Catégorie : Politiques

Les contrats aidés : un « pis-aller » tant que…

— Par Danielle Laport, Sociologue du travail —

La Martinique s’est mobilisée pour exiger le rétablissement des contrats aidés. Cette revendication pourrait sembler grotesque au regard du caractère singulier de ces contrats : précarité et salaire peu attractif. Si la précarité est avérée, contrat allant de 6 mois à 24 mois et dans certains cas jusqu’à 60 mois, la réalité du salaire l’est moins puisque rien n’interdit qu’un contrat aidé soit à temps plein et rémunéré au niveau du SMIC, comme la grande majorité des contrats de droit commun. Actuellement la quasi-totalité des contrats aidés sont à temps partiel et conduit de ce fait à un salaire proportionnel au temps de travail réel. Ce n’est pas une exception puisque le temps partiel est également utilisé dans certains secteurs d’activité (le commerce par exemple) dans le cadre de contrat de droit commun. Aussi, le montant du salaire pour les contrats aidés ne peut-il aucunement être un argument en soi pour rejeter cette forme de contrat. La question des salaires est plus globale.

La problématique des contrats aidés est bien plus complexe que cela.

→   Lire Plus

L’enseigne « Le Nègre Joyeux », rappel de l’esclavage, va quitter le Ve à Paris

L’enseigne « Le Nègre Joyeux », ultime vestige d’une ancienne chocolaterie parisienne et rappel des « crimes de l’esclavage », va devoir quitter sa façade du Ve arrondissement pour entrer au musée, a décidé aujourd’hui le Conseil de Paris.

La peinture sur toile représentant un Noir debout, serviteur ou esclave, et une Blanche de la haute société, objet de polémiques récurrentes, va être enlevée du 14 rue Mouffetard pour être rénovée puis exposée au musée Carnavalet, musée de la Ville de Paris.

Le Conseil de Paris, très partagé, a voté cette décision proposée par le groupe communiste qui a dénoncé une « présence insultante et blessante » sur l’espace public, qui rappelle les « crimes de l’esclavage », selon Raphaëlle Primet. Le groupe demande également la création d’un musée de l’esclavage.

» Lire aussi – Le slogan «Y’a bon Banania» devant le tribunal

Bruno Julliard, Premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a appelé à voter l’amendement communiste, de crainte d’une éventuelle « instrumentalisation » d’un rejet de la proposition. Mais « je pense qu’il faut faire le pari de l’intelligence de nos concitoyens et qu’il vaut mieux expliquer les traces de notre histoire », a-t-il indiqué.

→   Lire Plus

Contrats aidés et système éducatif

— Par Roland Tell —

Le conflit social martiniquais, à propos des contrats aidés, pose la question essentielle de savoir s’il existe vraiment un système pédagogique français. Cette question se pose d’autant plus que l’Education Nationale est loin de répondre, à l’heure actuelle, aux besoins éducatifs, repérés dans leur généralité.

Le système éducatif oublie-t-il qu’il est lui-même un élément dans un « système », dans un ensemble qui le déborde de toutes parts. Les tâches, qu’il assume, sont le reflet de la société moderne dans laquelle il vit, et dont il est une émanation. C’est pourquoi l’Education Nationale doit tenir compte des réalités sociales, qui peuvent se révéler parfois d’avant-garde pour la rénovation pédagogique. La société globale exerce une influence déterminante sur l’image, que le système éducatif doit se faire de lui-même, de ses propres finalités et de ses propres structures. Ses tâches sont extrèmement diverses. Il lui faut : – dispenser le savoir, c’est sa tâche la plus facile ; – fonder différents niveaux de socialisation, c’est-à-dire amener les gens à vivre ensemble dans une société donnée, où les relations sociales présentent certaines structures.

→   Lire Plus

L’ unité syndicale et associative contre la suppression des contrats aidés.

Pourquoi cette mobilisation?

Lire ci-après : les différentes déclarations des acteurs socio-économiques

Parce que les contrats aidés ou les emplois aidés se retrouvent dans plusieurs secteurs d’activités :

Associations, Mairies et Collectivité, Éducation Nationale.

Ils interviennent dans les associations sportives, culturelles, d’aide à la personne, font de l’insertion profession nelle dans les différents services du périscolaire d’une part ; d’autre part, dans les écoles, ils sont affectés auprès des élèves à besoins particuliers ou porteurs de handicap et auprès des directeurs d’écoles.

Le gouvernement a décidé de manière drastique de supprimer les contrats aidés et de mettre 3000 personnes au chômage. 57% des contrats aidés sont supprimés chez nous mais 39% en France.

La Réunion a obtenu 1000 emplois supplémentaires, la Guyane 500 de plus.

Par contre, la Martinique, elle, aura moins de personnes pour :

→   Lire Plus

Emplois aidés : le spectre de Février 2009…

— Par Philippe Pierre-Charles pour le GRS —

En décidant de supprimer des centaines voire des milliers de « contrats aidés  » en Martinique (sur un total de 150 .000 en France) Macron et son gouvernement ont soulevé une pierre qui est en train de leur retomber sur les pieds. Enivré par le soi disant succès de sa « guerre éclair  » contre le code du travail, conforté par la trahison de certains leaders syndicaux et l’incohérence d’autres, le fringant président a cru pouvoir jeter à la rue toutes ces victimes et affaiblir bien des services publics avec « l’argument » hypocrite du rejet de ces contrats précaires. En somme pour guérir un unijambiste de son terrible handicap Macron décide de lui couper l’autre jambe ! Et en guise de cadeau de bienvenue c’est cette patate chaude qu’il jette dans les mains d’un nouveau préfet bien embarrassé. 
C’est l’honneur des syndicats et des parents liés à l’école d’avoir enclenché la lutte et d’avoir tenu bon le temps que d’autres se mettent en mouvement. Nous sommes heureux d’avoir contribué à un élargissement de la lutte.

→   Lire Plus

« Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire »

États Généraux de l’Alimentation Les organisations de la « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » rendent publiques leurs demandes

22 septembre 2017 – A l’occasion des Etats Généraux de l’Alimentation, 50 organisations de la société civile se sont rassemblées au sein d’une « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » pour porter ensemble des propositions concrètes à la table des concertations.

Les Etats Généraux de l’Alimentation doivent être un processus de co-construction des solutions afin de bâtir des filières relocalisées et équitables et obtenir un juste revenu paysan -tout en préservant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Ils doivent ainsi permettre la mise en place d’une véritable transition agroécologique et alimentaire, ainsi que l’adaptation de l’agriculture française au changement climatique. De plus, il est nécessaire de voir plus loin que nos propres frontières et d’appuyer cette transition dans les pays du Sud.

Pour cela, nous proposons 63 mesures concrètes autour de 7 thématiques. Ces propositions s’appuient sur des initiatives locales exemplaires et sur l’expertise croisée de nos réseaux d’acteurs. Elles s’adressent aux participants et présidents des ateliers, ainsi qu’au gouvernement qui organise les États Généraux et au Président Emmanuel Macron qui en a fait l’un de ses engagements de campagne.

→   Lire Plus

Débat sur l’esclavage : « Débaptiser les collèges et lycées Colbert est une mauvaise idée »

— Par Par Aurélien Dupouey-Delezay (professeur d’histoire-géographie, histoire des arts et culture générale au lycée Younoussa Bamana, de Mamoudzou (Mayotte))—

Dans une tribune au « Monde », Aurélien Dupouey-Delezay, professeur d’histoire-géographie, estime que si le ministre de Louis XIV contribua à légaliser l’esclavage, vouloir retirer son nom des écoles témoigne d’une incapacité à assumer l’histoire.

Tribune. Dans Le Monde daté du 19 septembre, un collectif de personnalités mené par Louis Sala-Molins et Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), et dont j’ai souvent trouvé les textes intelligents et bien argumentés, publie une tribune demandant à ce que soient débaptisés les collèges et lycées Colbert. Pour le professeur d’histoire autant que pour le citoyen que je suis, il s’agit d’une franche mauvaise idée.

Lire aussi : Mémoire de l’esclavage : « Débaptisons les collèges et les lycées Colbert ! »

Certes, Colbert a fondé l’esclavagiste Compagnie des Indes occidentales. Est-il utile de rappeler qu’il est aussi celui qui a su redresser l’économie de la France ? Les auteurs de la tribune balaient par avance cet argument. Certes, il a posé les bases du Code noir, qui a légalisé la pratique de l’esclavage.

→   Lire Plus

Sèptanm 70

— Par Daniel M. Berté —

An bonnè bonmaten
Yo kravaché Liben
Adan an gran chimen
Pa koté Omaren

Apré plent o dwayen
An tan ke sitwayen
Jistis pa fè ayen
Sinon lavé lanmen

Kou, i pa sipòtéy
Maintenon i frapéy
Lajistis kondanéy
Bagn Kayenn pou vréyéy

Kodé té ka vantéy
Kiy fè yo dékaléy
Laviè-Pilòt endéy
Ek mandé libéréy

Siwpriz di wayayay
Pli bel anba la bay
Telga épi Lacay
Fouté difé an pay

Révolté an pagay
Lévé faché an chay
Solda pa bay an may
Yo tjwé anlo manmay

Sé konba pou sonjé
Lonnè épi respé
Pou tousa ki goumé
Pou trapé libèté

 

Daniel M. Berté 210914

→   Lire Plus

D’Irma La Douce à Irma l’ouragan, ou le mythe de la renaissance

— Par Roland Tell —
Quelle dépravation que le spectacle des querelles politiciennes, prenant le dessus à Paris, après les désastres provoqués par Irma l’ouragan à Saint-Martin et Saint-Barthélémy ! De mains qui se tendent, de soutiens tournés vers leurs lointains, ces deux îles avaient pourtant grand besoin, alors qu’à nouveau journalistes et politiciens, dans les médias français, de leur folie de critiques et de blâmes, s’  « éjouissaient » journellement ! Une fois encore, l’esprit d’union et de solidarité se trouvait infecté par les discordes et par les haines du monde politique. Tous les politiciens, recalés à la Présidentielle de Juin 2017, sont soudainement devenus des gueules de souteneurs, très loin du cliché, rendu pourtant fort célèbre par la comédie musicale d’Alexandre Breffort, intitulée « Irma La Douce ».
En effet, dans un fracas de fureurs et d’anathèmes, dévalant sur les ondes, telles les détonations d’Irma l’Ouragan, des politiciens, souteneurs de Dame Politique, se sont crus dans l’éternité soudaine de la campagne électorale, le temps de l’après cyclone. Rallonges déplacées des malheurs d’Irma l’Ouragan, leurs discours prenaient souvent l’allure d’interprétations dérisoires, en méconnaissance totale des tortures inouïes, qu’inflige un ouragan.

→   Lire Plus

« Ouvrons dès maintenant l’accès à la PMA à toutes les femmes »

— Par Collectif —

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. « Le fait que la PMA ne soit pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules est une discrimination intolérable », affirmait-il en février. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a déclaré mardi 12 septembre qu’« ouvrir la PMA à toutes les femmes est une question de justice sociale ».

Elle préconise d’utiliser la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018, pour proposer des modifications législatives au Parlement, probablement au premier trimestre 2019. La PMA pour toutes les femmes n’est pas une question d’éthique, mais d’émancipation des femmes, d’égalité des droits et de lutte contre les discriminations. Attendre les lois de bioéthique signifie courir le risque de revoir, dans le pays, une vague d’homophobie et de haine que nous ne souhaitons pas revivre.

L’ouverture de la PMA à toutes les femmes est une mesure de liberté et d’égalité des droits d’accès aux techniques reproductives. Elle donne le choix à toutes celles qui le souhaitent, et qui ne le peuvent pas aujourd’hui, de fonder une famille.

→   Lire Plus

Migrants : un collectif d’artistes lance un appel à créer un « passeport culturel »

— Par Collectif —

Les professionnels du monde de la culture sous-estiment leur pouvoir, ils ont un rôle majeur à jouer dans l’accueil des personnes migrantes et l’intégration des réfugiés. Il ne s’agit pas là seulement d’un devoir humaniste mais d’un constat de l’immense force symbolique et médiatique de nos métiers.

Agnès, de père français et de mère italienne, a 32 ans, un sourire lumineux, des petites lunettes et de jolis cheveux. Elle travaille dans une grande institution culturelle parisienne, après un double diplôme en psychologie et en histoire de l’art. Joseph a 28 ans, habite à Paris chez un ami… d’ami. Au Nigeria, qu’il a fui il y a six mois, il était infirmier.

Une fois par mois, Agnès, bénévole au sein d’une association, va au musée avec une bande d’amis, dont la majorité sont des personnes migrantes, en provenance d’Erythrée, d’Afghanistan, du Soudan… Joseph vient aussi une fois par mois.

Pour Agnès, c’est trouver un moyen simple et jovial d’échanger avec ces étrangers dont on ne sait rien et qui lui sourient tous les matins, en bas de chez elle dans le 18e arrondissement de Paris.

→   Lire Plus

IRMA : ce sont les plus pauvres qui payent le prix fort !

— Par Gabriel Jean-Marie —

La colère des Saint Martinois contre la lenteur des secours est compréhensible. Après Irma, ce monstre destructeur, ils sont en état de choc. Les Saint Martinois comme beaucoup de Saint Barth ont tout perdu. L’île est détruite à 95% Ils entendent parler d’aides de soutien d’envois d’eau, de nourriture, et d’autres produits de première nécessité mais après six jours, beaucoup de sinistrés n’avaient rien reçu ou très peu.
Alors qu’ils savaient plusieurs jours à l’avance qu’Irma allait frapper St Martin et St Barth, qu’ils connaissaient la force destructrice d’Irma, les services de l’Etat ont failli par manque d’anticipation et en calculant tout trop chichement.
N’était il pas possible par exemple entre Irma et José de larguer au moins par avion des tonnes d’eau et de nourriture dans différents endroits de l’île ? N’était-il pas possible de préparer un pont aérien efficace et prêt à agir dés la fin des alertes cycloniques, pour évacuer la population qui le souhaitait ? De prévoir plus de moyens aériens pour cela ?
Certes, des mesures ont été prises, mais trop peu, trop tard et ayant sous estimé l’ampleur du phénomène.

→   Lire Plus

Réponse à Jack Dion (journaliste à Marianne)

— Par Lucien Cidalise Montaise —
Ces mots pour vous faire connaître mon extrême déception à la lecture de votre article paru dans le journal Marianne N°1068, que j’apprécie par ailleurs. Vous nous avez habitués à plus de finesse dans vos analyses, qui nous enrichissaient d’arguments de grande valeur. Je me permets de vous adresser cet article qui m’a été inspiré par vous. Vous assimilez l’article de L.G Tin, universitaire et descendant d’esclaves comme il l’assume, à une « victimisation permanente » qui se transformerait vite en « arme de destruction massive de la pensée ».
La Corée du Nord vous inspire. Zélé, sinon paternaliste, vous mettez à la disposition des « mafieux de la pensée » que Nous sommes ! des exemples nombreux et significatifs qui provoqueraient notre hargne, justifiée surtout par le caractère unique et inique des exploitations de toutes sortes dont nous avons été les victimes pendant TROIS SIECLES ! Vite aux abris ! Invoquons Trump, Gobineau, Renan, Le Pen ?
Voyez le peuple Juif. Ces filles et fils de déportés cernés de lieux historiquement et symboliquement accusateurs pour leurs bourreaux, ont-ils tort de réagir, quelques fois sans raison (oui !sans

→   Lire Plus

Renaître, aprézan !

— par E. Glissant et P. Chamoiseau —
Août 2007

 

Lettre ouverte à MM. les Présidents des Conseils Régional et Général.
Et à tous les élus de la Martinique.

Un cyclone est passé. Dans son sillage: désolation végétale, ruptures diverses, et l’accablement des plus démunis… Mais les moments chaotiques sont souvent des lieux de renaissance. Toute régénération surgit toujours d’une perturbation. Plus la perturbation est sévère, plus le renouvellement qui s’ensuit est profond, puissant, parfois jusqu’à la mutation. La nature sait utiliser ses effondrements pour expérimenter d’inédites vivacités: les arbres ramènent de leur traumatisme une haute vigueur et l’écosystème meurtri s’ébroue pour redistribuer les possibles en des intensités variables.

En fait, le désastre ou la crise sont aussi, et surtout, des opportunités. Quand tout s’effondre ou se voit bousculé, ce sont aussi des rigidités et des impossibles qui se voient bousculés. Ce sont des improbables qui soudain se voient sculptés par de nouvelles clartés. Ce sont des interdits, des paresses, de stériles habitudes qui lochent et appellent à se faire soulager.

Ce qui est vrai pour le monde naturel l’est aussi pour les cultures, les peuples, les identités ou les civilisations.

→   Lire Plus

Nous sommes solidaires de Notre Caraïbe !

— Par le G.R.S. —

L’un des cyclones les plus puissants et terribles, Irma, vient de s’abattre sur la Caraïbe, et a écrabouillé notamment les populations de Barbuda, de Saint Barthélémy, de Saint-Martin et de Tortola, occasionnant victimes et dégâts matériels considérables. D’autres îles ont aussi beaucoup souffert
Près d’une semaine après le passage d’Irma, le gouvernement français et les autorités officielles sont incapables d’annoncer pour leurs colonies (Saint Barthélémy et Saint Martin) un bilan sérieux concernant les victimes (officiellement 9 morts jusqu’au 9 septembre), alors que plusieurs voix susurrent des chiffres plus importants. Sur le plan matériel, les deux îles sont dévastées à plus de 80%.
Pour un Etat toujours prompt à donner des leçons et à critiquer la gestion de ce type de crises par des Etats de moindre puissance, on ne peut que pointer sa gestion frivole, irresponsable et coloniale.
Car si gouverner c’est prévoir, on ne peut que condamner l’Etat français pour son inertie, son absence de mesures préventives (coûteuses), puisque au vu des informations existantes – par ses propres services entre autres – personne et surtout pas lui, ne pouvait être pris par surprise.

→   Lire Plus

C’est quoi, être Martiniquais ?

— Lucien Cidalise Montaise —

Les « Etatsuniens » USA ! noirs, blancs, latinos, asiatiques et amérindiens, une fois encore donnent au monde après l’élection d’Obama, un noir à la Présidence des USA ! l’Exemple! Cette nation mondialement connue comme fondamentalement Xénophobe, tare qu’elle a développée pendant des siècles, avec la bénédiction de la Démocratie Occidentale et des Eglises de toutes obédiences, dit Non ! à l’obscurantisme. Aujourd’hui, une part importante de la Conscience mondiale, dont les USA, a développé un renouveau radical, crachant avec fureur sur cette doctrine dégradante bardée de crimes et de violences : le Racisme. Plus de 1500 symboles de l’ancienne confédération esclavagiste américaine sacralisaient des faits d’armes criminels causés par les blancs ont été recensés aux USA. Ils subissent aujourd’hui les colères du peuple éclairé. Pour Trump, « il est triste de voir l’Histoire et la Culture de son pays être mises en pièces ! » sic ! Blessé au plus profond de son amour du Beau (sic !). Il prophétise « Rien de comparable ne pourra le remplacer ! Cela va nous manquer ».

Ecoeurants, débiles et provocateurs, ces propos nous interpellent. Cette fois, le peuple des Etats-Unis a refusé de suivre ceux qui serrent dans leurs bras ces symboles malsains et qui les cernent par leur éternelle présence, concrétisée par des rappels historiques mensongers et discriminatoires.

→   Lire Plus

IRMA : Cette idée vous appartient, prenez-là

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Il est possible d’organiser une opération T’SHIRT de grande envergure qui regrouperait tous les clubs service, et au-delà, avec les collégiens et les lycéens de Martinique en vue d’une levée de fonds en faveur des sinistrés.

C’est simple :

Des T’SHIRT portant la mention, en couleurs et avec un graphisme adéquat :

 

St Martin 

St Barth lévé !

 ou  Solidarité

Avec dans le dos le nom de l’établissement scolaire : (ex Lycée Schoelcher ou Collège de Basse Pointe)

La vente de ces T’SHIRT pourrait se faire par les scolaires au sein des établissements et dans leur environnement familial ainsi que par les clubs service dans les centres commerciaux, qui pourraient se charger de la fabrication et de la logistique. Déjà, que chaque élève de la Martinique porte un T’SHIRT au nom de son école avec le message : « St Martin Lévé », ou un autre, ce serait une marque de solidarité.

Cette opération pourrait s’étendre aux commerçants : message devant et raison sociale dans le dos.

Une telle opération menée assez rapidement, il y a près de 30 ans par un club KIWANIS, uniquement avec les commerçants, avait connu un grand succès et permis de récolter des fonds substantiels qui avaient été, en plus des prix donnés aux motocyclistes vertueux, remis en partie à une école de Guadeloupe.

→   Lire Plus

Le blocage du TCSP, symbole d’incompétence gestionnaire !

— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —

Les dirigeants en place ne cessent de revendiquer davantage de compétences et de pouvoirs, ils ont même la prétention d’être les seuls maîtres de la Martinique mais ils s’avèrent incapables ,en deux ans de mandature, de régler les problèmes de fonctionnement d’un service de transport par bus articulés, qui a tout de même coûté au contribuable la bagatelle de 400 millions d’euros.

Lors de la dernière séance plénière de la Collectivité Territoriale de Martinique ,le summum de l’intox et de l’inefficacité a été atteint ; on se serait cru dans une cour d’école à entendre l’excuse pitoyable avancée , pour justifier le retard à répétition au démarrage du TCSP : ‟ce n’est pas moi le responsable monsieur, c’est l’autre ‟ ; l’autre en question étant en l’occurrence la CACEM,  à qui on est censé avoir donné l’ordre de démarrer le service au premier septembre ».

C’est vraiment prendre les martiniquais pour des imbéciles ,des tèbès comme on dit chez nous, car cette affirmation péremptoire est une contre-vérité manifeste, un non-sens absolu qui ne grandit pas ses auteurs.

Ce n’est pas la CACEM qui a construit ni financé le TCSP , elle n’en est pas propriétaire pas plus que des infrastructures sur lesquelles il est appelé à rouler ; elle n’est qu’un simple exploitant désigné , qui peut parfaitement décider de se retirer de cette desserte particulière si ca lui chante.

→   Lire Plus

Le crépuscule de la raison

— Par Robert Saé —

C’est sous ce même titre que nous publiions une tribune visant à dénoncer la campagne de désinformation massive lancée par les occidentaux contre Saddam HUSSEIN quand, au début des années 90, ils préparaient la guerre contre l’Irak. Nous interpellions, alors, l’opinion sur la nature fasciste de l’opération et quant aux objectifs impérialistes de l’entreprise.

Tous ceux qui aspirent à baser leurs positions sur la raison se doivent de prendre en compte les leçons de l’histoire. Les faits ont largement prouvé que les impérialistes occidentaux développent une stratégie consistant à diaboliser, les uns après les autres, tous les gouvernements qui constituent un obstacle au maintien de leur domination scélérate. Au moyen d’une campagne massive de désinformation, ils conditionnent l’opinion publique afin qu’elle avalise leur interventionnisme militaire. Ce sont les « charniers de Timisoara » en Roumanie avec les orphelins esclaves de CAUSESCU. Ce sont les armes de destruction massives de Saddam HUSSEIN en Irak, les camions de viagra distribués par KADHAFI à ses soldats en Lybie, pour qu’ils aillent violer les femmes. Au bout du compte, des agressions militaires bafouant le droit international, des dirigeants jetés en prison, comme Slobodan MILOSEVITCH ou Laurent BAGBO, ou bestialement assassinés.

→   Lire Plus

Un rapport de l’ONU accable le régime de Maduro

Un récent rapport a découvert que sur les 124 morts liées aux manifestations des derniers mois, 46 étaient imputables aux forces de sécurité et 27 à des groupes armés progouvernementaux.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a accusé, mercredi 30 août, le Venezuela de « réprimer des voix critiques et d’instiller la peur parmi la population ». « L’usage systématique et généralisé de la force lors des manifestations et la détention arbitraire de manifestants ou d’opposants politiques indiquent qu’il ne s’agit pas d’actes illégaux et secrets d’officiels isolés », estime le rapport.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro « a été élu par le peuple », a reconnu le Haut-Commissaire Zeid Ra’ad Al-Hussein devant les médias à Genève, mais les récentes actions du gouvernement « donnent l’impression que ce qu’il reste de la vie démocratique au Venezuela est en train d’être écrasé ».

Interrogé sur les commentaires du président français, Emmanuel Macron, qui a qualifié mardi le régime du président Maduro de « dictature », M. Zeid a confirmé qu’il y avait eu « une érosion de la vie démocratique ».

→   Lire Plus

L’argent public doit financer de vrais emplois pérennes

— Tribune de Gabriel Jean-Marie (combat ouvrier)° —

Depuis quelques jours, c’est l’émoi et le branle bas de combat chez les élus. Un vent de fronde souffle, principalement chez les maires à quelques jours de la rentrée. La cause ?

Le gouvernement a décidé du jour au lendemain de ne pas renouveler les contrats aidés à partir du 1er août 2017. Il a donc décidé froidement et brutalement de renvoyer vers le chômage 160 000 travailleurs qui avaient pu momentanément sortir la tête de l’eau….. Il s’en explique par sa ministre du travail, Muriel Pénicaud qui a déclaré. « La solution de demain, sur le long terme, ce n’est pas de l’emploi court terme précaire en contrat aidé. Un, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation; deux, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage; et trois, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle. Ces contrats permettent surtout aux « associations ou (aux) collectivités locales » d' »équilibrer leur budget ».

C’est la même ministre qui est chargée de poursuivre le démantèlement du Code du travail à la demande de Macron pour le compte du patronat, et principalement du Medef.

→   Lire Plus

Près de cinquante médias fermés par le gouvernement vénézuélien

Le principal syndicat de journalistes du pays a manifesté samedi pour dénoncer la censure du gouvernement Maduro en 2017, qui a empêché radios et télévisions d’émettre.

Un total de 49 médias ont été fermés par le gouvernement vénézuélien en 2017, a dénoncé samedi 26 août le principal syndicat de journalistes du pays, lors d’une manifestation organisée après la censure de deux radios locales très connues.

« Nous avons enregistré la fermeture de 49 médias, pour la plupart des radios, mais aussi des chaînes de télévision payantes comme RCN et Caracol », a plaidé Marco Ruiz, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP).

Un groupe de journalistes a manifesté samedi contre la décision de la Commission nationale des communications (Conatel) de couper le signal de deux célèbres radios de Caracas, 92.9 FM et Magica 91.1 FM, présentes sur les ondes depuis près de 30 ans.

Lire aussi : Le Venezuela s’enfonce dans la dictature

Atteinte à l’exercice de la critique

Selon Marco Ruiz, le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro applique « une politique systématique d’encerclement et d’asphyxie de tous les espaces permettant encore une libre expression et l’exercice de la critique et de la dissidence ».

→   Lire Plus

23 août 2017 : 90ème anniversaire de l’exécution de Sacco et Vanzetti

sacco_&_vanzettiEn Amérique comme en Europe, le début des années ’20 sont des années de crise et de luttes sociales. Les grèves tournent en affrontements violents dans plusieurs grandes villes des États-Unis, comme à Boston. En 1920, de nombreux attentats anarchistes frappent les responsables politiques. Les bureaux de la banque Morgan à Wall Street sont soufflés par un attentat à la charrette piégée qui fait 38 morts et 200 blessés. Une vague de répression s’abat sur les anarchistes mais aussi sur les communistes, les socialistes et les syndicalistes américains.

Deux braquages ont lieu à ce moment dans le Massachusetts : le premier contre une fabrique de chaussures à Bridgewater le 24 décembre 1919, l’autre à South Braintree le 15 avril 1920. Durant ce dernier braquage, le caissier de la manufacture et son garde du corps sont tués. La police soupçonne immédiatement les anarchistes italiens et opère plusieurs arrestations dans ce milieu, dont Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti.

Nicolas Sacco, né en 1891 dans un village d’Italie du Sud, émigre aux États-Unis en 1908 ; ouvrier cordonnier à Boston, il se rend au Mexique en 1917 pour éviter la mobilisation.

→   Lire Plus

Hervé Pinto : où veut en venir la direction de La Poste ?

— Par Philippe Pierre-Charles  —

La Martinique entière, amis de Herve´ Pinto ou autres, se réjouissait de voir tourner la page d’une affaire où un homme, blessé dans sa dignité avait décidé de mettre sa santé et peut-être sa vie en jeu pour avoir le droit de reprendre dans des conditions normales son travail après une décision de justice favorable. Les conflits, dans lesquels on est trop souvent contraint d’utiliser des moyens disproportionnés pour obtenir la simple application de la loi, ne manquant pas, l’attention de l’opinion se portait désormais sur autre chose. Il restait juste l’espoir d’un retour à la normale dans les relations entre la direction de la poste et son agent. C’était faire trop confiance à cette grande entreprise née sur les ruines d’une administration plus que séculaire. Alors forcément on s’interroge : l’initiative scélérate de dénoncer l’accord ayant mis fin au conflit, est elle un génial fait d’armes d’un directeur à deux doigts de la retraite ou l’exécution d’un ordre venu d’une direction parisienne ombrageuse, ayant du  » dialogue social » une conception assez proche de ce que nous avons connu dans les heures les plus sombres de notre histoire ?

→   Lire Plus

Arthur Régis s’en est allé, il était un homme de conviction et d’engagement.

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Ainsi donc disparaît l’un des derniers militants ayant œuvré, à côté d’Aimé Césaire, à la création du Parti progressiste martiniquais, en 1958. Sa première mission avait été d’encadrer les jeunes du parti. Après son départ du PPM, en 1980, sa vie politique fut quelque peu chaotique. Il n’exerça plus aucun mandat. Il fit un bout de chemin avec Guy Lordinot au Renouveau de Ste Marie puis rejoignit le RDM de Claude Lise.
La démission d’Arthur Régis, en janvier 1980, du mandat de conseiller général de Fort-de-France est très certainement la décision politique la plus importante prise par l’ex-militant du Parti progressiste martiniquais. Elle s’inscrivait dans l’atmosphère politique du parti à la fin des années 1970, où un certain nombre d’évènements traduisait l’orientation du PPM vers une franche radicalité. Déjà aux élections législatives de 1973, Aimé Césaire avait annoncé que si le gouvernement refusait de répondre à la revendication autonomiste il démissionnerait de son mandat. Le 13 novembre 1975, il prononça à l’assemblée nationale sa déclaration sur le génocide par substitution en Guyane, expression reprise par d’aucuns, notamment par Arthur Régis, pour qualifier la situation de la Martinique.

→   Lire Plus