés à manger ou à boire ? », « Avez-vous une toux persistante ? », « Avez-vous des problèmes respiratoires ? » auxquelles vous répondez par « oui » ou par « non ».

En fonction de la réponse, le robot peut demander des relevés de température ou des compléments d’information.

En analysant les réponses données, le robot doté d’intelligence artificielle va vous orienter, en trois minutes en moyenne, vers la solution médicale appropriée aux symptômes décrits : appeler le 15 sans tarder, contacter votre médecin traitant ou rester confiné chez vous en protégeant vos proches.

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Pas de bel été au Théâtre du peuple !

Le Théâtre du Peuple de Bussang annule sa saison estivale

L’équipe du Théâtre : 

« Nous travaillons chaque jour afin de trouver des solutions pour nous permettre d’honorer les engagements pris auprès de nos salariés de la saison d’été (intermittents et saisonniers) et nous espérons être en mesure de rouvrir à l’automne, de quelque manière que ce soit. Nous tenions enfin à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien. Prenez soin de vous, nous avons hâte de vous retrouver à Bussang. »

Maurice Pottecher (créateur du théâtre), Le Diable marchand de goutte, 1895

« Maintenant le silence est retombé sur l’enclos, le théâtre de bois et de feuillages a remisé pour un an ses portants rustiques (…).
Mais au-dessus de la vision effacée, l’idée reste ; elle couve sous la cendre d’un foyer éteint : elle attend un nouveau souffle qui la fasse jaillir en brillantes étincelles.
Le Théâtre du Peuple est rentré (…) sous la terre à la façon du grain que le semeur confie au sol dans cette saison recueillie pour que l’été prochain en lève la moisson ; il renaîtra, il portera sa récolte. 

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À cause du coronavirus, ces ados ont dû traverser l’Atlantique à la voile pour rentrer chez eux

Ils devaient participer à une croisière pédagogique dans les Caraïbes, puis revenir en Europe en avion. Ces 25 jeunes Néerlandais ont finalement dû traverser l’Atlantique à la voile pour pouvoir rentrer chez eux, aux Pays-Bas.

C’est une traversée de l’Atlantique un peu particulière. Vingt-cinq adolescents néerlandais ont été contraints de changer leurs plans et de traverser l’Atlantique en voilier, à cause de la pandémie de coronavirus.

Imaginez partir à 25 ados, 12 membres d’équipage et trois professeurs pour une croisière pédagogique. Et, une fois dans les Caraïbes, s’y retrouver tous bloqués et devoir changer ses plans à cause d’une pandémie inédite. C’est ce qui est arrivé à ces 25 jeunes Néerlandais.

Un retour impossible par les airs

À leur arrivée dans les Caraïbes, les élèves ont appris que leur voyage allait prendre un autre tournant. Ils n’allaient pas pouvoir aller à Cuba pour prendre l’avion et rentrer en Europe, comme prévu. Alors que faire ?Christophe Meijer, le directeur de Masterskip, la société qui a organisé le voyage, explique au média américain CNN : « Nous avons décidé que la meilleure solution pour les élèves était de rentrer aux Pays-Bas en bateau, plutôt que de rester dans les Caraïbes où la situation était incertaine. »

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Coronavirus : « Et si nous faisions la classe dehors ? »

 — Tribune —

Le 11 mai, les enfants auront vécu confinés deux mois. Deux mois à manquer d’air et d’espace pour la plupart d’entre eux, deux mois aussi à regarder les écrans plus que d’ordinaire. Ils étaient déjà trop sédentaires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les voilà maintenant quasi immobiles : en France, parcs, forêts et espaces verts en général ont été interdits d’accès pendant le confinement.

Il était pourtant possible de faire autrement. Ailleurs, comme en Autriche, tous ces espaces sont restés ouverts. Pour les enfants, principalement.

Pourquoi donc vouloir les remettre à l’intérieur des classes à partir du 11 mai, quand élèves et enseignants auront passé toutes ces journées enfermés ? Comment imaginer qu’ils pourraient se réjouir d’une telle perspective ? Parmi les quelque 16 millions d’enfants et leurs parents, et le million de professeurs, beaucoup ne semblent pas avoir envie de retourner dans des salles closes, autant nids à microbes que continuité du confinement.

Promiscuité ou lien avec la nature

Et si une autre solution existait ? Qui n’impliquerait pas la poursuite du confinement, mais l’usage de nouveaux espaces d’enseignement ? Les établissements scolaires ne disposent souvent pas d’espaces suffisants à l’intérieur pour permettre le respect des distances minimales recommandées.

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Coronavirus : pourquoi une deuxième vague épidémique semble inévitable après le déconfinement

Si les débats font rage sur la meilleure façon d’enrayer la propagation du virus quand les déplacements seront à nouveau autorisés, il paraît impossible d’échapper à un rebond des contaminations.

A moins de deux semaines du 11 mai, de nombreux Français trépignent à l’idée de sortir de leur long confinement et de connaître les modalités de leur liberté de déplacement bientôt retrouvée. La crainte du coronavirus n’a pas disparu pour autant et la perspective du déconfinement fait naître de nouvelles craintes : comment se protéger du virus quand les écoles auront rouvert et que les habitants des villes devront reprendre les transports en commun ? Risque-t-on de relancer l’épidémie après tant d’efforts pour l’enrayer ?

>> Coronavirus : suivez les dernières informations sur l’épidémie dans notre direct

Si la réponse à cette dernière question dépendra des mesures mises en place après le 11 mai, et du plan présenté par le gouvernement mardi 28 avril, une chose est sûre : la deuxième vague de contaminations pourra être plus ou moins forte que la première, mais elle aura forcément lieu. Franceinfo vous explique pourquoi.

Parce que le confinement est efficace

Si le nombre de contaminations repart à la hausse après le 11 mai, ce sera tout d’abord, paradoxalement, une preuve de l’efficacité du confinement de près de deux mois qui viendra de s’achever.

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 Infléchir au plus vite la politique de protection

* Lettre ouverte à Mr le Préfet et Mr le DGARS (État) ; Mr le Président du CE de la CTM ; Mr le Président de l’Association des maires (collectivités)

— Par Christian Ursulet, directeur général honoraire de l’ARS —

Afin de gagner du temps dans cette situation de crise épidémique, je m’adresse à vous par ce moyen* afin d’apporter, si possible, une modeste contribution à notre lutte dont je n’ignore aucune des difficultés dans le contexte martiniquais. Je me réfère pour me permettre cette démarche à 10 ans de gestion de crises multiples (cyclone Dean, H1N1, séisme, Haïti, dengue et chikungunya, volet sanitaire de 2009 etc.).
Les conditions de succès dans la gestion de crises importantes que nous avons apprises d’expérience, les préfets successifs et moi-même sont :
1) Le pilotage coordonné au niveau préfecture-État des principaux décideurs (préfet, DGARS, CTM, Association des maires), s’appuyant sur un COPIL (comité de pilotage) technique quasi quotidien ;
2) La mise en place dès le départ d’un Comité scientifique indépendant des autorités politico-administratives ;
3) L’anticipation des mesures incontournables à prendre au vu des données épidémiologiques par tous les moyens possibles ;
4) L’autonomie dans la résolution des difficultés spécifiques à notre situation, quand bien même la solidarité nationale serait essentielle ;
5) L’implication totale et coordonnée des équipes de terrain des administrations d’État compétentes, des municipalités et des professionnels de santé ;
6) La communication quotidienne, transparente et sincère, mettant à disposition de la population toutes les informations disponibles, y compris les erreurs, les incertitudes ou les carences en tout genre, destinée plus à indiquer les actions en cours et le chemin suivi qu’à rassurer coûte que coûte en sacrifiant parfois bon sens et intelligence.

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Coronavirus ou comment repenser notre temps

Par Marcel Luccin —

Le coronavirus focalise l’attention parce qu’il tue, bouleverse les habitudes, fragilise les convictions, met à mal le système économique, menace nos organismes, remet en cause les vérités établies. En effet, il s’agit bien d’un événement majeur qui génère de multiples interrogations mais entre autre, révèle le rôle salvateur de l’État-providence. Quant au confinement dont la durée est à la fois proche et lointaine, c’est probablement l’occasion de se libérer de l’emprise de la rentabilité à tout prix et des planifications souvent hasardeuses. En outre, le coronavirus en tant que révélateur primordial met en évidence l’augmentation de la consommation d’un surplus d’informations à la fois vraies et contradictoires, sans oublier les réseaux sociaux qui multiplient les sources de confidences et propagent des prophéties en tout genre.

Quoi qu’il en soit, cette épidémie offre à ceux qui le veulent l’occasion de sortir de leurs bulles sécurisées et de rompre avec les pièges de la routine devenue aliénante. C’est à l’évidence une discontinuité profitable aux analyses approfondies, à l’adoption d’un nouvel état d’esprit et à l’avènement de relations interpersonnelles plus apaisées.

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Un scénario démocratique pour le « monde d’après »

Monsieur le Président de la République,

Dans votre dernière allocution, vous déclariez : « Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies. Et nous réinventer. Moi le premier. »

Nous les premiers, citoyens, associations, maires, présidents de régions et de départements, élus locaux, syndicats, entreprises, gilets jaunes, acteurs de la transition écologique, sociale et démocratique… sommes prêts à dessiner ensemble un chemin qui tire « toutes les leçons de cette crise ».

Nous souhaitons que ne soient pas refaites les erreurs du passé. Oui, l’urgence de la sauvegarde des emplois nous impose de réagir vite. Nous le comprenons. Mais, puisque les mesures pour sortir de la crise impacteront durablement les choix politiques à opérer, les investissements qu’elles nécessitent ne peuvent se décider sans concertation, discutés en trois jours dans un Parlement vidé de ses membres où trois représentants LREM possèdent à eux seuls la majorité absolue. Nous regrettons notamment votre décision de ne pas poser de conditions environnementales et sociales sérieuses à l’octroi de 20 milliards d’euros à la relance d’industries comme l’aviation et l’automobile, contrairement au Danemark, l’Autriche ou encore la Finlande.

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« Laisser les parents seuls est un message extrêmement cruel »

Lettre adressée à Maurice Bonté, Président de l’Association des maires de Martinique

Par  Barbara Jean-Elie —

Nous avons pris connaissance de la déclaration du président de la CTM à propos de la réouverture des collèges et des lycées à partir du 11 mai.

Nous avons aussi pris connaissance de la déclaration du maire du Prêcheur, concernant la même réouverture de l’école de sa commune.

Nous comprenons de ces prises de position que la Martinique s’achemine vers le maintien de la fermeture totale des établissements scolaires jusqu’à la rentrée prochaine de septembre 2020.
Cette perspective nous semble problématique.

Les publications scientifiques concernant les enfants et le Covid font désormais état d’une faible contagiosité des plus jeunes.

Selon la Société Française de Pédiatrie, « au 23 mars, sur les près de 58 000 cas Italiens seulement 597 étaient des enfants et adolescents de moins de 18 ans (1 %), le taux d’hospitalisation des enfants était de 11 % (17,5 % chez les moins de 1 an et 7 % chez les plus de 7 ans). Aucun enfant n’a eu recours aux soins intensifs.

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25 avril 2020 en Europe : séparés, mais ensemble !

Révolution des œillets — Fête de la Libération

LISBONNE : Les Portugais ont célébré samedi l’anniversaire de la Révolution des œillets en chantant à leur fenêtres, contournant ainsi l’interdiction de se rassembler pour les traditionnels défilés populaires en raison de la pandémie de coronavirus

De Mário Soares, ancien président portugais, figure historique de la lutte contre la dictature : « La Révolution des œillets a mis fin à une dictature fascisante de quarante-huit longues et cruelles années qui s’était maintenue grâce à la censure et à une police politique, et qui a bloqué notre pays durant près de cinq décennies sur le plan politique, culturel, économique et social ». Le 25 avril 1974, les Portugais tournaient enfin, et de façon reconnue pacifique, la page de cette dictature, dirigée par Antonio Oliveira Salazar jusqu’en 1968, puis par Marcelo Caetano jusqu’à la chute du régime.

Ce 25 avril 2020, à 15 h, ils ont été nombreux, les Portugais, œillets rouges à la main ou saluant leurs voisins, à entonner, avant l’hymne national, la chanson « Grândola Vila Morena », symbole du coup d’État militaire qui allait mettre fin non seulement à la dictature mais aussi à treize ans de guerres coloniales.

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Coronavirus : Une première contamination au Covid-19 ne protège pas forcément d’une seconde

Pour le moment le déconfinement par « passeport immunitaire » ne se base sur rien de sérieux, avance l’Organisation mondiale de la santé

Il n’existe pas de preuve que les personnes testées positives au nouveau coronavirus soient immunisées et protégées contre une réinfection, a prévenu samedi l’OMS, estimant que la délivrance de « passeports immunitaires » risque de favoriser la propagation continue de la pandémie​. « Il n’y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises du Covid-19 et qui ont des anticorps soient prémunies contre une seconde infection », a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué.

« A la date du 24 avril 2020, aucune étude n’a évalué si la présence d’anticorps au SARS-CoV-2 confère une immunité contre une future infection par ce virus chez les humains », précise-t-elle. Certains gouvernements ont émis l’idée de délivrer des documents attestant l’immunité des personnes sur la base de tests sérologiques révélant la présence d’anticorps dans le sang, de façon à déconfiner et à permettre peu à peu leur retour au travail et la reprise de l’activité économique.

Tests sérologiques pas assez puissants

Mais l’efficacité d’une immunisation grâce aux anticorps n’est pas établie à ce stade et les données scientifiques disponibles ne permettent pas justifier l’octroi d’un « passeport immunitaire » ou d’un « certificat d’absence de risque », avertit l’OMS.

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Les indigènes d’Amazonie appellent à l’aide internationale face à la pandémie

Plusieurs chefs indigènes d’Amazonie ont appelé vendredi à l’aide internationale face à l’absence de structures, notamment médicales, qui les rend vulnérables au nouveau coronavirus, et mis en garde contre un risque d’«ethnocide», de disparition de leurs communautés.

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«Il n’y a pas de médecins dans nos communautés, il n’y a pas d’équipements de prévention face à cette pandémie (…) Il n’y a pas de soutien en matière alimentaire», a dénoncé José Gregorio Diaz Mirabal, de la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien (Coica). Lors d’une visio-conférence conjointe avec Amnesty International, ces leaders indigènes ont déploré le peu d’assistance que leur accordent les gouvernements de la région, en dépit de la propagation du covid-19.

Ils ont appelé à une «aide humanitaire internationale» afin de prévenir «un ethnocide dans tout le bassin amazonien», selon José Gregorio Diaz Mirabal. Il a en outre dénoncé le fait que les exploitants miniers et forestiers illégaux profitaient du confinement, imposé dans plusieurs de ces pays, pour agir en toute «impunité» et exposer les communautés à la contagion.

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« Les gens ont honte » : à Mayotte, la stigmatisation des malades du coronavirus conduit la population à cacher la maladie

 — Par Farida Nouar —

Sur l’archipel, 354 cas de Covid-19 sont recensés, mais les soignants remarquent que beaucoup de malades cachent la maladie par honte et de peur d’être mis à l’écart.

La préfecture de Mayotte demande de « cesser de stigmatiser les malades du Covid-19 » sur le territoire. Les personnes touchées par le virus sont mises à l’écart, ajoute la préfecture dans un communiqué. Conséquence : les malades hésitent à consulter de peur de subir le même sort, avec le risque d’accroître la propagation du virus sur l’archipel qui compte aujourd’hui 354 cas confirmés de Covid-19

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D’autres malades demandent aux soignants d’être discrets quand ils se rendent à leur domicile. « Certaines familles nous disent : ‘Il ne faut pas qu’on divulgue que la grand-mère ou le grand-père est touché’. Parce qu’il va être confiné et les voisins vont découvrir qu’il a le coronavirus. Les gens ont honte », relate Saindou Allaoui, le représentant du Syndicat national des infirmiers et infirmières libéraux à Mayotte. Les conséquences sont « dramatiques car si on ne soigne pas les patients, ils peuvent en mourir », insiste l’infirmier.

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