–— Par Marie-Josèphe Sellaye-Hardy Dessources, de l’ UFM —
Pour développer toutes les capacités, finissons-en avec les «jouets de filles» et des «jouets de garçons».
Noël, moment privilégié d’achat de jouets pour les enfants.
Comment, pour nous parents, grands-parents, taties etc… et plus particulièrement les femmes, qui sont le plus souvent chargées des achats, (et bientôt nous l’espérons beaucoup plus d’hommes), choisir celui qui fera plaisir à ceux et celles à qui ils sont destinés ? Mais que représentent réellement ces jouets ?
Objets culturels et sociaux, les jouets sont loin d’être neutres et anodins : à travers eux, les enfants intériorisent les rôles d’adultes, ceux que notre société patriarcale et capitaliste veut les voir assumer plus tard.
Les jouets y préparent chaque sexe et leurs permettent d’intégrer les règles instituées, les normes et les valeurs de notre société. Les jouets participent donc à la construction des enfants. Ils sont autant une source d’apprentissages que de plaisir !
Quels jouets, pour qui ?
Les jouets se répartissent en grande partie en deux univers arbitrairement cloisonnés : « pour filles » et « pour garçons ».

« Les hommes qui agissent dans notre pays »… « Les grands hommes qui font ce pays »… « Bonjour à tous »… « Les hommes politiques »… «Bonsoir chers téléspectateurs »… « Ceux qui nous ont fait le plaisir d’être là aujourd’hui » (il y a 80% de femmes !)… Et même, pour le comble, cette interpellation : « Messieurs les hommes politiques ! »…
Afin que chacun puisse se faire son opinion sur l’actualité liée au carburant, et sur les menaces de grève des gérants de stations-service.
Le 20 avril 2008, Pierre Aliker avait prononcé l’unique discours des obsèques d’Aimé Césaire. C’était sa dernière apparition publique de premier plan. Devant le chef de l’État de l’époque, Nicolas Sarkozy, il avait rappelé, dans une grande dignité, que « les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais » sous une pluie d’applaudissements. Il avait cité Karl Marx. Cet engagement pour l’émancipation, la dignité humaine et la justice ne l’a jamais quitté, telle son habitude de se vêtir de blanc, en hommage à son frère, le journaliste André Aliker, assassiné en 1934. Ce dernier, militant communiste martiniquais, membre du groupe Jean Jaurès et rédacteur en chef du journal Justice, avait été retrouvé sans vie, noyé près d’une plage. Quelques semaines auparavant, il avait dénoncé dans Justice les agissements de békés dans une affaire trouble de fraude fiscale et de corruption.
Au cours des derniers mois, l’étendue de la surveillance de masse est devenue de notoriété publique. Quelques clics de souris suffisent à l’Etat pour accéder à votre portable, à votre boîte mail, à vos comptes sur les réseaux sociaux et à vos recherches sur Internet. Il peut suivre vos engagements politiques. En partenariat avec des sociétés Internet, il recueille et stocke vos données et il peut donc prédire vos habitudes d’achat et vos comportements.
Dans la grande majorité des pays industrialisés, les taux de croissance sont en baisse depuis quarante ans. Pour les générations nées après les « trente glorieuses » – un Français sur deux –, les appels au retour d’une « croissance forte » semblent désuets et irréalistes. D’autant plus que les taux de croissance des décennies à venir pourraient être plus faibles encore que lors des décennies passées, pour au moins quatre raisons.
A la veille des premières élections libres de 1994 en Afrique du Sud, peu d’observateurs imaginaient qu’elles pussent se tenir sans effusion de sang. Une transition douce vers la démocratie semblait bien improbable : le pays, sous état d’urgence de 1985 à 1990, avait subi des années de quasi-guerre civile ; au début des années 1990, des tueries étaient commises par la police du régime d’apartheid, par des suprématistes blancs et par des sécessionnistes zoulous à l’encontre de membres de l’ANC (African National Congress) ; le secrétaire général du Parti communiste, Chris Hani, venait d’être victime d’un assassinat commandité par un député du Parti conservateur ; et, dans les meetings de l’ANC, la foule entonnait le chant belliqueux Kill the Boer (Tuez les Boers). Une transition improbable, donc, d’autant que le président afrikaner, Frederik de Klerk, était accusé de soutenir l’Inkatha Freedom Party de Mangosuthu Buthelezi, impliqué dans les violences.
Année de la République dominicaine : la présidente de Région suspend les dernières manifestations
L’autonomie acquise par l’Université de la Guyane apparaît de plus en plus comme un épiphénomène d’une très grave crise qui porte sur la gestion plus ou moins frauduleuse de l’UAG. Deux rapports de la Cour des Comptes, institution dont l’indépendance, l’intégrité et l’impartialité sont unanimement reconnues, pointent à plus de dix ans de distance de graves dysfonctionnements, à tel point qu’aujourd’hui il manque 10 millions d’euros dans les comptes de l’Université et que 90% des pièces comptables ont disparu ! Au cœur du scandale on retrouve le CEREGMIA Centre d’Etude et de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée),crée en 1986, dirigé par l’universitaire Fred Célimène et qui regroupe 60 enseignants-chercheurs ainsi qu’une cinquantaine de doctorants. Il est reproché au CEREGMIA de faire financer grassement par l’Université des activités qui relèvent de la sphère des professions libérales. La liste des principaux bénéficiaires de ces subsides figure
«Nous sommes sous le choc Pisa, pour l’instant, et ça va être encore pire», prophétisait le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 23 octobre. «La France décroche totalement» dans la prochaine enquête Pisa, déclarait-il déjà le 10 octobre, sur Canal +. Depuis le printemps dernier, le ministre dispense ce pronostic de «déclin scolaire».
Cher Alex Lollia
Une commune de Martinique, Sainte-Anne, demande à toute entreprise répondant à un appel d’offres de dire si elle a des ascendances avec d’anciens esclavagistes.
Invité de l’Institut du monde arabe, le philosophe a déplié de façon progressive, vivante et accessible, son raisonnement sur «les promesses» des «émeutes» qui ne sont pas (encore?) devenues «révolutions» dans les pays arabes. Récit.
Claude Lévi-Strauss aurait dû fêter aujourd’hui ses 105 ans ! L’académicien a tout réussi, sauf l’année de son centenaire. Il meurt le 30 octobre 2009 à trois semaines de ses 101 ans. Google rend hommage jeudi à l’anthropologue et à l’ethnologue français. Un doodle est consacré à cette grande figure de la scène intellectuelle française. Il aura exercé une influence considérable sur les sciences humaines du XXe siècle. Philosophe de formation, ce pionnier du structuralisme, auteur de Tristes tropiques (1955), arpentait le monde pour en étudier les mythes. Précurseur dans le domaine de l’écologie, il a notamment oeuvré à la réhabilitation de la pensée primitive.
Une opinion fait une totale unanimité des Martiniquais et des Martiniquaises : notre pays se trouve dans une situation extrêmement difficile à tous points de vue. Beaucoup d’entre nous s’accordent également à penser, d’une part, que nous avons de nombreux atouts et d’énormes potentialités et, d’autre part, que si nous nous mettions ensemble autour d’une table pour travailler, nous pourrions aller de l’avant. Pour aboutir, ce nécessaire rassemblement, parce que difficile à se réaliser, implique un effort permanent de chacun d’entre nous. A titre d’exemple, les élections municipales, qui devraient être l’occasion pour notre peuple d’exercer sa souveraineté démocratique, sont hélas devenues un moment où s’exacerbent toutes les divisions.
A l’heure où le gouvernement socialiste veut faire voter une loi de pénalisation des clients des prostituéEs, nous affirmons que la question n’est pas de prendre parti contre ou en faveur de l’abolition de la prostitution mais qu’il est nécessaire de prendre parti en tant que féministes. Parce que vouloir «abolir» la prostitution sans exiger, au préalable et avec le même aplomb, l’abolition de la pauvreté, de l’exploitation et du pillage du Sud par le Nord est au mieux une naïveté, au pire, une imposture. Or, ce gouvernement n’est pas naïf.
Méditant sur l’irrésistible tendance à la concentration du pouvoir financier cinq années après la crise des subprimes, le journaliste Nick Dunbar observait que si certains animaux dominants comme le requin, le rat, la guêpe survivront à l’espèce humaine, après avoir survécu aux météorites et aux extinctions massives, Goldman Sachs était probablement l’un de ces animaux (1). À court terme, le « remplacement » en 2012 de M. Papandréou, qui avait eu l’outrecuidance de songer à soumettre à référendum un plan européen d’austérité, par M. Papademos, ancien conseiller de la banque d’affaires, illustre bien le mécanisme de cette puissance tranquille. Cette radicale remise en cause du principe démocratique défini par Spinoza comme « l’union des hommes en un tout qui a un droit souverain collectif sur tout ce qui est en son pouvoir » (2) amène simultanément deux questions. Au-delà d’un constat d’une « dé-démocratisation » (3) coextensive à l’ultralibéralisme, le libéralisme politique, trésor commun à la gauche et à la droite démocratiques, est-il nécessairement imbriqué dans le libéralisme économique ?
Les historiens du futur qui se pencheront sur les premières décennies du XXIe siècle, y verront-ils un chapitre nouveau de l’histoire des progrès de la démocratie ? Cela n’a aujourd’hui rien d’évident. Certes, cet événement fascinant que l’on a nommé le « printemps arabe » a montré que le temps des révolutions démocratiques n’était pas définitivement révolu. Des régimes autoritaires et corrompus ont été balayés par des insurrections populaires. Entre l’insurrection et l’institution de régimes démocratiques, le chemin n’est cependant pas direct, l’exemple de la Révolution française l’atteste, qui nous incite à ne pas désespérer de l’issue de ces récentes révolutions.
L’INVISIBILITÉ SOCIALE Approches critiques et anthropologiques Hubert Faes Sous la direction de L’invisibilité sociale apparaît de plus en plus comme un aspect essentiel de l’injustice dont pâtissent nombre de personnes dans les sociétés. Mais comprendre en quoi elle consiste exige un travail d’analyse et de réflexion qui ne fait que commencer. C’est à une analyse et à une réflexion philosophiques que sont conviés non seulement des philosophes, mais aussi des spécialistes de sciences humaines et des personnes qui oeuvrent avec des personnes en difficulté et des exclus.
Mesdames, Messieurs,
Ils sont en première ligne, alors que le pays s’enfonce dans le chaos. Près de 6.000 enfants ont été enrôlés dans des milices combattant en République centrafricaine, a déclaré vendredi 22 novembre à Genève un haut-responsable de l’ONU, dénonçant la spirale de la violence dans ce pays.
HOMMAGE A ALAIN PLENEL
Les casseurs qui ont agi, au grand jour ou dans l’ombre, sont-ils les plus qualifiés pour recoller les divers morceaux épars du vase brisé qu’est devenue l’Université Antilles-Guyane ?