— Par Marie-Christine Tabet, —
>Les rapports sur le risque sismique ne manquent pas. Sans véritable suivi pour l’instant. Enquête et reportage à la Guadeloupe.
« Et si ça nous arrivait à nous? » Depuis le 12 janvier dernier, la question taraude les Antillais. Et pour cause. Ce jour-là, à moins de 1.200 kilomètres de l’archipel français, un tremblement de terre de magnitude 7 à 7,3 a fait plus de 250.000 victimes en Haïti. Or les sismologues sont certains qu’un « Big One », du type de celui qui a terrassé Port-au-Prince et ses environs, surgira un jour des entrailles de la terre dans l’un des deux départements antillais d’outre-mer. Et puis le séisme « historique » qui a frappé la Guadeloupe en 1843, faisant plusieurs milliers de morts, n’a-t-il pas frappé un an après que plusieurs villes haïtiennes ont été détruites?
En Guadeloupe, où le risque d’un séisme majeur est le plus fort, un tel scénario catastrophe aurait de terribles conséquences. L’aéroport serait en partie impraticable, les gros porteurs ne pouvant plus atterrir. Un tiers de la piste, posée sur un terrain « liquéfiable », deviendrait instable… Le centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre ne résisterait pas.



On peut comparer la vague de protestation qu’ont connu, dans le premier trimestre de 2009, les départements français de la Caraïbe (la Martinique et la Guadeloupe) à un cyclone qui, en un rien de temps, met tout à nu et nous oblige tous à la réflexion et à la réaction. Ici, c’est l’ensemble de la conscience collective française qui reçoit en pleine face la poussée du vent… de la contestation. Nous savons que, face à ce type de tourmente climatique, nul ne peut prétendre ne pas être affecté par ce qui se passe. De manière tout azimut, tous, et surtout les « spécialistes », de quelque niche qu’ils se réclament ou s’auto-proclament, cherchent, non sans une certaine frénésie, l’explication, la solution.
Il y a sans doute de plus grands malheurs que le chômage pour des gens qui peuvent travailler. Personne ne croit qu’il existe dans notre pays de solution miracle qui permette de résoudre ce problème dans des délais prévisibles. C’est dire qu’aucun chômeur martiniquais conscient ne se fait d’illusion. Mais il y en a qui n’en dorment pas. Parmi les femmes notamment. Elles se battent tous les jours pour en sortir. Elles dépensent certaines semaines plus que les ASSEDIC ne leur versent d’indemnité. Elles cherchent depuis 7 mois, de Dillon à Terres Sainville, en passant Redoute et Chateauboeuf, un local pour exercer un métier qu’elles connaissent, qu’elles ont pratiqué pendant vingt ans pour la plus grande satisfaction de leur clientèle et…de leur employeur. Ou elles n’en trouvent pas.




Julie Ostan-Casimir est psychoogue clinicienne. Docteur en psychopathologie et psychologie clinique ( 2006) , elle travaille depuis 27 ans en Institut Médico-Pédagogique et Institut Médico-Professionnel. Elle nous livre dans cet ouvrage son expérience clinique auprès d’enfants et adolescents en échec scolaire massif.




Le débat sur la taxe carbone s’est envenimé ces derniers jours en France. En Belgique aussi, l’idée de cette taxe est avancée par une partie du monde politique et suscite autant d’intérêt autant que de polémiques.


Il faut dire que la violence, qui est l’expression de l’agressivité que nous portons tous naturellement en nous, commence très tôt, dès la conception pourrait-on dire. C’est cette force qui nous pousse à agir pour obtenir la satisfaction de nos besoins vitaux, ce dynamisme qui nous permet de lutter, de nous affirmer, de survivre et que nous retrouvons positivement dans la compétition, l’émulation. Mais, si elle n’est pas circonscrite, canalisée, sublimée, dérivée vers des objets et des buts louables, elle devient excessive et – sous l’influence de la frustration, de l’insatisfaction excessive – se transforme en agressivité négative et inadaptée.

