Communiqué du Groupe Révolution Socialiste
Décès de Fidel Castro
« Ils ont internationalisé le blocus, nous avons internationalisé la guérilla »
Avec la mort de Fidel Castro, c’est d’abord le rappel de l’épopée héroïque des jeunes révolutionnaires de l’équipe « Rebelde », pour le renversement du pouvoir mafieux, pro-américain, sanguinaire et corrompu de Fulgencio Batista. C’est le retour sur tout un pan de l’histoire des peuples dominés, marquée par une flambée de luttes sans merci contre le capitalisme et l’impérialisme étasunien. C’est l’évocation des héros légendaires, tel Ernesto Che Guevara et de ses guérilleros, faisant la démonstration jusqu’à l’ultime sacrifice, que la solidarité internationaliste et anti-impérialiste n’est pas qu’une parole de propagande.
À l’heure où le capitalisme renforce sa domination et où la terrible crise mondiale bouleverse les repères de la lutte de classes, l’irréductible engagement politique de Fidel Castro constitue pour l’ensemble des progressistes et révolutionnaires du monde entier, un renvoi incontournable.
Pour condamnables que soient l’alignement du régime castriste sur la politique de l’État soviétique, ainsi que sa conception et sa pratique de la démocratie socialiste, la mort du « comandante » Fidel Castro sera un handicap supplémentaire pour une révolution cubaine en grande difficulté depuis l’implosion de l’URSS.

Une question de dignité humaine
Rencontre avec Daniel Kupferstein qui, avec ses trois films « les balles du 14 juillet », «17 octobre 1961. Dissimulation d’un massacre », et « Mourir à Charonne, pourquoi ? », fouille les entrailles de la sombre histoire coloniale de la France au XXe siècle. Le réalisateur a retrouvé des témoins, fait parler les historiens afin de reconstituer au mieux le déroulement de ces massacres occultés où le nom de Maurice Papon n’est jamais loin, et de comprendre comment le mensonge d’Etat a si bien fonctionné.
Plusieurs villes dirigées par des élus Les Républicains ont pris des arrêtés d’interdiction des affiches, notamment à Aulnay-sous-Bois.
Quel projet porte François Fillon et qui risque de mettre à mal les Guadeloupéens et Martiniquais ?
Les Outre-mer ont choisi majoritairement Nicolas Sarkozy au premier tour de la primaire de la droite en nombre de voix, grâce surtout aux nombreux votants de la Réunion, mais les résultats, pas encore définitifs, sont très contrastés entre territoires.
Un sénateur sudiste opposé au mouvement des droits civiques à la Justice, un « faucon » à la CIA et un « islamophobe » comme conseiller à la sécurité nationale : la présidence Trump débute sous le signe de la revanche nationaliste blanche.
La section Fort de France de la Ligue des Droits de l’Homme constate avec inquiétude que dans certaines communes de Martinique (Fort-de-France, Schœlcher, Robert…) des groupes religieux militants s’adonnent à des actes de prosélytisme religieux très agressif. Basés principalement aux arrêts de bus, ces individus s’appuient matériellement sur des présentoirs sur roulettes qui proposent des publications à caractère dogmatique…
C’est une défaite et une humiliation. Renvoyé par son propre électorat, Nicolas Sarkozy voit toute sa stratégie taillée en pièces. Elle tenait du village Potemkine. Dans cet exercice inédit de démocratie, c’est une droite dure et conservatrice incarnée par François Fillon qui reprend le flambeau.
370 signataires à la pétition « Stop au bricolage législatif sur la mémoire de l’esclavage : retrait de l’amendement 132 »
Kanye West vient enfin de se prononcer sur la présidentielle américaine, une semaine après l’annonce de l’élection de Trump. A l’occasion d’un concert donné jeudi soir à San José en Californie, le rappeur de Chicago – qui a sorti un peu plus tôt cette année son 7ème album The Life Of Pablo – a déclaré ne pas avoir voté pour les élections, mais que si ça avait été le cas, il aurait préféré voter pour le candidat républicain Donald Trump. Une vidéo d’un fan a immortalisé ce moment de malaise. La foule se met à le huer en grand majorité (seuls certains applaudissement semblent l’encourager) comme vous pouvez le constater ci-dessous :
Les procureurs d’Istanbul en Turquie réclament la réclusion à perpétuité pour Aslı Erdoğan. La romancière a rédigé et adressé une lettre depuis la prison où elle est retenue. Nous l’avons mise en voix.
Ziad Takieddine, l’homme qui a introduit Nicolas Sarkozy auprès de Mouammar Kadhafi, avoue avoir apporté au ministère de l’intérieur, fin 2006 et début 2007, plusieurs valises d’argent liquide préparées par le régime libyen, pour un montant total de 5 millions d’euros. « J’ai découvert des choses qui ne méritent plus d’être cachées », déclare-t-il, en annonçant son intention de « raconter exactement les faits à la justice ».
En 2001, en Martinique, à la fin d’une passe d’arme à fleuret moucheté dans les colonnes de l’hebdomadaire Antilla, à cet intellectuel martiniquais qui me sommait de désigner quels étaient, pour moi le Réunionnais, nos Césaire, nos Glissant et nos Fanon, je n’ai su que répondre. Mais durant la semaine qui ssuivit, j’ai pensé très fort au seul qui demeure celui qui, selon moi, peut être considéré comme le premier éveilleur de la conscience réunionnaise : Paul Vergès. Il ne s’agit pas de politique, ni d’identité. Il s’agit de la réunionnité, terme que j’ai conçu là-bas et qui désigne la personnalité réunionnaise à la fois dans ses fondements et dans son devenir.
Le sénateur de La Réunion et doyen du Sénat, qui a dominé la vie politique de l’île pendant six décennies est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé sa famille en début de matinée. Âgé de 91 ans, il était hospitalisé depuis le 23 octobre à Saint-Denis, chef-lieu de l’île.
Le 4 octobre 2016, à l’occasion de la plénière de la collectivité territoriale de Martinique, Alfred Marie-Jeanne avait dans un discours virulent critiqué le travail « orienté » de la CRC relatif aux comptes régionaux de l’année 2015. La juridiction concluait alors à un excédent de 535 000 euros de l’équipe Letchimy, et mettait à mal les accusations de déficit avancées par les nouveaux arrivants. Un discours auquel la juridiction nationale a choisi d’apporter un démenti argumenté, et sévère, le 24 octobre 2016, par la voix de son président Didier Migaud. (Politiques Publiques)
Dans quelle mesure l’intelligence des électeurs a-t-elle déterminé l’issue des présidentielles américaines ? Une étude scientifique parue le 3 novembre s’est penchée sur la question.
Le républicain est désormais certain d’être le 45e président américain même si son adversaire démocrate l’a devancé de plus de 180.000 voix. Explications.
Dès le mois de juillet, le documentariste américain Michael Moore prédisait la victoire du milliardaire républicain. Son article ne cesse d’être partagé sur les réseaux sociaux ce mercredi matin, depuis que son présage est devenu réalité.
La réponse de la Cour de cassation était très attendue. L’Etat a définitivement été condamné ce mercredi pour des contrôles d’identité discriminatoires. La juridiction a estimé dans un communiqué qu’il lui revenait de « démontrer l’absence de discrimination » quand une personne contrôlée dispose d’« éléments » laissant en présumer l’existence.
Les commentateurs et l’opinion publique qu’ils influencent, presque unanimement, parlent de séisme à propos de l’élection de Donald TRUMP. Selon eux, il y a quelques semaines encore, il était absolument impensable d’imaginer sa victoire. Celle-ci n’a en réalité rien de surprenant. Elle confirme, au contraire, qu’à l’échelle internationale, la démocratie représentative – même si elle n’était souvent qu’une façade – laisse de plus en plus place à la dictature des marchés. Quand un Donald remporte une élection présidentielle cela ne fait qu’illustrer la prise directe du pouvoir politique par les « Picsous ».
Lettre ouverte à Monsieur Le Président du Conseil Régional