Memorandum et revendications
I/ Contexte et Historique
A) Un empoisonnement massif perpétré en toute connaissance de cause
L’économie de la Martinique repose majoritairement sur la monoculture de la banane destinée à l’exportation. Le choix d’une agriculture extensive et productiviste mettant en avant la rentabilité, au profit des investisseurs, a impliqué l’épandage de toutes sortes de produits phytosanitaires dont l’un ayant été mis en avant par l’actualité, à savoir : le chlordécone.
Le chlordécone, substance active ayant composé des pesticides organochlorés ultratoxiques et ultra-persistant dans l’environnement, ont été massivement utilisés, officiellement durant plus de vingt ans, entre 1972 et 1993, sous les noms commerciaux de Képone, de Curlone, et de Musalone afin de lutter contre le <charançon>.
En 1975, la toxicité du chlordécone était connue<. En effet, un accident industriel, survenu à <l’
<C’est en février 1972 que le ministre de l’Agriculture Jacques CHIRAC signe la première autorisation provisoire de mise sur le marché, compte tenu de la pertinence du produit pour lutter contre le charan<çHCH< »<) dont l’effet s’amenuisait au vu de la résistance développée par le charançon, avec un gain d’efficacité de l’ordre 100 pour la molécule de chlordécone<.

L’Assemblée nationale a adopté jeudi le budget du ministère des Outre-mer pour 2021, qui s’élève à quelque 2,43 milliards d’euros, en augmentation «sensible» de 2,5% à 2,43 milliards par rapport à 2020, selon le gouvernement.
Si elle était incontestablement justifiée dans la première phase de la pandémie de la Covid 19 du fait de l’impréparation du pays face à la brutalité du phénomène, la décision de ce nouveau confinement national étendu à la Martinique provoque une incompréhension largement partagée dans la population.
Monsieur le Premier ministre, Interrogé sur TF1, vous avez tenu des propos au sujet de la colonisation qui raisonnent comme un aveu : celui d’une France, qui au-delà de la reconnaissance symbolique du crime contre l’humanité que constitue l’esclavage, affiche le déni de repentance, pour ne jamais répondre au besoin vital de reconnaissance et de réparation des millions de victimes de la colonisation.
L’utilisation de pesticides en Martinique a empoisonné durablement les sols et les personnes, notamment des ouvrières et ouvriers agricoles en contact direct avec les produits utilisés dont la nocivité était connue.
ENTRETIEN – La gauche américaine ne fait pas l’effort de s’informer sur la laïcité française et plaque la grille de lecture du «racisme systémique» sur une réalité française très différente, déplore le journaliste américain Thomas Chatterton Williams.
Fort-de-France, le 31 octobre 2020.
Monsieur le Président,
C’est désormais une évidence : une autre agriculture est souhaitable et attendue.
Le philosophe Pierre-André Taguieff revient sur les origines d’un concept qu’il a contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations.
Samuel Paty, professeur d’histoire dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, a été décapité pour avoir illustré ses propos sur la liberté d’expression, en montrant deux caricatures du prophète Mahomet. Ces dessins sont une nouvelle fois au cœur d’une polémique, alors que la caricature française est issue d’une longue tradition.
Il incarne, héroïque, non seulement la liberté d’expression mais, sacro-sainte, la liberté d’éducation.
Les principes fondamentaux de la République et le peuple français ont à nouveau été attaqués le 16 octobre 2020 par un attentat islamiste d’une barbarie insupportable. Un enseignant d’histoire-géographie a été décapité dans les rues de Conflans-Sainte-Honorine pour avoir illustré un cours sur la liberté d’expression en présentant aux élèves des caricatures publiées dans le journal Charlie Hebdo. Le Grand Orient de France tient tout d’abord à exprimer sa solidarité et son soutien sans faille à la famille de la victime et aux enseignants. Mais si la consternation et l’émotion sont immenses, il est aussi du devoir des francs-maçons du Grand Orient de France de contribuer avec force et vigueur à l’unité nationale qui doit faire face à l’islamo-fascisme qui, depuis 2012, tue, tue et tue encore dans les rues, les rédactions, les magasins, les salles de spectacles, un stade, une église et les administrations de France.
Les treize régions de France ont annoncé la diffusion d’un livre de caricatures politiques et religieuses dans les lycées, à la suite de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty.
La loi n° 2018-1244 du 27 décembre 2018 visant à faciliter la sortie de l’indivision successorale et à relancer la politique du logement en outre-mer, dite « loi LETCHIMY », ne prévoit pas de décret d’application.
Un hussard est tombé. Sa tête a roulé. Dans ce pays, on a décapité des rois et des tyrans, quelques révolutionnaires. Qui aurait cru qu’un enseignant perdrait la sienne, quarante ans après l’abolition de la peine de mort, pour avoir voulu faire réfléchir ses élèves ?
On le sait, la liste Ensemble pour une Martinique nouvelle (EPMN) conduite par Serge Letchimy, dernier président de la défunte région, était largement favorite à l’élection des 3 et 16 décembre 2015 de la nouvelle collectivité territoriale de Martinique (CMT). On a pu dire que les habits de président de cette collectivité avaient été inspirés par le successeur d’Aimé Césaire, et à ses mesures. Le président du Parti progressiste martiniquais (PPM) avait en face de lui un vieil et redoutable adversaire, Alfred Marie-Jeanne. Mais il avait battu ce dernier aux élections municipales de Fort-de-France, en 2001, et aux élections régionales de 2010. En outre, ce dernier pouvait paraître fatigué sous le poids de l’âge et de ses nombreux combats politiques. Par ailleurs, Serge Letchimy avait su, par le biais de l’EPMN, obtenir l’adhésion de plusieurs maires notamment de droite et paraissait pouvoir compter sur la quasi-totalité des réseaux qui structurent la société civile martiniquaise. Il avait donc de bonnes raisons de croire à la victoire facile.
Christophe Prochasson, président de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), était conseiller éducation à l’Élysée au moment des attentats de novembre 2015. Il estime aujourd’hui que les professeurs sont souvent « abandonnés » par l’institution.
Historien, membre du conseil des sages de la laïcité et directeur de l’observatoire de l’éducation à la fondation Jean-Jaurès, Iannis Roder enseigne depuis plus de 20 ans en collège en Seine-Saint-Denis. Alors qu’un enseignant a été décapité ce vendredi près d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine, il fut l’un des premiers professeurs à tirer la sonnette d’alarme sur la contestation des valeurs républicaines et la percée du fondamentalisme musulman dans les établissements scolaires, au début des années 2000.
Un homme a été décapité en fin d’après-midi ce vendredi 16 octobre à Conflans Saint-Honorine (Yvelines). Et son agresseur présumé, blessé gravement par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise), est mort. Le parquet antiterroriste a été saisi pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Cette attaque survient trois semaines après celle devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris,
Table ronde des associations à 10h.