Luis Manuel Otero Alcantara et Maykel Osorbo seront jugés les 30 et 31 mai pour incitation à la révolte. Washington et plusieurs ONG réclament leur libération.
Les artistes dissidents cubains Luis Manuel Otero Alcantara et Maykel Osorbo, dont Washington réclame la libération, seront jugés les 30 et 31 mai, des peines de sept et 10 ans étant requises notamment pour désordre public. «L’information est vraie», a déclaré à l’AFP Claudia Genlui, conservatrice d’art et petite amie d’Otero Alcantara, confirmant que les avocats des deux artistes avaient reçu la notification officielle d’un tribunal de La Havane.
Selon un enregistrement audio d’Otero Alcantara, diffusé lundi via les réseaux sociaux par plusieurs activistes, les autorités lui ont proposé de quitter Cuba en échange de sa liberté. «Ces derniers mois le régime m’a donné comme unique sortie de prison l’exil de Cuba, sinon je passerai sept ans en prison», déclare l’artiste de 34 ans, qui se dit «prêt à sacrifier ma chair d’artiste, mon esprit amoureux de la liberté».
Le mois dernier, la justice leur avait communiqué les réquisitions.
Luis Manuel Otero Alcantara, arrêté le 11 juillet 2021 quand des milliers de Cubains manifestaient dans les rues de l’île aux cris de «Nous avons faim» et «Liberté», est un des meneurs du collectif d’artistes contestataires San Isidro lancé en 2018.


Lorsque les inégalités sociales sont internes aux démocraties, elles conduisent à des exigences et des mouvements sociaux tels qu’ils pourraient, en France, faire un enfer du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Alors que l’heure serait à l’effort et au renoncement, notre démocratie n’a cure de circonstances exceptionnelles. Le « pouvoir d’achat », le « toujours plus » et « le mieux-être » avant la pandémie du Covid 19 et ses suites, la situation économique précaire du pays et les incertitudes de la guerre en Ukraine. Les fluctuations de ces valeurs sont en occident ce que la gêne, la faim ou le risque de mourir sont dans les pays de l’Est, d’Afrique ou d’Amérique du Sud : un sujet de troubles, voire d’émeutes. C’est peu dire que dans leur quête, l’instituteur français, le soignant, l’ouvrier ou même le tributaire de l’assistance publique sont loin de se préoccuper de leurs collègues, parfois cent fois plus malheureux, de l’Inde ou de Chine, de Dominique ou d’Haïti. C’est l’illustration de l’égoïsme des peuples : le toujours plus chez soi avant la solidarité avec l’autre.
Le Premier ministre conservateur Scott Morrison a été chassé du pouvoir lors des législatives de samedi en Australie, dont les résultats ont traduit un rejet cinglant des électeurs à l’égard de son inaction contre le changement climatique.
Yaël Braun-Pivet, née le 7 décembre 1970 à Nancy, est une avocate, militante associative et femme politique française.
Rima Abdul Malak est une femme politique franco-libanaise née le 11 février 1979. Elle est ministre de la Culture depuis le 20 mai 2022.
Pap Ndiaye, né le 25 octobre 1965 à Antony, dans les Hauts-de-Seine, est un historien français, spécialiste d’histoire sociale des États-Unis et des minorités. Il est depuis le 20 mai 2022, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse dans le gouvernement Borne.
Le Préfet Édouard Lacroix quittant le Département en 1987, nous mettait en garde contre le risque que les atteintes de plus en plus importantes portées à l’environnement et à la préservation de notre patrimoine naturel, finissent par tuer la ” la poule aux œufs d’or” du développement touristique en Martinique. Ce risque est d’autant plus grand qu’il s’agit d’un territoire exigu, d’à peine 1130 kilomètres carré, sur lequel s’échinent à vivre, pour ne pas dire à survivre, plus de 350000 habitants (l’une des plus fortes densités au monde, exceptés quelques cas particuliers comme Singapour, Hong Kong ou Monaco ) et en tout état de cause, le triple de celle de la France hexagonale. Pour ne rien arranger,cette terre montagneuse et volcanique, recouverte à plus de 41% de forêts, concentre l’ensemble des aléas climatiques les plus destructeurs :cyclones, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, érosion littorale, submersion marine, sargasses etc..ce qui la rend particulièrement fragile et vulnérable. Cette réalité incontournable devrait donc en toute logique constituer la pierre angulaire des réflexions et orientations de nos décideurs politiques en matière d’Aménagement et de Développement.
Mes chers compatriotes de la Martinique, chers amis,
L’Union des femmes de Martinique et le club philatélique Philapostel, ont annoncé la sortie, ce vendredi 13 mai, du timbre à l’effigie de la Mulâtresse Solitude, femme guadeloupéenne, résistante au rétablissement de l’esclavage en Guadeloupe.
Élisabeth Borne, née le 18 avril 1961 à Paris, est une haute fonctionnaire et femme d’État française.
La Grita (Venezuela) – A chaque barrage de police, c’est la même rengaine: sur les 900 km de route qu’il parcourt chaque semaine jusqu’à Caracas, Ender Gomez doit laisser de l’argent ou de la marchandise aux policiers, un racket incessant dont se plaignent de nombreux agriculteurs au Venezuela.
La Havane – Punir les délits sur internet, les manifestations et le financement étranger de certaines activités: le nouveau Code pénal cubain, qui doit être approuvé samedi par le Parlement, vise à « protéger » le système socialiste après les révoltes de juillet 2021. 
Grâce aux esclaves révoltés à Saint Pierre en mai 1948, nous sommes nés « peuple martiniquais ».
Plusieurs militants ont été interpellés ce mardi matin (3 mai 2022) dans l’affaire des statues déboulonnées en 2020 à Schoelcher et à Fort-de-France.
Krik ! Si dans l’Hexagone, le centriste Emmanuel Macron a été reconduit à la tête de l’État grâce au barrage républicain Anti Le Pen ; en Guadeloupe antivax, 70% des votants ont plébiscité l’extrême droite à l’élection présidentielle d’avril 2022. Ceci après avoir cru en Mélenchon, le Père-Noël d’extrême gauche, au 1er tour. A la télé, au soir des résultats, un représentant du FN-mofwazé-en-RN clouait ainsi le bec à son adversaire : « Ah, ça suffit ! Notre mouvement n’est pas raciste, la preuve : l’outremer a massivement voté pour nous ! ». CQFD.
La réglementation est, au sens large, un ensemble d’indications, de lois, de prescriptions, de règles et règlements, et autres textes juridiques régissant une activité sociale rédigée par les administrations compétentes ou les personnes mandatées. Toutefois, la Martinique est confrontée à l’application de la règlementation dont l’inadaptabilité évidente se trouve dans bon nombre de situations. C’est sans relâche que nous nous trouvons face à cette réalité qui, finalement, débouche sur des comportements regrettables pour notre environnement et pour notre cadre de vie.
Le mot « apartheid » évoque le système ségrégationniste de l’Afrique du Sud. C’était un système d’oppression et de domination d’un groupe racial sur un autre, en l’occurrence celle des noirs par les blancs. Aujourd’hui, nous pouvons aisément faire un parallèle avec la ségrégation politique que subissent les Antillais expatriés par leurs compatriotes vivant dans l’île.
Caracas – Un homme brandit théâtralement un fusil tandis qu’un fourgon blindé s’éloigne à toute allure, une scène courante au Venezuela où avoir des gardes du corps est désormais moins un impératif sécuritaire qu’un signe extérieur de richesse d’une élite émergente.
Comme lors des précédentes élections françaises en Guadeloupe, l’abstention est le choix de la majorité des inscrits sur les listes électorales. La montée du courant des extrémistes du Rassemblement National / Front National est confirmée avec plus de 92 000 voix qui se sont portées sur la candidate RN en ce deuxième tour. Résultat sans précédent qui ne peut pas laisser indifférents les porteurs des idéaux patriotiques guadeloupéens. Une frange importante des votants dont une majorité de Guadeloupéens a associé son salut aux idées frontistes. L’UPLG et l’ensemble des Patriotes Guadeloupéens s’interrogent quant à ce choix exprimé par ces Guadeloupéens.
Mama Bolé Latifa, l’une des dernières combattantes de Mayotte française nous a quitté ce lundi 25 avril. L’enterrement aura lieu mardi 26 avril à Tsararano à 10 h.
— Par Annie Geffroy —
Plusieurs manifestations avaient été prévues pour perturber le séjour de Jean-Marie Le Pen en Martinique au cours de l’année précédant l’élection présidentielle de 1988. Le comité d’accueil de l’intéressé à l’aéroport du Lamentin avait pour objectif un remake de l’accueil réservé, une dizaine d’années plus tôt, à Paul Dijoud, secrétaire d’Etat de l’Outre-Mer par les fonctionnaires : l’empêcher de rejoindre son hôtel par la route. La perspective de la possible suppression des 40% des fonctionnaires avait fait grand bruit et suffi à mobiliser bien au-delà des syndicats, de sorte que l’ampleur de la manifestation avait obligé le ministre à rejoindre par hélicoptère la résidence préfectorale. En ce qui concerne Jean-Marie Le Pen, il n’avait pas été question, sauf quelques initiatives isolées et marginales, d’empêcher l’avion d’atterrir. Mais les choses se sont produites presque naturellement.