
—Par Nicolas Gougain (Porte-parole de l’inter-LGBT) et Mathieu Nocent (Co-secrétaire de la commission politique de l’inter-LGBT) —
Dans son édition du 11 avril, Le Monde publiait une publicité du mouvement « la Manif pour tous » qui milite activement contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Cette publicité contient des contrevérités sur lesquelles nous souhaitons revenir.
Aujourd’hui, plusieurs dizaines de milliers d’enfants vivent dans des familles homoparentales. Certaines se sont créées suite à la séparation d’un couple hétérosexuel à la faveur d’une recomposition familiale ; d’autres dont le nombre va croissant sont nées du projet parental d’un couple homosexuel ; d’autres enfin ont pour origine le projet parental commun de gays et de lesbiennes.
Deux liens de filiation ne pouvant être actuellement légalement constitués entre un enfant et deux adultes de même sexe, un seul des deux membres du couple qui a fondé le foyer est considéré comme étant le parent de l’enfant. L’autre n’a aucune existence légale – ni donc aucun des droits et des devoirs afférant à sa parenté sociale. Considérons par exemple un enfant déjà adopté par une femme vivant en couple avec une autre femme – ce qu’elle était tout à fait autorisée à faire, l’adoption étant ouverte en France aux célibataires.


Face à ces votes rétrogrades d’élus martiniquais seul Letchimy a voté pour.
la Ville de Saint-Joseph organise une grande manifestation pour la dénomination de la rue Guy CABORT-MASSON le 04 Mai 2013 à 10:00 AM au Quartier Goureaud près de la Place des Fêtes de St Joseph. Ce dévoilement de plaques sera suivi d’une Conférence Débat au Centre Culturel MARCE.
C’est la bronca dans le monde de la psychiatrie ! En cause : la cinquième et nouvelle édition du Diagnostic and statistical manuel of mental disorders (DSM) – la référence unique et mondiale en matière de pathologies mentales depuis les années 1980. Établie par l’Association des psychiatres américains, la version à paraître de cette « bible » des troubles mentaux qui établit la distinction entre le normal et le pathologique suscite de vives critiques de la part des psychiatres et psychanalystes français.
La France souffrirait d’un déficit de compétitivité justifiant un « choc de compétitivité », basé, selon le patronat, sur un transfert massif des cotisations sociales sur les ménages par le biais d’une augmentation de la CSG et/ou de la TVA et d’une réduction des dépenses publiques.
Votre téléviseur tombe en panne après 5 années d’utilisation, votre machine à laver également sans parler de votre lecteur MP3 ou encore de votre imprimante : est-ce une fatalité ou plutôt une technique des fabricants appelée « obsolescence programmée » ?
Jérôme Cahuzac, l’un des ministres les plus influents du gouvernement socialiste vient d’être emporté par un formidable scandale politico-financier qui ébranle jusqu’aux fondements mêmes de l’Etat. En effet, l’homme qui dirigeait l’administration fiscale et était chargé de lutter contre la fraude se trouvait être lui-même, depuis plus de vingt ans, un fraudeur qui a fini par avouer avoir organisé une évasion fiscale de grande ampleur en cachant des sommes énormes dans les paradis fiscaux, avec la complicité des banques.
La nouvelle loi française ouvrant le mariage aux homosexuels fait l’objet d’un affrontement passionné entre des anciens qui n’imaginent pas autre chose que le maintien d’une tradition, il est vrai solidement établie, suivant laquelle il ne saurait y avoir de mariage qu’entre un homme et une femme – et des modernes qui, mettant en avant l’idéal d’égalité, revendiquent pour les couples homosexuels le droit de se marier et d’avoir des enfants, tout comme les couples hétérosexuels.
Le sourire fatigué traduit tout de même un amusement attendri devant l’ignorance de l’étranger. Du sucre ? « No hay. » De la farine de blé ? « No hay. » Du papier toilette ? « No hay », pas plus que tout ce qui y ressemble, serviettes en papier ou essuie-tout. « Il n’y a pas » non plus de riz. En revanche, la jeune femme qui passe la serpillière dans ce supermarché d’un quartier chic de l’est de Caracas indique la farine de maïs pour les arepas, ces crêpes épaisses qui constituent la base de l’alimentation au Venezuela. Ce soir, les seuls rayons qui resteront bien garnis seront ceux des boissons alcoolisées : la prohibition s’applique jusqu’au 15 avril, lendemain de la présidentielle.
En prétendant, qu’une publication de patrimoine, qu’une loi de plus ou qu’un référendum seraient de nature à moraliser la politique, les « Outrés » et les « Meurtris » ne sont pas moins menteurs que le sieur Cahuzac. On voudrait nous faire croire que l’individu en question ne serait qu’une tache incongrue sur le blanc manteau d’une République exemplaire. Or, le mensonge est le moteur d’un système organisé afin que les commandes de la société soient solidement tenues par les détenteurs des capitaux.
Dans cette immense révolution des valeurs que représente le passage à nos sociétés individualisées, notre référent ultime n’est-il pas l’Individu tout-puissant, contenant en lui-même l’humanité entière, incarnation de l’autonomie absolue ? Ne nous étonnons donc pas de voir fleurir ces dernières années toutes ces personnalités de droite comme de gauche doper le règne de l’individualisme, le culte de l’ego, le sentiment d’impunité, la fascination pour la puissance et l’argent. Elles savent utiliser leur mandat pour le convertir en jubilé ininterrompu, en ivresse d’elles-mêmes, en carburant pour mieux désirer et être désirées. Elles sont loin d’être les plus nombreuses, mais leur pouvoir de séduction n’en finit pas de nous ensorceler. Il suffit, pour qu’elles s’épanouissent, qu’aucune autorité ne vienne les limiter et les border.
C’est l’histoire de la directrice d’une agence de pub qui a voulu secouer un de ses salariés âgé de 28 ans pour qu’il accepte d’arriver au bureau avant 11 h 30 et qui s’est vu répondre : « C’est pas de ma faute, c’est mon biorythme. » C’est l’histoire de la responsable d’un magasin de luxe qui a trouvé son employé affalé dans un fauteuil en vente, un café à la main et a entendu : »Ben quoi, je suis en pause. » C’est l’histoire de la responsable des ressources humaines d’une grande entreprise de bâtiment à laquelle un jeune conducteur de travaux a demandé de cesser de prélever de sa paie les cotisations retraite, avec cet argument : « La retraite, ça ne m’intéresse pas. » Des anecdotes déversées par chariots dans les formations au « management intergénérationnel », voire plus explicitement intitulées « Apprendre à manager la génération Y ». Autrement dit, les moins de 30 ans (lire l’encadré).
Comptes dissimulés de l’ex-ministre du Budget Jérome Cahuzac, mensonge et plagiats de Gilles Bernheim, le mensonge est-il devenu partie intégrante de la vie publique ? «Les tentations d’y recourir sont de plus en plus grandes», explique le sociologue Michel Fize au Figaro.
Dans un communiqué du 9 avril 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) confirme les risques potentiels pour la santé d’une exposition au bisphénol A.
Il faut le dire d’emblée, l’économie enseignée à l’université fut historiquement plutôt favorable aux idées confortant les positions sociales et l’ordre bien établis. Mais l’avènement du capitalisme néolibéral approfondit cette tendance jusqu’à un point caricatural. Toute pensée dissidente ou simplement distante par rapport à la théorie libérale néoclassique fut écartée : le keynésianisme fut relégué dans les placards lorsque la dérégulation financière s’imposa et tout le marxisme fut banni en même temps que s’écroulèrent le mur de Berlin et les pays prétendument socialistes.

Bernadette Hétier et Pierre Mairat, coprésidents du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples (MRAP) mettent en exergue « la gangrène de la racialisation du discours qui affecte aussi certains secteurs communautaires, et c’est là un fait nouveau ». Ils en appellent « au législateur pour que la proposition de retirer le mot race de la Constitution soit retenue ».
La société prend enfin conscience que les personnes handicapées, tout comme les valides, ont une sexualité et une vie affective. Mais le débat se focalise sur des cas individuels extrêmes, souvent des hommes, avec plusieurs handicaps physiques et/ou moteurs lourds, qui ne sont pas forcément représentatifs de la situation des personnes handicapées. Celui qu’on donne à voir en ce moment sur nos écrans de cinéma : The Session, de Ben Lewin, ou le documentaire Sexe, amour et handicap, de Jean-Michel Carré, ou encore Hasta la Vista, de Gilles De Schrijver, mettent en scène des personnages masculins lourdement handicapés, à la recherche d’une sexualité qu’ils estiment ne pouvoir trouver que dans le recours à une tierce personne, de préférence prostituée. Ils popularisent l’idée que la sexualité des personnes handicapées est forcément impossible autrement.
Le premier pape latino-américain, François, semble vouloir se distinguer des idées et des pratiques de son prédécesseur, en se référant à saint François d’Assise et en mettant la pauvreté au centre de son pontificat. Pour être comme elle d’origine sud-américaine, est-il proche de la théologie de la libération ? Il est permis d’en douter…
La mauvaise conjoncture européenne implique « de ne pas respecter les objectifs de déficit nominal » selon l’organisation qui appelle à ne pas durcir l’austérité.