Télécharger l’édition du 12 avril 2017
Les Lettres françaises sont une publication littéraire créée en France, en septembre 1942, pendant l’Occupation, par Jacques Decour et Jean Paulhan. C’est l’une des nombreuses publications du mouvement de résistance Front national. Il s’agissait alors d’une publication clandestine bénéficiant entre autres de la collaboration de Louis Aragon, François Mauriac, Claude Morgan, Edith Thomas, Georges Limbour, Raymond Queneau et Jean Lescure.
Après la Libération, à partir de 1953 jusqu’en 1972, Les Lettres françaises, dirigées par Louis Aragon, bénéficient du soutien financier du PCF.
Arrêt et reparution
Dans les années 1960, Les Lettres françaises contribuent au débat littéraire et artistique, notamment par les chroniques sur le cinéma sous la plume de Michel Mardore et de Georges Sadoul.
L’URSS a cessé de souscrire ses nombreux abonnements au profit de ses universités, écoles, et bibliothèques, à cause de la prise de position du journal contre l’invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968. Cette décision lui fut fatale : la parution du journal cesse en 1972, le soutien du PCF ne pouvant compenser cette perte des ventes dans les pays de l’Est de l’Europe.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
L’initiative des Éditions l’Échappée est remarquable. Offrir pour la première fois au public français la Ferme des animaux, de George Orwell, dans sa version comics, telle qu’elle fut transcrite par la propagande antisoviétique, au début des années 1950, une fois l’auteur mort et les droits d’interprétation vendus par sa veuve, manipulée par les agents de l’IRD, le département de recherches et de renseignements – l’équivalent britannique de la CIA.
La Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, le livre célèbre de l’économiste britannique, est rééditée, quatre-vingt ans après sa première publication.
Dictionnaire des féministes, France XVIIIe- XXIe siècle
Dans cette année électorale à hauts risques, la campagne pour l’élection présidentielle présente un niveau d’incertitude inédit, sous lequel se dessine une reconfiguration profonde du champ politique. S’y greffent « la confusion des signes et le brouillage de la parole politique », observe Cécile Alduy.
Jamais l’Histoire n’a connu de telles accélérations qu’aujourd’hui. Il nous faut des instruments précis pour comprendre et décrypter le monde des vingt prochaines années. C’est l’objectif de ce Rapport du Conseil National du Renseignement qui fournit analyses et perspectives à la CIA. Pour mener ce travail impartial et sans tabou, 2500 personnes de tous horizons (stratèges, chercheurs, économistes, spécialistes du renseignement et de la prospective) ont été interrogées.
Une jolie Bande dessinée de 65 pages due au dessin de Luko et au scénario de Christophe Cassiau-Haurie avec la participation de J-F Chanson au découpage. C’est le quatrième album du dessinateur, le cinquième scénario du… scénariste quant au « découpeur » on ne compte plus ses œuvres. Le brun et le vert sombre dominent et donnent une teinte de gravité à l’album. Le nombre de dessins sur une page varie entre un et dix sur une nombre de bandes qui, elles, vont jusqu’à 5. La lecture est plaisante, le graphisme est une réussite et la disposition du texte ne le pénalise jamais.
Dans son livre « Décadence », paru le 11 janvier chez Flammarion, le philosophe Michel Onfray estime que les jours de la civilisation occidentale sont comptés. Il dénonce notamment « presque deux mille ans d’antisémitisme chrétien, et son terrible couronnement par la Shoah ».
L’ouvrage, soutenu par la Fondation Gabriel-Péri, analyse les diktats du Trésor français.
Après Comment rater ses vacances et La Corse prend le maquis en juin 2016, les éditions du Chêne dévoilent Ni Dieu, ni eux, un recueil de 96 pages regroupant plus d’une centaine de dessins choisis par Chloé, la femme de Tignous (à noter, une postface signée de sa main, forte et bouleversante). Parus dans Charlie Hebdo ou Marianne, ils fustigent les fanatismes de toutes les religions. Pour combattre les dérives des textes sacrés par des huluberlus et pour lutter contre l’obscurantisme quoi de mieux que la culture, l’esprit critique & citoyen par le biais d’illustrations qui font mouche à chaque fois.
Livre pour enfants
François Gabourg? Un beau grand gaillard à l’humour tendre et féroce qui a déjà publié sept albums de dessins. Voici le huitème pour les fêtes, pour celles et ceux qui seraient en panne d’idée pour les cadeaux, mais surtout et avant tout, au delà de toute futilité, un album pour qui « tente(…) d’interroger nos sociétés, leurs travers, leurs incohérences, leurs injustices.. ». Un ouvrage qui « dessine ce que certains ne voient pas ».
« Hanétha Vété-Congolo nous offre donc une étude savante par l’ampleur du corpus étudié, et qui trouve une grande cohérence par l’articulation réalisée entre un projet de définition et de théorisation de l’identité caribéenne et la démarche d’analyse comparatiste qui lui est essentielle et consubstantielle. En même temps, l’ouvrage se lit avec plaisir et peut même réussir à surprendre, notamment le lecteur européen. On prend conscience que le conte oral caribéen, né dans la douleur, remplit une des grandes fonctions de la littérature, la contestation et que, tout codifié qu’il est dans sa structure et son rituel, il devient, par le biais de la réécriture, de la transposition, de la transmutation et de sa richesse symbolique, un véritable texte, et même, pour reprendre l’expression d’Umberto Eco, une œuvre ouverte. » Le travail titanesque d’Hanétha Vété-Congolo dans ce superbe ouvrage contribue à établir la pérennité du conte caribéen, et même jusqu’à un certain point du conte tout court. Alliant étude rigoureuse et plaisir littéraire, ce livre se lit agréablement, et c’est surpris par la masse et la qualité de l’information que l’on tourne la dernière page, avant de se précipiter à la bibliothèque pour y trouver tout ce qu’on pourra concernant le conte, ses plus beaux exemples et son histoire.
Culture Égalité est une association féministe martiniquaise réservée aux femmes. Elle a pour objectif d’amener les femmes à lutter pour :