Deux morts et six blessés dans une fusillade en Martinique

—AFP 13 janvier 2014—

la_mortLes faits se sont déroulés en pleine nuit à la sortie d’un restaurant de Sainte-Anne.

Deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années sont morts et six personnes ont été blessées lors d’une fusillade «entre bandes rivales», dans la nuit de dimanche à lundi, à la sortie d’un restaurant de plage en Martinique, selon les gendarmes. «C’est une bagarre qui a dégénéré entre deux bandes rivales», a déclaré à l’AFP le capitaine Noviant, commandant en second de la compagnie du sud du Marin.

La fusillade s’est produite à 1h40 au restaurant «Le Touloulou», situé sur la plage et jouxtant la plage du Club Méditerranée, à la Pointe du Marin, sur la commune de Sainte-Anne. Alertés pour une bagarre, les secours ont pris en charge à leur arrivée une première victime, défavorablement connue des autorités. Blessé par balles, le jeune homme est décédé quelques minutes après, durant son transfert vers le Centre hospitalier universitaire de Fort-de-France.

Le bilan s’est alourdi après la découverte sur place du corps d’une deuxième victime, âgée aussi d’une vingtaine d’années. Une troisième victime, d’abord donnée morte, est en réalité grièvement blessée et son pronostic vital est engagé.

Le déchaînement de violences s’est poursuivi jusqu’aux portes du CHU où des proches des victimes, qui avaient escorté les pompiers, ont provoqué des échauffourées. Deux hommes armés, déjà connus des services de police, ont été interpellés.

Si six blessés ont été hospitalisés pour des blessures par balle, il serait question d’au moins une vingtaine de blessés en tout, qui, atteints plus légèrement, auraient quitté les lieux du drame avant l’arrivée des secours. Toutes les victimes ont été impliquées dans la bagarre, où ont été utilisées des armes de poing au calibre en cours d’identification, selon le capitaine Noviant.

Une partie de la plage était encore interdite au public à la mi-journée, avec des cordons de sécurité, afin de laisser travailler les enquêteurs, a constaté une journaliste de l’AFP.
AFP