— Par Sarha Fauré —
Le couvre-feu récemment mis en place en Guadeloupe pour contrer la montée de la délinquance juvénile a suscité un débat intense et révélateur des multiples enjeux socio-économiques et politiques qui traversent l’île.
Tout d’abord, examinons les raisons invoquées pour justifier cette mesure. Les autorités, confrontées à une augmentation alarmante des infractions impliquant des mineurs, ont présenté le couvre-feu comme une réponse urgente pour protéger la jeunesse guadeloupéenne des risques accrus de violence et de criminalité. Cependant, cette approche se focalise principalement sur la répression des comportements déviants, sans véritablement s’attaquer aux causes profondes de la délinquance juvénile.
En effet, la Guadeloupe est confrontée à des défis socio-économiques majeurs, tels que le taux élevé de déscolarisation et de chômage parmi les jeunes. Ces problèmes structurels sont souvent exacerbés par des politiques publiques insuffisantes en matière d’éducation, de formation professionnelle et d’emploi. Ainsi, le couvre-feu apparaît comme une solution superficielle et réactive qui ne résout pas les véritables problèmes auxquels est confrontée la jeunesse guadeloupéenne.
De plus, certains observateurs critiquent le caractère politique du couvre-feu, le qualifiant d’initiative électoraliste visant à répondre aux préoccupations sécuritaires de manière simpliste, sans réelle prise en compte des réalités sociales et économiques.


— Par Vadim Kamenka —
— Par Jean Samblé —
Port-au-Prince, le 19 avril 2024 : Au cours du premier trimestre de l’année 2024, le BINUH a enregistré 2.505 personnes de meurtres et de blessures à la suite de violences liées aux gangs, une augmentation de plus de 53 % par rapport à la période précédente (octobre-décembre 2023), faisant des trois premiers mois de 2024 la période la plus violentedepuis au moins le début de 2022.Parallèlement, au moins 438 personnes ont été enlevées contre rançon, dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.
Hommage aux militants anticolonialistes Nills Andersson, Allice Cherki et à l’4ACG
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J’ai reçu, il y quelques temps déjà, dans la livraison de Madinin’art, un article de Patrick Chamoiseau au titre racoleur : «
Le principe d’un financement public des partis politiques a été posé par la loi du 11 mars 1988. Les partis politiques reçoivent une aide de l’État en contrepartie de l’interdiction des dons entreprises ou autres personnes morales. des Une aide en deux fractions
— Par Jean Samblé —
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La situation en Haïti est critique (euphémisme!), avec une escalade de la violence des gangs depuis mars, mettant en péril l’aide alimentaire du Programme alimentaire mondial (PAM). Alors que le PAM a intensifié ses efforts pour fournir de la nourriture à plus de 500 000 personnes, ses stocks risquent d’être épuisés d’ici fin avril. La fermeture du principal port et de l’aéroport de Port-au-Prince a entravé l’acheminement de l’aide humanitaire. Le pays ne dispose que de suffisamment de nourriture pour nourrir 175 000 personnes pendant un mois, selon le PAM.
— Par Jean Samblé —
Le communiqué triomphant de la CTM m’a avant tout comblé de joie ! Enfin Max Orville, à force d’alerter sur le désintérêt coupable de la CTM, avait enfin renversé le mouvement et contraint la CTM à, au moins, préserver le montant de ces fonds au maximum pour le prochain exercice.
— Par Jean Samblé —
Le 19 mars 2024, Serge Letchimy déclarait dans le journal France Antilles : «Pour s’occuper du quotidien des martiniquais, il faut changer les textes». Cet aveu d’impuissance et d’incapacité de celui qui s’était fait élire en juin 2021 sur un mirobolant programme de 207 actions, articulées autour de 12 axes majeurs, aurait dû le conduire, s’il avait un tant soit peu le sens de l’honneur, à remettre immédiatement sa démission au Préfet pour revenir devant le peuple s’excuser de s’être lourdement trompé, en lui faisant prendre des vessies pour des lanternes. Il n’en a rien été et, bien loin de céder la place à ceux qui savent faire et ne se laissent pas rebuter par les difficultés, l’autonomiste à tous crins qu’il prétend être s’est métamorphosé en petit quémandeur épistolier de l’Élysée, à qui il soumet désormais tous les problèmes qui le dépassent. Le dernier en date est relatif au foncier qui défraie ces jours-ci la chronique. À la base se trouve l’imprévoyance des familles martiniquaises qui ne se soucient pas, en temps opportun, de faire régulariser, par acte notarié, le partage de leurs biens entre leurs différents héritiers, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de manœuvres plus ou moins dolosives..La
Dans le tumulte chaotique d’une Haïti déchirée par la violence et l’instabilité politique, les mots « cataclysmique » résonnent comme un sombre avertissement. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte un exode massif de la capitale Port-au-Prince, une fuite désespérée loin des griffes des gangs dévastateurs.
Qu’il s’agisse de la Corse, de la Guyane, de la Martinique
» Israël, nation que jadis ma main a épargnée,
Dans les profondeurs de la crise qui sévit en Haïti, chaque jour apporte son lot de tragédies, exacerbant une situation déjà désespérée. Les Nations Unies, témoins impuissants de ce désastre, sonnent une nouvelle fois l’alarme, qualifiant la situation de « cataclysmique », un terme lourd de sens, reflétant la magnitude des souffrances endurées par le peuple haïtien.
D’innombrables enfants sont aujourd’hui plongés dans une lutte sans merci contre une crise multidimensionnelle qui déchire les fondements d’Haïti. Dans un cri d’alarme poignant, Catherine Russell, porte-parole de l’Unicef, sonne l’urgence, alertant sur le sort de 125 000 petits, en proie à une malnutrition aiguë, au bord du gouffre de la vie et de la mort.
— Par Jean Samblé —