PARIS, SAMEDI 29 JUIN. Entre Montparnasse et Place de la Bastille, plusieurs dizaines de milliers de militants et sympathisants de la cause homosexuelle ont défilé à l’occasion de la Marche des fiertés, un mois jour pour jour après la célébration du premier mariage gay en France. AFP
La traditionnelle Gay Pride, ou Marche des fiertés, se déroule à Paris ce samedi, de Montparnasse à la Bastille. Une marche d’autant plus symbolique puisqu’elle a lieu cette année un mois jour pour jour après la célébration du premier mariage gay en France et que de nombreux couples homosexuels se sont déjà dits «oui» depuis.
Le mot d’ordre de l’édition 2013 est «Droits LGBT (Lesbian Gay Bi et Trans ndlr) : allons au bout de l’égalité». Les chars et participants qui défilent rassemblent quelque 73 organismes et associations, ainsi que le Conseil Régional Ile-de-France.
Cette manifestation, qui a également lieu dans beaucoup d’autres grandes villes du monde, prône la liberté et l’égalité pour toutes les orientations sexuelles et identités de genre : hétérosexuels, homosexuels, lesbiennes, bisexuels, transexuels. La première Gay Pride a eu lieu en Europe en 1972, à Münster, en Allemagne et la première Marche des fiertés en France remonterait à 1981.

Article daté du 01/03/2007

La grave crise que connaît la Martinique depuis plusieurs décennies ne s’estompe pas, bien au contraire. Dans ce contexte, les associations d’action sociale et solidaire ont fort à faire. Les soutenir concrètement est devenu un impératif, car elles ont conquis une place incontournable dans l’activité socio-économique, au gré d’une courte histoire de seulement quatre siècles.
« Il est nettement mieux aujourd’hui qu’il ne l’était lorsque je l’ai vu hier soir », avait déclaré de son côté le président sud-africain, Jacob Zuma.
—Par Selim Lander –
Malgré le soleil, les palmiers et la chaleur écrasante, Jean-Marc Ayrault a pu mesurer au plus près le malaise social martiniquais. Jeudi 27 juin, dans la matinée, le premier ministre s’est offert une « déambulation » dans le centre-ville de Fort-de-France. Même si le parcours était précisément balisé et encadré par les forces de l’ordre, M. Ayrault, la chemise bleue trempée de sueur, accompagné de son épouse Brigitte et des ministres Victorin Lurel (outre-mer) et Guillaume Garot (agroalimentaire), passe de boutiques en commerces, salue les passants, slalome entre les étals du marché de fruits et légumes…
Dans la petite foule qui débarque de la « chaloupe » de Dakar sous un soleil d’acier, on les distingue facilement des Sénégalais : smartphone dernier cri brandi pour tout photographier, sac à dos de touriste chargé d’eau minérale et surtout visage grave qui tranche avec la bonne humeur ambiante. A l’instar de Barack Obama qui, avec son épouse et leurs enfants, devait visiter, jeudi 27 juin, l’île symbole de la traite négrière, les Noirs américains abordent Gorée en pèlerins. Ces derniers jours, ils sont pourtant moins nombreux que les malabars à verres fumés et cheveux ras des services de sécurité américains venus inspecter les ruelles débordantes de bougainvillées que doit emprunter le président.
HOMMAGE À AIMÉ CÉSAIRE AU PARLEMENT
Rien n’est mieux partagé que le discours anti-bobo. L’ironie ou l’agressivité peuvent varier, mais chacun a un jour, d’un air entendu, utilisé ce mot pour parler d’un quartier, d’un restaurant, d’idées politiques, de modes vestimentaires ou de pratiques alimentaires. Nul besoin d’expliquer le terme, les bobos, c’est les autres ; et, pour certains, le nouveau repoussoir, l’incarnation d’un progressisme hypocrite, d’une branchitude désinvolte et indifférente aux vrais problèmes.
J’ai encore en mémoire la réussite presque insolente de ce Monsieur, fort élégant, quittant le matin sa maison au volant de sa belle et luxueuse voiture. De son épouse flamboyante et riante. De ses enfants dodus, repus et rayonnants de bonheur. Ils faisaient tous plaisir à voir, tant ils donnaient l’impression que le soleil se levait derrière leur immense villa et ne brillait que pour eux…
Le gouvernement a récemment proposé une réforme de la politique familiale (diminution du quotient familial et développement de l’accueil des jeunes enfants) qui a relancé le débat sur la fonction de celle-ci et les différentes formes qu’elle peut prendre. Si tout le monde s’accorde sur le fait que la politique familiale vise à aider les familles – et plus particulièrement à rétablir l’équilibre entre les ménages qui ont une famille à charge et les autres -, une politique familiale de gauche poursuit selon nous trois objectifs supplémentaires : combattre les inégalités sociales entre ménages ; promouvoir le bien-être de tous les enfants en corrigeant les inégalités qui existent dès le plus jeune âge ; améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle exige la mise en œuvre simultanée de trois volets.
Françoise Michot-Cheymol, plasticienne ayant vécu en Martinique présente un petit livre consacré à Aimé Césaire : « .. [La] collection intitulée « Je suis… » consiste à présenter sous forme d’autobiographie fictive) les personnages importants, les personnes remarquables, dont on a donné le nom à des établissements scolaires. Mon choix s’est porté spontanément sur Aimé Césaire. Et voilà, je vous en fais part simplement, tout en sachant que ma démarche (écrire pour Césaire) peut être critiquée, mais cela m’a plu et je voulais faire connaître (davantage pour certains) Césaire. Cette biographie devait être synthétique (et non un volume de trois cents pages) afin d’être accessible aux jeunes, sans être simpliste, et toucher les adultes) Créer davantage de liens entre hexagone et Antilles me plaît. »
La réforme des retraites de 2013 sera-t-elle aussi préjudiciable aux femmes que l’ont été les précédentes ? Ce sera le cas si les options aujourd’hui privilégiées par le Président, le Premier ministre et la Commission pour l’avenir des retraites sont adoptées par le Parlement.
Le sociologue Pierre Bourdieu avait coutume de dire : « Les faits divers font diversion. »
Objet : Dérogation à l’épandage aérien
Formations ruineuses, bénévolat quasi obligatoire… Loin des publicités qui vendent la Belle province comme un eldorado professionnel, notre contributeur Papanguezwazo livre un témoignage désabusé.
La réponse est oui : nous sous-estimons la gravité de la situation, car ce qui se passe échappe à nos mesures.
Ce qui est en jeu, c’est le moral et la confiance . Le moral des entrepreneurs guadeloupéens , avec moins de stocks et aussi moins d’investissement, et on voit ce qui se passe avec la décélération du crédit, notamment aux petites et moyennes entreprises, le moral des ménages, et on voit la chute de la construction, et aussi le freinage de la consommation.Ce moral est essentiel, en liaison avec ce qui se passe ailleurs en France Métropolitaine , avec les impôts,avec les charges , avec le chômage. En même temps, et ceci échappe encore plus aux statistiques de l’INSEE et des analyses de conjoncture de l’IEDOM , tous les agents économiques sont plus aux aguets et réactifs que jamais et ce alors que la situation exige d’être surtout pro-actifs.