— par Guillaume Suréna —
Le grand mérite de la psychanalyse est et sera pour toujours d’agacer les porte-paroles de ce qui est convenu, de ce qui est institué, y compris dans les rangs de ceux qui se réclament d’elle. L’ingratitude des divers mouvements féministes à l’égard de Sigmund FREUD est d’une dimension telle qu’elle frise souvent l’absurdité. Il est vrai que FREUD, pessimiste s’il en est sur la nature humaine, (le 20ème siècle et le début du 21ème ne lui ont pas encore donné tort), n’a pas été de ceux qui ont crû que « la révolution s’arrêtera à la perfection du bonheur » et qu’il s’agira de modifier le cadre de vie démocratiquement ou pas pour que cessent les drames existentiels collectifs et individuels.
« Madinin’art » journal bien connu pour sortir des sentiers battus a un goût pour la provocation contre l’orthodoxie psychanalytique que j’accepte de représenter contre sécheresses, cyclones et tsunamis. Il donne consciemment un petit avantage à toutes les psycho-philosophies qui cultivent l’illusion de dépasser FREUD. A l’occasion de la journée internationale des femmes, ce journal électronique a donné la une aux femmes et à la plus célèbre et conséquente d’entre elles : Simone DE BEAUVOIR.


Des chercheurs des Instituts Max Planck de biologie évolutive et de météorologie se sont posés la question suivante : comment les hommes peuvent-ils être incités à lutter ensemble activement contre le changement climatique? Pour y répondre, ils ont simulé le « dilemme social » – dû à la divergence des intérêts particuliers et collectifs – auquel les hommes se trouvent confrontés dans le cadre du changement climatique. Leurs travaux ont mis en évidence qu’un objectif commun de protection du climat ne pouvait être atteint que si chaque personne était convaincue que, sans action, elle serait très probablement personnellement touchée par les répercussions du changement climatique.

s psychanalystes, mais bien des pervers qu’ils fussent appelés anonymes, misérables, minuscules, infâmes, antiphysiques ou pervers. C’est dire si l’essai historique d’Elisabeth Roudinesco La part cachée de nous-mêmes (229 pages, 18 euros, Albin Michel) était espéré sinon attendu. De nos jours, l’adjectif est aussi galvaudé que le nom et il courant que “perversité” soit employé en lieu et place de “perversion”. Celle-ci a la particularité de pouvoir être considérée comme sublime ou abjecte selon l’angle de vue : artistique, créateur ou lystique, et donc fécond, il est sublime ; mais lorsqu’il n’aboutit qu’à la satisfaction d’une pulsion de mort, il est abject. On voit par là que l’affaire est risquée pour celui qui se lance dans une anthopologie culturelle du bonheur dans la destruction, cette jouissance du mal que l’on s’inflige ou que l’on fait subir à l’autre dans un débordement de sens. Dans une langue très fluide exempte de jargon médical ou psychanalytique, Elisabeth Roudinesco montre bien comment la perversion est cette chose chachée en nous que nous refusons de voir, la face nocturne de l’homme.
— Par Roland Sabra —
— par Roland Sabra —





Psychothérapeute et docteur en psychanalyse, Odile Lesourne vient de publier
Six cadavres de nouveau-nés ont été découverts le 17 octobre dans une cave à Valognes (Manche). Depuis la révélation de l’affaire Courjault, en 2006, les cas d’infanticide à la naissance (néonaticide) semblent se multiplier, au point que cela deviendrait presque banal. Pourtant, ces petits corps que l’on a à peine cachés ne représentent que la partie immergée et médiatisée de drames familiaux qui se nouent à huis clos.