Le 7 mai 1954 les troupes du Viêt Minh infligent une sévère défaite aux forces coloniales françaises!

— Par Jean Samblé —
La bataille de Diên Biên Phu, souvent désignée comme l’une des étapes phares de la décolonisation, résonne comme un symbole poignant de la fin de l’ère coloniale française en Asie. Ce conflit, s’étendant de mars à mai 1954, oppose l’armée populaire Viêt Minh, sous la direction du général Giap, aux forces françaises commandées par le général Navarre.
Au cœur de cette confrontation se trouve Diên Biên Phu, un modeste village au nord du Vietnam, où les Français ont érigé un camp retranché dans une cuvette, pensant pouvoir bloquer l’avancée des troupes vietnamiennes vers le Laos. Cette initiative spectaculaire, orchestrée par le général Navarre en 1953, révèle l’ultime effort de la France pour maintenir son emprise sur l’Indochine.
Cependant, la réalité sur le terrain se révèle impitoyable pour les forces françaises. Malgré une préparation minutieuse, le camp de Diên Biên Phu devient rapidement un piège mortel. Les troupes vietnamiennes, habilement positionnées sur les hauteurs environnantes, encerclent progressivement les positions françaises, les isolant et les submergeant.

— Par Jean Samblé —
La légende de la responsabilité et de l’expertise martiniquaises pourrait s’écrire à travers les récits de sources, fontaines, piscines, ponts et appontements. Des histoires d’eaux sans cesse renouvelées, parfois ubuesques. Depuis une vingtaine d’années l’eau du robinet vient régulièrement rythmer nos carêmes et mesurer l’impéritie de nos élus. Ainsi a-t-il fallu deux mandatures de la CTM, des quantités d’encre et de déclarations télévisées pour régler le sort de quelques âcres de terrain sur lequel faire passer quelques mètres de tuyaux. La présence d’un béké dans l’affaire fut l’ingrédient nécessaire à l’allongement de la sauce. La victoire n’a pas fait couler ni plus d’eau dans les foyers ni plus d’encre dans les gazettes. Plus globalement, un phénomène cyclique est bien campé dans le calendrier saisonnier, lequel donne lieu, de la part des usagers, à une résilience exemplaire et, de la part des élus, à des satisfactions plastronnantes.
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Après la démission du Premier ministre contesté, Haïti entre dans une nouvelle ère sous la houlette du tout nouveau Conseil de transition. Lors d’une cérémonie solennelle, retransmise en direct à la télévision haïtienne, l’annonce retentit : Edgard Leblanc Fils, figure politique respectée, est désigné pour présider cet organe crucial.
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Le décès tragique de Frank Tyson, un Afro-Américain de 53 ans, lors d’une interpellation brutale par deux policiers à Canton, Ohio, le 18 avril, résonne comme un écho funeste de l’affaire George Floyd qui a secoué l’Amérique en 2020. Les similitudes entre les deux événements sont frappantes : l’utilisation excessive de la force par les autorités, les derniers mots étouffés de la victime – « Je ne peux pas respirer » – et l’indignation généralisée qui s’ensuit dans la société américaine.
Le 23 avril, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir réhumaniser le service public grâce à l’intelligence artificielle, ce qui constitue un tournant sans précédent. Si pour lutter
Déclaration des organisations patriotiques de Martinique, Guadeloupe et Guyane réunies en Martinique le 20 avril 2024
Le collectif J’y suis j’y vote ! en partenariat avec le réseau européen VRAR (Voting Rights for All Residents) célèbrent la 4e édition de la journée internationale du droit de vote pour toutes et tous les résident.es à PARIS.
— Par Sarha Fauré —
— Par Vadim Kamenka —
— Par Jean Samblé —
Port-au-Prince, le 19 avril 2024 : Au cours du premier trimestre de l’année 2024, le BINUH a enregistré 2.505 personnes de meurtres et de blessures à la suite de violences liées aux gangs, une augmentation de plus de 53 % par rapport à la période précédente (octobre-décembre 2023), faisant des trois premiers mois de 2024 la période la plus violentedepuis au moins le début de 2022.Parallèlement, au moins 438 personnes ont été enlevées contre rançon, dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.
Hommage aux militants anticolonialistes Nills Andersson, Allice Cherki et à l’4ACG
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J’ai reçu, il y quelques temps déjà, dans la livraison de Madinin’art, un article de Patrick Chamoiseau au titre racoleur : «
Le principe d’un financement public des partis politiques a été posé par la loi du 11 mars 1988. Les partis politiques reçoivent une aide de l’État en contrepartie de l’interdiction des dons entreprises ou autres personnes morales. des Une aide en deux fractions
— Par Jean Samblé —
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La situation en Haïti est critique (euphémisme!), avec une escalade de la violence des gangs depuis mars, mettant en péril l’aide alimentaire du Programme alimentaire mondial (PAM). Alors que le PAM a intensifié ses efforts pour fournir de la nourriture à plus de 500 000 personnes, ses stocks risquent d’être épuisés d’ici fin avril. La fermeture du principal port et de l’aéroport de Port-au-Prince a entravé l’acheminement de l’aide humanitaire. Le pays ne dispose que de suffisamment de nourriture pour nourrir 175 000 personnes pendant un mois, selon le PAM.
— Par Jean Samblé —