— Par Jean Samblé —
Un nouveau gouvernement a été constitué en Haïti pour relever l’un des défis sécuritaires et humanitaires les plus urgents au monde. Le pays, parmi les plus pauvres du globe, est en proie à près de deux cents gangs qui rackettent, tuent, violent et kidnappent en toute impunité sur la majeure partie du territoire. L’État haïtien, avec seulement 500 militaires mal équipés, mal formés et sous-payés, est quasiment inexistant, comme l’illustrent les récentes attaques contre des commissariats et les évadés massifs qui en ont résulté, ainsi que les nombreux enlèvements, atteignant 857 cas l’an dernier selon le Centre d’analyse et de recherches en droits humains (CARDH).
Les services publics essentiels tels que l’eau, l’électricité et les transports sont totalement dysfonctionnels. Avec un salaire mensuel moyen de 130 dollars, les Haïtiens peinent à subvenir à leurs besoins de base, le marché de l’essence étant dominé par des trafiquants. La situation sanitaire est catastrophique avec des épisodes récurrents de choléra, et près de la moitié des onze millions de citoyens souffrent de malnutrition. L’indice de développement humain, incluant l’alphabétisation, l’espérance de vie et la mortalité infantile, est parmi les plus bas au monde.

Vous souhaitez voter aux élections législatives 2024 mais vous n’êtes pas inscrit sur les listes électorales ? Pouvez-vous encore vous inscrire ?
Le premier tour des élections législatives aura lieu le dimanche 30 juin 2024, et le second tour le dimanche 7 juillet 2024. Vous ne pourrez pas vous rendre en bureau de vote ? Vous avez la possibilité de donner procuration à un électeur inscrit sur une liste électorale afin qu’il vote à votre place. On vous explique comment faire.
Nous n’allons pas trahir notre histoire. Nous referons confiance à nos députés sortants qui ont déjà démontré tout au cours des années de leur mandature qu’ils ont à cœur de promouvoir notre Martinique. Jean Abrosi Ensemble, élevons nos voix contre l’intolérance, la haine, la division et l’injustice. Soutenons des politiques qui favorisent l’égalité, le mutualisme, le social, la solidarité, le respect des peuples, le respect de la dignité humaine dans le respect absolu du vivant. C’est ainsi que nous nous respecterons nous-mêmes. Serge Letchimy
— Par Jean Samblé —
Alors que le chef de l’Etat prend le risque d’ouvrir les portes du pouvoir à l’extrême droite, plus de 350 personnalités, parmi lesquelles Julia Cagé, Esther Duflo, Didier Fassin, Hervé Le Tellier, Lydie Salvayre, Cyril Dion et Ariane Ascaride, appellent, dans une tribune au « Monde », au rassemblement pour proposer une issue enthousiasmante aux désastres de notre époque.
Un collectif de journalistes, de scientifiques et d’organisations signataires de la charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique plaide, dans une tribune au « Monde », pour que l’écologie reste un sujet central sur les chaînes et les antennes publics.
« Loin des représentations médiatiques d’une jeunesse qui ne s’exprimerait que par la violence ou qui brillerait par son désintérêt, un grand nombre d’entre nous se déplaceront aux urnes le 9 juin. » Parce que les politiques européennes impactent les vies quotidiennes et que cette échelle est essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique, des organisations invitent à « faire entendre nos voix en faveur d’un avenir européen écologiste et solidaire. »
— Par Jean Samblé —
— Par Antoine
— Par Jean Samblé —
Port-au-Prince le 30 mai 2024
Depuis décembre 2000, la loi d’orientation pour l’Outremer ouvre la possibilité pour la Guadeloupe, en sa qualité de département d’outremer, de changer de statut en s’affranchissant du carcan institutionnel que représentait l’article 73 de la Constitution. La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République précise les modalités juridiques d’une telle possibilité. Depuis, les Conseils départemental et régional ont enfilé les Congrès sur le thème de l’évolution institutionnelle, sans réellement parvenir à éveiller l’intérêt des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens pour le sujet.
Rarement en Martinique des personnalités politiques de premier rang auront autant suscité la controverse qu’Alfred Marie-Jeanne et Serge Letchimy. C’est le premier rapprochement entre les deux premiers présidents du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Au cours d’une rencontre organisée dans le cadre d’élections législatives, l’adversaire du candidat Alfred Marie-Jeanne avait voulu embarrasser ce dernier en l’affublant, pour dénoncer ses méthodes autoritaires à la Région, du titre de « roi de Plateau Roy ». Il s’était produit l’effet inverse : rougissant d’aise, le Président avait répondu que cette référence suprême lui convenait parfaitement. Au cours de la récente interview accordée à Martinique-la-Première au Premier Martiniquais, on pouvait croire à une variante de cette anecdote. Sur le ton de la connivence, le nouveau président traduisit à son avantage l’embarras de la journaliste : “Si tu veux m’appeler président de Martinique, je ne vais pas me sentir insulté”. On ne peut mieux dire que Serge Letchimy et Alfred Marie-Jeanne se sont retrouvés au même niveau d’hubris.
En 2023, le nombre d’exécutions a atteint un niveau inédit depuis une décennie, selon le rapport annuel d’Amnesty International. L’organisation de défense des droits humains, basée à Londres, a recensé 1 153 exécutions, marquant une hausse de plus de 30 % par rapport à 2022, où 883 exécutions avaient été enregistrées. Cette augmentation est principalement attribuable à l’Iran, qui représente à lui seul 74 % des exécutions mondiales avec 853 mises à mort, soit près de 50 % de plus qu’en 2022.
— Communiqué de Johnny Hajjar —
— Par Sarha Fauré —
— — — Le n° 350 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Nous sommes très nombreux à ne pas accepter le fatalisme que voudrait nous imposer la plupart de nos dirigeants.
— Par Yvon Sérénus, pour le collectif —
J’ai dit et je répète qu’au mois de Mai 1848, personne en Martinique ne connaît l’existence du décret du 27 avril 1848 signé par le Gouvernement Provisoire de la République française et pris à l’initiative de Victor Schoelcher. L’acte fondateur de la Liberté pour nos ancêtres est l’arrêté du gouverneur Rostoland du 23 Mai 1848, signé aux lendemains de l’insurrection du 22 Mai à Saint-Pierre. Ce jour-là, tous les esclavisés martiniquais se sont réveillés libres !