— Par Jean Gabard —
En démocratie l’égalité en dignité et en droits est un impératif qui n’est malheureusement pas toujours respecté. Un autre impératif est la liberté et parmi celle-ci la liberté d’expression. Elle a été particulièrement revendiquée au moment des attentats contre Charlie Hebdo et elle l’est encore contre des islamistes qui voudraient faire taire des enseignants. Cette revendication fait l’unanimité quand il s’agit de la réclamer pour défendre ses positions, mais l’a fait elle toujours quand il s’agit de l’accorder à ceux qui présentent des points de vue qui dérangent ?
La liberté d’expression a, il est vrai, des limites. Les propos racistes, sexistes, homophobes sont interdits et heureusement ! Il est cependant facile, pour certains, de qualifier les propos que l’on ne veut pas entendre, de racistes, sexistes ou homophobes pour ainsi se donner des « raisons » de les censurer en rendant son auteur infréquentable, en le « tuant » socialement.
Si des personnes, cédant à la facilité et sans avoir lu les écrits, se contentent de répéter des impressions que peut laisser le titre d’un premier essai : « Le féminisme et ses dérives », et celui du troisième : « Le néo-féminisme contre la famille », d’autres, des militants et même des universitaires, passionnés par le sujet, persuadés de détenir « La Vérité », classent toute personne critiquant leur idéologie, dans le camp des sexistes et des réactionnaires.

Depuis des années, des prédateurs pillent et malmènent la Martinique. Peu leur importe l’intérêt public. Leur profit pour seul étendard, ils sèment l’anarchie, réclamant le droit d’agir, au nom de la liberté d’entreprendre ou de l’identité martiniquaise. Deux affaires exemplaires entachent l’image de ce sport national martiniquais aux accents de « ba mwen lè pou mwen pasé » ou encore « Zafè tchou mèl ki pran plomb » (traduction : « Pousse-toi que je m’y mette » ou encore « tant pis pour les merles touchés par les plombs du fusil »
paru dans
La Fédération Guadeloupéenne de la Ligue des Droits de l’Homme a appris avec émotion la mort de Robert Badinder, avocat, ancien ministre de la Justice, ancien Président du Conseil Constitutionnel.
— Par Jean Samblé —
— Par Hélène Lemoine —
L’industrie cinématographique française, souvent associée à l’art et à la créativité, se retrouve à nouveau secouée par des allégations de violences sexuelles. L’affaire impliquant les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon, portée par l’actrice Judith Godrèche, s’inscrit dans la continuité du mouvement #MeToo qui a ébranlé le monde du cinéma ces dernières années.
« Pawol an bouch pa chaj »,
Depuis quelques années, les Antilles françaises, constituées principalement de la Guadeloupe et de la Martinique, font face à des défis démographiques majeurs, marqués par une dépopulation croissante et un vieillissement rapide de la population. L’évolution démographique de ces territoires insulaires soulève des préoccupations quant à leur avenir socio-économique et appelle à des mesures urgentes.
Le carnaval de Rio de Janeiro, prévu pour débuter le 9 février, se voit assombri par une menace inattendue. Alors que le Brésil se remet à peine des perturbations causées par la pandémie de Covid-19, la dengue fait une entrée dramatique dans la scène sanitaire du pays.
Les pesticides, devenus omniprésents dans notre alimentation et notre environnement, constituent un défi mondial majeur. Larissa Mies Bombardi, chercheuse brésilienne exilée en Europe, dévoile dans son dernier ouvrage, « Pesticides – Un colonialisme chimique », les rouages complexes de cette problématique qui transcende les frontières nationales.
Il y a une certaine naïveté quand on parle de 
— Par Malik Duranty —
La Commission européenne a récemment annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie sur les modifications apportées au plan de restructuration de la compagnie aérienne Corsair, initialement approuvé en décembre 2020. Ces ajustements, soumis par la France en septembre 2023, visent à permettre à Corsair de s’adapter au nouvel environnement commercial et de recentrer ses opérations. La compagnie aérienne, basée à l’aéroport de Paris-Orly et immatriculée en Guadeloupe, dessert principalement les régions ultrapériphériques françaises des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe) et de l’Afrique (La Réunion, Mayotte). À fin décembre 2023, Corsair dispose d’une flotte de neuf avions.
La grève générale de la Guyane et des Antilles françaises a commencé dans le département d’outre-mer de la Guyane le 24 novembre 2008, la Guadeloupe le 20 janvier 2009, et s’est étendue à l’île voisine de la Martinique le 5 février 2009. Les revendications principales de cette « grève contre la vie chère » étaient une baisse des prix jugés abusifs de certains produits de base, comme le carburant et l’alimentation, ainsi qu’une demande de revalorisation des bas salaires. Le Monde diplomatique rapporte à cette époque « une situation de monopole, comme celui de la Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime (CMA-CGM), qui pratique des tarifs abusifs sur les conteneurs en provenance de la métropole. Huit familles békées contrôlent des chaînes de supermarchés et l’import-export. Le Groupe Bernard Hayot (GBH) par exemple est classé cent trente sixième fortune française. Entre 2007 et 2008, les produits de première nécessité se sont envolés : + 48 % pour le lait, + 87 % pour les pâtes, + 59 % pour le beurre, etc. ».
Voici la liste des 120 revendications initiales du collectif Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP) déposée le 20 janvier 2009 :
Le 6 février 1934, une manifestation antiparlementaire est organisée à Paris devant la Chambre des députés par des groupes de droite, des associations d’anciens combattants et des ligues d’extrême droite pour protester contre le limogeage du préfet de police Jean Chiappe à la suite de l’affaire Stavisky.
L’économie de la Guadeloupe est à la croisée des chemins ,et ce vu les multiples facettes de la crise qui risque de secouer le tissu économique dans les prochaines années. Nous nous devons donc normalement de promouvoir un autre modèle de développement basé sur une production durable avec un accompagnement financier digne de ce nom. Lors d’une précédente tribune de presse datant d’environ 3 ans, nous avions présenté le projet de la création de clubs Cigales aux Antilles/Guyane . Donc, il est à noter que c’est dans le cadre de ce nouveau paradigme de développement économique que les clubs Cigales ont désormais vu le jour en Guadeloupe et Martinique. Ces clubs Cigales à l’avenir devraient pouvoir jouer un rôle important dans le financement de la diversification de l’économie en capitalisant sur notre épargne. Cela permettra de réduire la dépendance de notre économie à d’autres secteurs axés aujourd’hui sur la consommation et de créer de nouvelles opportunités économiques, notamment dans le domaine de la petite industrie agroalimentaire, des arts, de l’artisanat et du tourisme culturel.
On reparle donc du chlordécone.
Baisse du taux du livret d’épargne populaire à 5 % ; maintien du taux de rémunération du livret A à 3 % ; hausse des tarifs de l’électricité ; premier versement d’allocation de stage pour les lycéens de la voie professionnelle ; prolongation de la campagne de vaccination contre la grippe ; dates des vacances d’hiver, soldes…
Le Carnival Run, organisé par le Rotary Club de Schœlcher, fait son retour ce samedi 3 février après une pause de 3 ans. Cette course déguisée de 5 km, intégrée aux festivités du carnaval, vise à soutenir les personnes, notamment les enfants, souffrant de troubles Dys tels que la dyslexie, la dysorthographie, la dysphasie et la dyscalculie. Prévu à 14h à l’ex-espace Osenat, l’événement promet une ambiance festive avec animations, course à pied, DJ, et accueillera près de 2 500 participants de 6 ans et plus. La 6e édition, parrainée par Lionel Nidaud, personnalité télévisuelle et des réseaux sociaux, privilégie la philanthropie plutôt que la performance. Les fonds récoltés seront dédiés à des actions de sensibilisation pour les personnes atteintes de troubles Dys, en partenariat avec l’association Alternative Espoir. Une partie des dons contribuera à l’accompagnement des élèves Dys, tandis qu’une autre sera allouée à la création d’une « Maison des Dys » au lycée Schœlcher. Enfin, des fonds seront également utilisés pour la mise en place d’un programme de remédiation de la mémoire de travail, en collaboration avec des psychologues, pour améliorer la prise en charge des Dys en Martinique ?