— Par Jean-Marie Nol —
Dans les Antilles françaises, un malaise profond semble s’installer durablement, prenant racine dans la violence d’une certaine jeunesse en perdition , gangrenant le tissu social et mettant à mal les fondements mêmes de la démocratie locale. A mon avis le pic de la débandade générale n’est pas encore atteint et c’est pourquoi j’enfonce le clou . La violence, désormais quasi quotidienne en Guadeloupe tout comme en Martinique , apparaît comme le symptôme d’une société en décomposition silencieuse, où les repères collectifs s’effritent au même rythme que les espoirs de transformation économique .
Les Antilles françaises ont aujourd’hui mal à une certaine jeunesse à la croisée des chemins, entre désespoir, stigmatisation et potentiel refoulé.
Dans l’imaginaire collectif de l’hexagone, les Antilles françaises évoquent encore des images de plages paradisiaques, de soleil éclatant et de paysages luxuriants. Mais derrière cette carte postale séduisante se cache une réalité bien plus sombre : celle d’une fraction de la jeunesse antillaise en souffrance, en quête de repères et de perspectives, plongée dans un climat d’insécurité grandissante. Cette fraction importante de la jeunesse est à la dérive, et il y a urgence d’un sursaut collectif pour endiguer le phénomène de la violence responsable à coup sûr d’un prochain délitement total de la société antillaise.Ce