Catégorie : Santé

Covid-19 : Marianne Faithfull pourrait ne plus jamais chanter

La chanteuse britannique, qui a souffert d’une forme grave du Covid-19 en avril 2020, ne pourra probablement plus donner de la voix sur scène.

C’est une icône rock des sixties qui se trouve en danger après avoir contracté le coronavirus. La chanteuse britannique Marianne Faithfull, qui a souffert d’une forme grave du Covid-19 en avril 2020, a confié au journal The Guardian qu’elle ne pourrait sans doute plus jamais chanter à cause des séquelles liées à la maladie. Après avoir passé plus de trois semaines à l’hôpital au mois d’avril et avoir craint le pire pour sa vie, la chanteuse, aujourd’hui âgée de 74 ans, explique que ses « poumons ne vont toujours pas bien » et qu’elle doit prendre régulièrement de l’oxygène, confiant ne plus pouvoir actuellement chanter.

Dans cet entretien réalisé en amont de la sortie, fin avril, de son dernier album, She Walks in Beauty, enregistré en grande partie avant d’attraper le virus, elle explique s’être vue mourir : « Tout ce que je sais, c’est que j’étais dans un endroit très sombre – c’était vraisemblablement la mort. ». Bien qu’elle soit désormais hors de danger, celle qui a incarné le rock’n’roll des Swinging London aux scènes punk new-yorkaises ajoute : « Je ne pourrai peut-être plus jamais chanter, peut-être que c’est fini. » « Je

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Jambon: un rapport parlementaire déclare les nitrites indésirables

— Par AFP —

Paris – Il va falloir trancher: un rapport parlementaire présenté mercredi recommande le bannissement progressif d’ici à 2025 des nitrites, ces additifs controversés utilisés dans les charcuteries pour allonger leur durée de conservation, mais soupçonnés de favoriser l’apparition de certains cancers.

Dans leur argumentaire, les auteurs du rapport, que l’AFP a pu consulter, s’appuient sur les auditions de scientifiques, au premier rang desquels le professeur Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.  

Lors des auditions, Axel Kahn a estimé que « le fait de traiter les charcuteries aux nitrites semble être franchement corrélé » à une augmentation du caractère cancérigène de la viande, une thèse vivement contestée par les industriels. 

S’appuyant sur ces expertises, le rapport préconise en premier lieu d' »interdire l’utilisation des additifs nitrés dans la charcuterie à compter du 1er janvier 2023 pour les produits à base de viande non traités thermiquement« , comme le jambon cru, et « à compter du 1er janvier 2025 pour l’ensemble des produits de charcuterie« , dont le jambon cuit, donc. 

« Il y avait déjà un fort consensus scientifique sur le sujet des nitrites ajoutés.

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Pourquoi faut-il se faire vacciner contre la Covid-19 ?

Des médecins, des scientifiques, des professionnels de la santé des Antilles et de la Guyane lancent un appel à la vaccination

Nous, médecins, scientifiques, professionnels de la santé, nous appelons nos populations à nous protéger collectivement contre la Covid-19 en se faisant vacciner dès lors que les différents vaccins autorisés par l’Agence européenne du médicament (EMA) sont proposés et disponibles sur nos territoires.

Les derniers sondages réalisés suggèrent que seulement 56% des Français sont prêts à se faire vacciner. Cette défiance élevée est aussi retrouvée dans les populations de Guadeloupe, Martinique ou Guyane. Les raisons principalement avancées sont le doute concernant l’efficacité d’un vaccin pour lequel nous n’aurions pas suffisamment de recul (63%) et la crainte d’effets indésirables de la vaccination (46%). Si le questionnement de nos concitoyens est légitime, leurs doutes sont amplifiés de manière démesurée par un foisonnement de fausses informations circulant sur les réseaux sociaux.

Nous considérons que les bénéfices de la vaccination doivent être mesurés à l’aune des risques que fait peser la Covid-19 sur nos populations vieillissantes (25% de plus de 60 ans) et touchées par des taux de comorbidités beaucoup plus élevés que la moyenne nationale (diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale, drépanocytose, surpoids et obésité).

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Entre le doute sur le vaccin et notre mode du scrutin, il y a un lien !

— Par Franck Dedieu —

Selon une étude, les pays qui font le plus confiance aux vaccins sont ceux où le parti au pouvoir bénéficie de la plus solide base électorale. Explications.

Le vaccin et le scrutin, même combat ! Tiens, quel rapport entre donner sa voix à un candidat et présenter son épaule à une infirmière ? « Dans les pays où le parti au pouvoir bénéficie d’une solide base électorale, les citoyens se montrent les plus disposés à se faire vacciner. Inversement un déficit de légitimité démocratique crée de la défiance sanitaire » répond Paul Cébille, analyste d’opinion à l’Ifop.

Son singulier classement au niveau européen échelonne plusieurs nations en fonction des scores remportés par le gouvernement et ses alliés au premier tour des législatives. Verdict : avec 32,3 % des suffrages (LREM et Modem), Jean Castex arrive en dernière position. Les pays « les plus légitimes » – sur le plan institutionnel du moins – recueillent autour de 55 % (en Allemagne, Angela Merkel ou en Italie, Giuseppe Conte). Il suffit de superposer ce classement de la confiance politique avec celui de la défiance vaccinale, établi par BVA pour le JDD et la corrélation, comme disent les experts, saute aux yeux.

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Violences conjugales: +60% des signalements pendant le deuxième confinement

Paris – La plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes a enregistré une hausse de 60% des appels de victimes pendant le deuxième confinement par rapport à la normale, a annoncé samedi Marlène Schiappa.

« Même si (le deuxième confinement) a été moins rigoureux que le premier, on constate paradoxalement qu’il a enregistré plus de signalements« , a déclaré la ministre déléguée à la Citoyenneté dans un entretien mis en ligne sur le site du Parisien. 

« Cette hausse était de 40% au printemps dernier« , lors du premier confinement, a rappelé Mme Schiappa. 

La ministre explique cette différence par « la crise économique et sociale qui se profile » et « un niveau de tension extrêmement fort depuis cet automne avec moins de soupapes de décompression pour les gens qui devaient rester chez eux« . 

Lancée à l’automne 2018, la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr, constituée d’un site police à Guyancourt (Yvelines) et d’un site gendarmerie à Rennes, a traité « plus de 20.000 chats » en deux ans, avait indiqué Marlène Schiappa en novembre dernier. 

Ces agents, à l’écoute des victimes qui peuvent garder l’anonymat, peuvent les orienter vers un commissariat ou une brigade de gendarmerie pour un dépôt de plainte ou, en cas de refus, vers des associations spécialisées.

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Vaccination contre le Covid-19 : quel calendrier ?

La vaccination est considérée comme un axe essentiel de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Gratuite et non obligatoire, elle vient de commencer en France suivant les étapes recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS). Pourquoi se faire vacciner ? Qui est concerné ? Quel est le calendrier selon les publics ? Quelles sont les garanties de sécurité ? Service-Public.fr fait le point avec l’Assurance maladie.

Plusieurs décrets parus au Journal officiel précisent les modalités de distribution, de prescription, de dispensation et d’administration des vaccins. Lors de la conférence de presse du 7 janvier 2021, le Premier Ministre a présenté les nouvelles étapes du plan de vaccination.

Pourquoi se faire vacciner ?

Les résultats des études des candidats vaccins montrent que la vaccination permet de réduire significativement les formes graves et la mortalité due au virus.

Couplé avec les mesures barrières, le vaccin contribue à maîtriser l’impact de l’épidémie sur le long terme.

Les publics concernés et le calendrier

Dans un premier temps :

Le déploiement de la vaccination se fait progressivement avec une priorité donnée depuis le 27 décembre 2020 et tout au long du mois de janvier 2021 aux publics les plus vulnérables au virus et les plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie.

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Roselyne Bachelot : «Nous n’avons pas de visibilité» sur la réouverture des lieux culturels

Pour la ministre de la Culture, «même si c’est une souffrance», dit-elle, il serait hasardeux de rouvrir en l’absence d’«éléments objectifs scientifiques» sur les risques de contamination dans les théâtres ou cinémas.

«Nous n’avons pas de visibilité». Roselyne Bachelot l’a admis au micro de RTL, alors que les établissements culturels restent fermés jusqu’à nouvel ordre. Elle précise que l’absence de données sur le risque de transmission du virus au sein des lieux culturels freine leur réouverture. «Nous manquons d’éléments objectifs scientifiques, explique-t-elle. C’est une souffrance, je sais les sacrifices que cela représente

À LIRE AUSSI :Covid : les «lieux culturels» représentent-ils un risque sanitaire ?

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé vendredi 1er janvier que les théâtres, cinémas, etc. ne pourraient pas rouvrir le 7 janvier, date prévue pour le prochain point sur les conditions sanitaires. «À ce stade, il semble très peu probable» que les salles de spectacle, les lieux culturels, les théâtres et les cinémas, «puissent rouvrir» le 7 janvier en raison du niveau des contaminations au Covid-19, avait-il déjà prévenu mercredi 30 décembre.

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A propos de médecine et pharmacopée traditionnelles…

Par Max Dorléans, G.R.S.

La conférence donnée lundi 28 décembre au parc de Tivoli avec la sortie récente du livre de Marie-Andrée Concy « Santé verte, la médecine traditionnelle créole », est pour nous l’occasion d’inviter à sa lecture et d’aborder la problématique de la pharmacopée traditionnelle martiniquaise dans son rapport avec la médecine moderne.

Si nous sommes solidaires des initiatives visant la promotion de notre « médecine et pharmacopée traditionnelles » (MPT) et du réseau caribéen Tramil, ainsi que de leur acharnement et lutte pour exister , légitimer et valider institutionnellement leur activité à côté de la médecine allopathique, nous devons néanmoins interpeller et remettre en cause l’organisation dominante actuelle à l’échelle mondiale, du secteur de la santé et des intérêts financiers qui lui sont liés. 

Toutefois, si l’utilisation et la valorisation des pratiques et produits traditionnels s’est poursuivie et a conduit à une forme de légitimation larvée auprès des institutions de santé, notamment auprès de l’OMS, il reste qu’en dépit de leurs avancées et de leur lutte pour être reconnue, cette médecine et pharmacopée traditionnelles font face à une grande adversité qui pourrait être résumée ainsi : pot de terre contre pot de fer, ou médecine de riches contre médecine de pauvres…

Une lutte et un affrontement de fait, car même si les partisans de chacun des deux grands groupes de médecine préfèrent parler de nos jours de complémentarité plutôt que d’affrontement, la réalité est différente et saute aux yeux.

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Touche-moi !

— Par Marie-Andrée Ciprut, psychologue-écrivaine —

9 mois de frustration, 9 mois de gestation d’une interdiction qui nous pourrit l’existence et nous prive d’un élément essentiel à notre vie, voire notre survie ! Impossible de se toucher la main, de s’approcher hors des limites imposées de la « distanciation sociale » : où va notre Humanité ?…

Qui eut pensé, en faisant vœux et projets 2020, qu’on vivrait une année de peur, de mort, de solitude, de douleur sur une planète décimée par une pandémie dont nul ne pouvait prévoir l’ampleur, la dévastation, les conséquences sanitaires, économiques et sociales ?… Qui pouvait imaginer un nouveau monde peuplé de nouveaux pauvres et d’indigents faisant des kilomètres de queues pour obtenir une soupe populaire, kit de survie dans les pays les plus riches tels que la Suisse par exemple ?…

Depuis 9 mois, Covid aidant, des publicités pleuvent pour nous empêcher de fréquenter nos proches de trop près, du genre : « Si vous aimez vos proches, tenez-les à distance ! ». Nous ne pouvant même plus recevoir chez nous le nombre de convives que nous voulons. Il nous est désormais interdit – ou fortement déconseillé suivant la subtilité des injonctions !

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Fonction publique : le congé de proche aidant évolue

Agent public, vous envisagez de prendre un congé pour vous occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité ? Un décret paru au Journal officiel le 10 décembre 2020 fixe les conditions d’attribution et de renouvellement du congé de proche aidant ainsi que les modalités de son utilisation dans les trois fonctions publiques (fonction publique d’État, hospitalière et territoriale). Il précise notamment les cas de situations d’urgence pour lesquels les délais sont supprimés et les cas de reprise anticipée et de renoncement.

Ces mesures concernent les fonctionnaires titulaires et stagiaires, les agents contractuels de droit public, les magistrats de l’ordre judiciaire et de l’ordre administratif ainsi que les personnels médicaux, odontologiques et pharmaceutiques exerçant en établissement public de santé qui souhaitent bénéficier d’un congé de proche aidant pour assister une personne présentant un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité.

Les conditions et les modalités

La durée du congé est fixée à 3 mois maximum renouvelables dans la limite d’1 an sur l’ensemble de la carrière.

Le congé de proche aidant se prend :

  • pour une période continue ;
  • pour 1 ou plusieurs périodes fractionnées d’au moins 1 journée ;
  • sous la forme d’un service à temps partiel.

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La Guadeloupe démunie face au Covid-19

En Guadeloupe, lutter contre la pandémie de Covid-19 est plus difficile qu’ailleurs en France. Ce département d’Outre-mer fait face à un manque de personnel hospitalier, mais aussi à l’impossibilité d’appliquer systématiquement certains gestes barrières, l’eau courante étant régulièrement coupée dans certaines régions. Nos reporters se sont rendus dans l’île, à la rencontre des soignants et des habitants.

La Guadeloupe lutte contre la pandémie de Covid-19 avec des moyens limités. Le service de réanimation du CHU de Pointe-à-Pitre, en hypertension depuis le mois de mars 2020, a passé le pic de la deuxième vague dans la souffrance. Plus de 9 000 cas de Covid-19 ont été reportés sur ce territoire de plus de 400 000 habitants depuis le début de la crise.

À l’hôpital, c’est grâce à des réservistes sanitaires envoyés en renfort par Paris mais aussi à l’armée que 44 lits de réanimation ont pu être ouverts durant le pic, jusqu’à début novembre 2020. Aujourd’hui, il n’y a plus que 29 places en réanimation à l’hôpital, et la cantine est encore utilisée pour recevoir des patients non-Covid.

Dégâts sanitaires et économiques

Si l’île vit la crise plus difficilement, c’est aussi en raison d’un problème récurrent de coupures d’eau, plus de 60 % de l’eau potable étant perdue dans les canalisations défectueuses du système de distribution.

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Outre-mer: l’armée à la rescousse pour la campagne de vaccination

Les armées françaises vont fournir une aide logistique pour mener à bien la prochaine campagne de vaccination contre le Covid-19 dans les territoires d’Outre-mer, a annoncé vendredi soir le ministère des Armées. «A la suite d’une demande du ministère des Solidarités et de la Santé effectuée auprès du ministère des Armées, les forces armées vont fournir un appui logistique à la mise en place de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19», en assurant dans un premier temps «le transport de congélateurs très basse température» nécessaires à la conservation des vaccins vers la Martinique et la Guadeloupe, selon un communiqué.

Ces missions logistiques débuteront dimanche par le transport par avion militaire de deux congélateurs vers Fort-de-France (Martinique) et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), détaille le ministère. La France a dévoilé mercredi sa stratégie vaccinale: premières vaccinations contre le Covid-19 «dès la dernière semaine de décembre», mais pas avant «la fin du printemps» pour la population non prioritaire. «D’autres missions seront réalisées dans le cadre du déploiement de la stratégie gouvernementale» de vaccination contre le virus, conclut le communiqué, sans autre précision.

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Le Programme alimentaire mondial de l’ONU craint une « pandémie de la faim » plus grave que le Covid-19

« En raison des nombreuses guerres, du changement climatique, de l’utilisation généralisée de la faim comme arme politique et militaire, et d’une pandémie mondiale qui aggrave tout ça de façon exponentielle, 270 millions de personnes s’acheminent vers la famine », a prévenu jeudi le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial, David Beasley.

Un problème mondial, aux effets potentiellement dévastateurs. En recevant le Nobel de la paix à distance, le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est inquiété, jeudi 10 décembre, d’une « pandémie de la faim » aux conséquences, selon lui, potentiellement plus graves que l’épidémie de Covid-19

« En raison des nombreuses guerres, du changement climatique, de l’utilisation généralisée de la faim comme arme politique et militaire, et d’une pandémie mondiale qui aggrave tout ça de façon exponentielle, 270 millions de personnes s’acheminent vers la famine », a prévenu le chef du PAM, l’Américain David Beasley.

« Ne pas satisfaire leurs besoins provoquera une pandémie de la faim qui occultera l’impact du Covid-19. »

David Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial lors de la remise du prix Nobel de la paix

Fondée en 1961, la plus grande organisation humanitaire de lutte contre la faim nourrit chaque année plusieurs dizaines de millions de ventres affamés (97 millions l’an dernier) sur tous les continents.

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Covid-19 : la pandémie, « un prétexte pour restreindre les droits démocratiques » des citoyens

— Par Marie Campistron —

Usage excessif de la force, atteintes à la liberté d’expression, surveillance redoublée… Près de la moitié des États démocratiques ont mis en place des « restrictions de liberté illégales ou disproportionnées » durant la pandémie de Covid-19, selon un rapport de l’Institut international pour la démocratie publié jeudi 10 décembre.

Le constat n’étonnera personne : la démocratie a également souffert de la crise sanitaire liée au Covid-19. Un rapport de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale publié jeudi 10 décembre déplore un recul des libertés fondamentales aussi bien dans des pays autoritaires que dans de nombreuses démocraties depuis le début de la pandémie.

Si la plupart des mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire apparaissent comme « justifiées », 43 % des États démocratiques ont mis en place des « restrictions de liberté illégales, disproportionnées, illimitées dans le temps ou non nécessaires », estiment les auteurs de l’étude. « Il s’agit essentiellement de pays dont le système démocratique se montrait déjà fragile avant la pandémie », précise l’Institut basé à Stockholm. Parmi ces pays, la Malaisie, la Birmanie, l’Inde ou encore le Sri Lanka, où l’on constate un usage excessif de la force par les policiers et une montée des discriminations envers les populations musulmanes.

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Covid-19 : fin des restrictions de déplacements en Martinique mais couvre-feu à partir du 8 décembre

Week-end bleu en Martinique : multiplication des contrôles du 11 au 14 décembre

Le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles, relance l’opération « week-end bleu » à compter d’aujourd’hui (vendredi 11 décembre) et jusqu’à ce lundi 14 décembre.

Pour s’assurer du respect des nouvelles règles de sécurité sanitaire, le préfet de la Martinique relance l’opération « week-end bleu ».

Du vendredi 11 au lundi 14 décembre 2020, de nombreuses opérations de contrôle seront menées sur toute l’île par la gendarmerie et la police nationale pour assurer le respect des mesures en vigueur.

Rappel des  5 mesures :
Accès au plages interdit à partir de 19h
Rassemblement de plus de 6 personnes interdit
Port du masque obligatoire dans les zones piétonnes et les commerces
Couvre feu de 21h jusqu’à 4h
Consommation et vente d’alcool à emporter interdites sur la voie publique après 20h

*****

Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a annoncé jeudi 3 décembre au Sénat que les restrictions de circulation seraient levées à partir du 8 décembre en Martinique, mais qu’un couvre-feu serait instauré de 21h00 à 4h00, avant une possible réouverture des restaurants à partir du 15 décembre.

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La Guadeloupe touchée par une longue épidémie de dengue

— Par Simon Auffret —

Plus de mille infections au virus sont détectées chaque semaine sur l’île, qui n’a pas quitté le stade épidémique depuis plus d’un an. La lutte contre les moustiques est devenue une priorité.

La cause de l’épidémie se cache dans des endroits inattendus. Dans les coupelles soutenant des pots de fleurs, au fond d’une gouttière bouchée par la dernière tempête, dans une citerne dont le couvercle mal positionné laisse la lumière du jour éclairer un peu d’eau claire. La saison cyclonique vient de se terminer en Guadeloupe à la fin du mois d’octobre, et dans les rues de la commune de Morne-à-l’Eau, l’Aedes aegypti se régale après chaque averse. Le moustique au corps strié de blanc, responsable de la transmission du virus de la dengue, pond ses œufs sur les parois lisses de ces petits points d’eau. « Nous avons retrouvé des gîtes larvaires jusqu’au fond de gobelets à brosse à dents », remarque Lise Rosinel, chef de la brigade municipale de lutte antivectorielle (contre les maladies transmises par des vecteurs comme les insectes ou les parasites, telles que le paludisme, le chikungunya, etc.).

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«Sur cette image d’un médecin enlaçant un vieillard, l’humanité triomphe de la raison sanitaire»

— Par Damien Le Guay (*) —

La photo de ce médecin, bravant les protocoles sanitaires pour enlacer un homme qui pleure le fait de ne pas pouvoir rejoindre sa femme pour Thanksgiving, est un sursaut d’humanité dans la solitude de ces temps de pandémie, estime le philosophe Damien Le Guay.

«Pourquoi pleurez-vous?» demande le médecin – le Docteur Joseph Varon, de l’hôpital de Houston. «Je veux être avec ma femme» dit le vieux monsieur déboussolé. Nous sommes le 25 novembre dernier, jour de Thanksgiving, jour de fête aux États-Unis, jour des retrouvailles en famille pour remercier Dieu d’avoir pu prendre pied sur ce nouveau continent, s’y être installé, et de pouvoir manger avec les premiers habitants une dinde festive en guise de repas.

Tous disent, aussi, aux États-Unis «merci» pour tout ce qu’Il a donné durant l’année passé. Le vieil homme, isolé dans une unité COVID, perdu au milieu de nulle part, certain qu’il lui fallait revenir chez lui pour célébrer cette fête en famille, voulu partir. L’hôpital est nécessaire, mais la famille en ce jour particulier l’est davantage encore.

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Victimes de pesticides, vous pouvez demander une indemnisation

Les victimes professionnelles atteintes de maladies liées à une exposition aux pesticides peuvent désormais demander une indemnisation. Le fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP) nouvellement créé permet une meilleure reconnaissance de ces maladies professionnelles. Il indemnise les agriculteurs mais aussi les enfants ayant été exposés aux pesticides avant la naissance. Les exploitants agricoles retraités avant 2002 sont aussi concernés. Un décret est paru au Journal officiel le 29 novembre 2020 en application de la loi de finances de la sécurité sociale pour 2020. Service-Public.fr vous explique.

Qui est concerné ?

Le fonds indemnise les salariés du régime général et les travailleurs agricoles atteints d’une maladie d’origine professionnelle liée à une exposition aux pesticides. Il verse également, au titre de la solidarité nationale, une indemnisation aux personnes suivantes :

  • les assurés non-salariés agricoles ;
  • les non-salariés agricoles déjà indemnisés pour une maladie professionnelle en lien avec les pesticides avant le 30 novembre 2020 ;
  • les anciens exploitants, leurs conjoints et les membres de la famille bénéficiaires d’une pension de retraite agricole qui ont cessé leur activité non salariée agricole avant le 1er avril 2002 ;
  • les enfants atteints d’une pathologie résultant directement de leur exposition prénatale du fait de l’exposition professionnelle de l’un ou l’autre de leurs parents à des pesticides.

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Covid-19 : la stratégie de vaccination proposée par la Haute Autorité de santé (HAS)

La Haute Autorité de santé (HAS) a présenté lundi 30 novembre 2020 ses recommandations pour la campagne de vaccination contre le Covid-19. Cette campagne doit concerner en première phase les personnes âgées en Ehpad. Dans le cadre de cette stratégie de priorisation, la HAS définit quatre autres phases de vaccination progressive.

« Protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s’en occupent ». C’est en ces termes que la Haute Autorité de santé (HAS) a présenté sa stratégie de vaccination pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. La HAS précise également qu’elle ne préconise pas de rendre obligatoire cette vaccination.

« Protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s’en occupent. » C’est en ces termes que la Haute Autorité de santé (HAS) a présenté sa stratégie de vaccination(nouvelle fenêtre) pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. La HAS précise également qu’elle ne préconise pas de rendre obligatoire cette vaccination.

Première phase : les publics prioritaires

Les premières doses de vaccins disponibles en France doivent être réservées aux personnes âgées vivant dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)(nouvelle fenêtre) ou tout autre établissement collectif recommande la Haute Autorité.

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Arrêté légitime devant une légalité défaillante

— Par Léo Ursulet —

Stasnilas Cazelles, vous n’êtes pas préfet du département de la Drôme, mais préfet de la Région Martinique. Et en grand commis obéissant et zélé de l’Etat, vous vous avez tenu à rétablir l’autorité compétente du ministre de l’Agriculture, en sollicitant le rejet judiciaire de l’arrêté antipesticides du maire du Prêcheur.

Alors que le chlordécone a été interdit à la fin des années 1970 aux États-Unis, son usage a été autorisé en Martinique et en Guadeloupe entre 1972 et 1993 pour lutter contre le charançon du bananier. Bien qu’interdit en France dès 1990, il fut utilisé aux Antilles jusqu’en 1993, par dérogation précisément du ministre de l’Agriculture, sous la pression malgré une avalanche de rapports défavorables. Ce ministère se trouve aujourd’hui comme l’autorité devant laquelle un maire de la Martinique doit s’incliner quand il veut protéger sa population contre l’usage des pesticides !

Lire aussi : Ils ont empoisonné notre terre, nos eaux, nos rivages… notre peuple

Le chlordécone est un produit organochloré ultra-toxique avec des effets durables de plusieurs siècles sur l’environnement et particulièrement dangereux pour la santé humaine.

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La défiance vaccinale, l’autre épidémie qui se propage en France

Paris – Comment le pays de Pasteur est-il devenu l’un des plus anti-vaccins au monde? La forte défiance, née avant le Covid-19, se propage notamment avec des personnalités, parfois très connues, qui n’hésitent pas à relayer de fausses informations.

Lina (prénom modifié) ne se fera pas vacciner contre le Covid-19. Elle n’a d’ailleurs pas fait les vaccins obligatoires à son bébé de 6 mois: elle s’est débrouillée pour obtenir de faux certificats, ce qui est illégal. 

Cette artiste de 32 ans dit avoir rencontré, il y a quelques années, un jeune homme handicapé « à cause d’un vaccin« . Et depuis qu’elle est devenue mère, elle s’est « renseignée« . Elle a « navigué » sur internet, regardé des chaînes YouTube, parlé avec des amis. Sur le coronavirus, « on a tous le sentiment qu’on ne nous dit pas vraiment la vérité« , lâche-t-elle. 

Lina fait partie des plus radicaux parmi les anti-vaccins, mais ce groupe hétérogène a vu ses rangs grossir ces dernières années. Mi-2019, une enquête mondiale concluait que la France était le pays le plus sceptique envers les vaccins: un Français sur trois ne croyait pas qu’ils soient sûrs.

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La pandémie propulse les besoins humanitaires à des records

L’ONU a lancé mardi un appel humanitaire record de 35 milliards de dollars (29 milliards d’euros) pour 2021, la pandémie ayant plongé des centaines de millions de personnes dans la pauvreté et des famines se profilant.

Avec le choc de la pandémie de Covid-19, le nombre des personnes ayant besoin d’aide humanitaire dans le monde va atteindre un nouveau record : 235 millions, une augmentation de 40% en un an, selon les plans de réponse humanitaire coordonnés par l’ONU. 

Ainsi, si toutes ces personnes vivaient dans un seul pays, ce serait le cinquième plus peuplé du monde. 

Les fonds demandés par l’ONU et ses partenaires visent à aider dans 56 pays quelque 160 millions de personnes (sur les 235 millions) parmi les plus vulnérables qui font face à la faim, aux conflits, aux déplacements et aux conséquences du changement climatique et de la pandémie. 

Cette année, « l’augmentation est presque entièrement due au Covid-19« , qui a fait au moins 1,46 million de morts en près d’un an, a souligné le responsable des Affaires humanitaires à l’ONU Mark Lowcock, en conférence de presse. 

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En Guyane, « certains jours, on n’a même pas de riz, on va dormir sans manger »

Des associations et responsables sanitaires ont mesuré l’insécurité alimentaire dans les quartiers précarisés de Cayenne. Leurs résultats, publiés par Santé publique France, décrivent des situations alarmantes.

— Par Mathilde Gérard et Laurent Marot —

La ruelle en latérite, la terre rouge d’Amazonie, s’enfonce sur plusieurs centaines de mètres dans le squat Bambou, avec, de chaque côté, des cases en tôle et en bois et, au milieu, des enfants qui jouent pieds nus. Dans ce bidonville de la périphérie de Cayenne de 2 600 habitants, Lucette (le prénom a été modifié) a le visage fatigué et les traits tirés. Battue la veille par son compagnon, elle s’est réfugiée chez une proche avec ses trois enfants. Elle laisse derrière elle un frigo quasi vide, qu’elle a filmé sur son téléphone portable. A l’intérieur, commente-t-elle, « un peu de maïs, de la farine, deux têtes de poissons et des épices, et c’est tout ».

Photo : Des bénévoles distribuent des denrées alimentaires dans le bidonville Source de Baduel à Cayenne, le 7 juillet 2020. JODY AMIET / AFP

Arrivée d’Haïti il y a quatre ans, elle ne travaille pas, faute de titre de séjour.

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Covid-19: une variante génétique décelée en janvier a rendu le virus plus contagieux

– Elle s’avère désormais très majoritaire dans le monde entier à quelques exceptions près.

Des chercheurs apportent un nouvel éclairage sur la propagation de l’épidémie de Covid-19 en décrivant l’émergence d’une variante du coronavirus SARS-CoV-2, détectée pour la première fois en Espagne et aux Pays-Bas cet été, avant de se répandre dans toute l’Europe ces derniers mois. Pour l’instant, rien ne permet de dire que ce virus se propage plus rapidement ou qu’il affecte la gravité de la maladie.

L’étude préliminaire d’une équipe hispano-suisse met en lumière le manque de cohérence des mesures de restriction prises aux frontières (fermetures, ouvertures, avec ou sans quarantaine) par les divers pays en Europe et dans l’espace Schengen, ainsi que le défaut de prévention auprès des populations vulnérables tels les travailleurs saisonniers agricoles.

« Cette variante a augmenté en fréquence dans plusieurs pays, mais nous n’avons aucune preuve directe qu’elle se propage plus rapidement », écrivent les auteurs dans leur recherche en ligne sur le site Medrxiv.

Les premiers cas liés à cette variante génétique « 20A.EU1 » du virus ont été identifiés en juin en Espagne via d’important foyers de contagion chez les travailleurs agricoles en Aragon partagés avec la Catalogne (sans compter un autre cas isolé aux Pays-Bas).

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Covid-19 : l’assouplissement du confinement se fera en trois étapes

La première étape devrait se concentrer sur la réouverture des petits commerces entre le 28 novembre et le 1er décembre. Le gouvernement espère ainsi sauver Noël.

— Par Nicolas Daguin et AFP agence —

Alors qu’une nouvelle allocution d’Emmanuel Macron est attendue mardi 24 novembre, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal fait le point ce dimanche dans Le JDD sur les prochaines étapes du déconfinement.

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Pour l’heure, l’hypothèse d’un déconfinement total avant le début de l’année prochaine est proscrite. Pour l’exécutif, il s’agit de ne pas reproduire les erreurs commises lors du premier déconfinement en juin dernier. «Soyons clairs : le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi» explique le porte-parole au JDD. Une position que confirme Olivier Véran, cité lui aussi dans le journal. «Aujourd’hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu’au moment du couvre-feu. Il n’est pas question de déconfiner» assure le ministre de la Santé.

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Conscient, tout comme le président Emmanuel Macron, «des efforts ­consentis» par les Français, Gabriel Attal explique que le prochain déconfinement se fera donc en trois temps : autour du premier décembre, avant les fêtes de fin d’année et à partir de janvier 2021.

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