— Par un groupe d’intellectuels et de militants* — Pour que les immolations par le feu de chômeurs, comme celle de Djamal Chaar, le 13 février à Nantes, ne se reproduisent jamais plus, il est temps de repenser le droit de vivre, avec ou sans emploi, d’ouvrir grands les yeux sur la catastrophe humanitaire qui sévit autour de nous, d’écouter la souffrance, le désespoir et les revendications légitimes des innombrables exclus qui n’en peuvent plus.
Djamal Chaar, ce chômeur immolé devant son agence Pôle Emploi, n’est ni le premier (1) ni le dernier (2). Il s’était vu réclamer un trop-perçu des allocations de chômage versées par erreur alors qu’il avait retravaillé comme intérimaire, cumulant de maigres allocations et un bout d’emploi précaire. Il estimait que ses heures de travail lui ouvrant des droits au chômage n’avaient pas été toutes prises en compte, mais il ne parvenait pas à faire réétudier son dossier par les agents de Pôle Emploi, eux-mêmes débordés et soumis à une pression croissante à la rentabilité.
Pôle Emploi procède à plus de 500 000 radiations par an, dont 90 % sont dues à une absence à convocation, la plupart du temps non reçue ou envoyée par Internet à des chômeurs sans équipement informatique.


Le football, jeu collectif par excellence et combien populaire, bouée de sauvetage, voie d’intégration et de reconnaissance pour certains jeunes en difficulté, chemin de la gloire pour d’autres peut malheureusement ici comme ailleurs être entaché d’incidents graves. Ce fut le cas au cours du match New-Star/Eclair du 22 décembre 2012 où l’arbitre a été lâchement agressé (frappé de dos) par un joueur à qui il avait attribué deux cartons jaunes.
Expliquez-nous ! Pourquoi ni la « UNE » ni la dernière des JT ne nous ont informés que, ce mercredi 13 Mars, sept jeunes ont été décapités sur la place publique en Arabie Saoudite ? Ils avaient entre 16 et 20 ans en 2005 lorsqu’ils ont été accusés de vol à main armée. Des aveux avaient été extorqués sous la torture et faute d’avocats, ils n’avaient pas eu droit à un procès équitable.
Dani Rodrik is Professor of International Political Economy at Harvard University’s Kennedy School of Government and a leading scholar of globalization and economic development. His most recent book is The Globalization Paradox: Democracy and the Future of the World Economy.
On ne peut nier les bonnes intentions de la gauche à l’égard de l’éducation nationale, ni son engagement financier, même dans des conjonctures difficiles. Mais ces bonnes intentions, l’effort même consenti, ont souvent été contre productifs.
50 % de femmes députées ou chefs d’entreprise, et alors ? Pour établir l’égalité hommes-femmes, il faut se poser la question de la façon dont fonctionne l’entreprise, la famille ou l’école. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

La Gwadloup malad !
Sujet à bien des remous et des controverses idéologiques autour de son passé et aussi de son actualité, la Guadeloupe est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Elle est, en effet, confrontée actuellement à une crise sociétale et bientôt économique et sociale dont elle cherche à sortir en tentant de redéfinir son statut politique au regard de nouvelles réalités .
Terra Nova Martinique est née le 17 décembre 2011. Elle est une antenne territoriale de l’« association Terra Nova » , constituée en préfiguration de la Fondation du même nom. Pour comprendre les raisons qui ont amené à sa constitution, il importe de connaître celles qui ont présidé à la naissance du « think tank » (cercle de réflexion) national.
Selon un sondage IFOP pour Sud Ouest Dimanche, les Français sont majoritairement hostiles à tout nouvel effort supplémentaire concernant la réforme des retraites.Le refus le plus net concerne un nouveau recul de l’âge de départ à la retraite au-delà de 62 ans.
« Ces filles sont des kamikazes, elles veulent mourir ! Pour elles, on est des bourgeoises », lâche Loubna Méliane, du mouvement féministe des Insoumises, en avalant son chocolat chaud. Voilà quelques mois que la jeune mère de famille a pris ses distances avec le groupuscule « sextrémiste » hypermédiatisé Femen. L’assistante parlementaire du député PS Malek Boutih n’est pas la seule trentenaire à avoir déserté. A leur place, de nouvelles recrues, plus jeunes, sans passé militant, investissent chaque week-end le local des Femen, niché dans le quartier de la Goutte-d’Or, à Paris. Désormais, les activistes aux seins nus naviguent en marge, et même en rupture, du très institutionnalisé milieu féministe français. « On n’a pas vraiment de relation avec les autres associations », confirme l’Ukrainienne Inna Chevtchenko, 22 ans. Et pour cause. En dépit du soutien de quelques figures du MLF, peu de représentantes de la jeune garde du féminisme français adhèrent aux méthodes made in Ukraine…
Lettre ouverte à chacune et chacun, individuellement et collectivement.
Frantz Fanon a abordé sous le titre de la bataille du voile, l’enjeu central constitué par le thème du dévoilement des femmes algériennes durant la domination coloniale française. Le voile des femmes était considéré comme le symbole par excellence de la nature rétrograde de la société algérienne et la colonisation présentée comme une mission de civilisation qui se donnait pour objectif premier de libérer les algériennes du patriarcat arabo-musulman dont elles étaient victimes en les dévoilant.
Il n’y a pas de différence majeure entre les dirigeants hommes et femmes. Leurs traits de personnalité et leur style de leadership sont les mêmes. Le sexe n’est pas une variable pertinente. Telle est la conclusion d’une recherche effectuée en compilant les résultats de 25 enquêtes européennes et américaines sur les qualités attribuées à quelque 20 000 cadres dirigeants, 12 593 hommes et 7 016 femmes, complétés par une étude strictement française ( » L’impact du genre sur les traits de personnalité des leaders et les effets sur leur style de leadership « , thèse de doctorat).
De nouveau le doute, mais un cran au-dessus. En 2009 à l’issue de la crise LKP, certains Guadeloupéens se demandaient si les élus avait bien pris la mesure de la crise de confiance qui frappait désormais le pays . Aujourd’hui, ils s’interrogent sur leur capacité à les en faire sortir.
Hugo Chávez