Écœurant article d’Édouard Delépine contre Corinne Mencé-Caster
— Par Maurice Belrose —
L’article de 8 pages publié récemment par Mediapart sur l’affaire CEREGMIA et dont « Justice » a fait une présentation commentée dans son numéro du 30 avril, a provoqué l’ire d’Edouard Delépine, lequel a publié le 29 avril, dans « France-Antilles » [et Madinin’Art] un article écœurant mettant en cause la présidente de l’université des Antilles et de la Guyane, Corinne Mencé-Caster.
L’article est intitulé « Crise à l’université, Médiapart manipulé? » Ce qui frappe d’emblée dans ce titre, c’est le point d’interrogation, signe du manque de courage du cher Edouard, qui n’ose pas affirmer catégoriquement que Mediapart a été manipulé tout en laissant entendre subtilement qu’il y a eu manipulation. Notre historien et dirigeant PPM révèle qu’il a connu Edwy Plénel, le directeur de Médiapart, alors que celui-ci « avait 7-8 ans », et il évoque l’époque lointaine où ils vendaient à la criée le « journal trotskiste Rouge », dans lequel, lui Delépine, publiait des articles signés Andrès Lerouge. Il dit évidemment le plus grand bien d’Edwy Plénel en tant journaliste et en tant qu’homme, affirmant qu’il le tient pour « le digne fils de son père, Alain Plénel ».

Mardi 5 mai, les députés ont voté l’adoption de la loi renseignement par 438 voix pour et 86 contre. En attendant la suite du processus législatif, Octave Klaba, fondateur et Chairman d’OVH, revient en détail sur les conséquences réelles de cette loi, pour les hébergeurs, les FAI et leurs clients.
Le 8 mai 1945, le jour même de la victoire alliée sur le nazisme, de violentes émeutes éclatent à Sétif, en Algérie.
En 1967, Jean-Jacques Servan Schreiber, dans son célébrissime livre Le Défi Américain, pronostiquait avec 13 ans d’avance l’irruption du micro-ordinateur et démontrait que « l’arme absolue » mise en œuvre par les Américains pour dominer le monde était l’investissement dans les universités. « L’Amérique tire en ce moment un profit massif du plus rentable des investissements : la formation des hommes« , écrivait ce visionnaire, qui dirigeait alors l’hebdomadaire l’Express. A l’époque, voici 48 ans, les Etats-Unis comptaient déjà 45% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, la France commence à peine à atteindre ce chiffre.
Douloureuse Amérique
Le choix du site d’implantation du cyclotron dans nos régions fait l’objet d’un énorme battage médiatique en Guadeloupe. En Martinique, nous n’avons pas voulu risquer d’éloigner le débat de l’essentiel : sécurité des populations, des patients, égalité des chances face au cancer, robustesse technique et financière du montage. Compte tenu d’une demande conjointe des autorités médicales des 3 régions pour que la ministre diligente des missions d’experts, nous avons préféré que ces missions se déroulent sereinement, afin que la décision soit prise sans interférences, sur des bases objectives, saines, factuelles.
Extraits « Le Canard Enchaîné » 6 mai 2015 :
— Par Graziella Pogolotti —
Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express, première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques.
Durant quinze années, le Centre de recherches caraïbes de l’université de Montréal a été présent aux Antilles, par ses chercheurs et ses étudiants. Installé à la Martinique dans le beau lieu historique de l’ancien monastère de Fonds St-Jacques, le centre a d’abord permis le sauvetage et la restauration du lieu. Puis,il a réalisé de multiples travaux en anthropologie, linguistique, archéologie, géographie,démographie, zoologie et écologie et publié un grand nombre de livres et d’articles.
Au moment où la souffrance au travail s’impose comme un problème majeur, le management moderne persiste à placer, dans son discours au sujet des salariés, leur épanouissement au cœur de son projet. Un consensus nouveau serait né entre patrons et employés. Or, selon Danièle Linhart dans son dernier ouvrage, « la Comédie humaine du travail », « le drame du travail contemporain » réside précisément dans « le fait qu’il joue sur les aspects les plus profondément humains des individus », au lieu de mobiliser leurs registres professionnels. Aux antipodes du vieux taylorisme déshumanisant ? Seulement en apparence, montre ici la sociologue.
C’était il y a soixante-dix ans jour pour jour. C’était hier. La fin de l’exclusion civique des femmes, et le début d’un admirable mouvement d’émancipation. Mais l’insidieuse offensive patriarcale qui refait surface aujourd’hui n’a rien à envier à ses inspirateurs du siècle dernier, pour qui « séduire et être mère, c’est pour cela qu’est faite la femme ». Le 24 mars, l’eurodéputé du Front national Dominique Martin ne disait rien d’autre en proposant d’encourager les femmes à « revenir au foyer » avec un salaire parental d’éducation pour lutter contre le chômage et améliorer l’éducation des enfants. C’était il y a quelques semaines… Le langage est plus policé. Les arguments plus sournois. Mais « le pouvoir hypnotique de la domination », comme le nomme Virginia Woolf, est toujours agissant. « De Wall Street aux champs de canne à sucre, les normes entre les deux sexes se font au détriment des femmes », relève un rapport de l’ONU publié lundi, qui s’inquiète de l’effet dévastateur des politiques d’austérité sur l’égalité hommes-femmes.
Être payé à ne rien faire ? Le rêve ? En réalité, c’est bien davantage un cauchemar qu’une sinécure qui, imposé aux salariés sur une longue période, peut conduire au bore-out, à l’épuisement.
Quelques jours après le passage à la Martinique du directeur de Médiapart, Edwy Plénel, a paru dans ce journal
Peu de temps avant son assassinat au siège de « Charlie Hebdo », le journaliste et économiste Bernard Maris avait envoyé son dernier manuscrit à son éditeur. Une déclaration d’amour lucide et inquiète à la France.
Le 70ème anniversaire de la Résistance, de la Victoire et de la Libération des camps de concentration, donne lieu actuellement sur tout le territoire à diverses manifestations, tant nationales que locales, rappelant ce que fut la barbarie nazie, et comment on en vint à bout. Les équipes éducatives sont vivement encouragées à s’inscrire dans cet important mouvement commémoratif, « par l’élaboration de projets adaptés au niveau scolaire des élèves, en privilégiant un axe intergénérationnel » (Éduscol, portail des professionnels de l’Éducation).
Le travail réalisé par l’Observatoire permet de voir comment s’effectue le pillage du travail des paysans et d’une bonne partie de l’industrie alimentaire par les grandes enseignes de la distribution.
De nombreuses régions du monde ont été victimes d’extrémistes violents agissant au nom de l’islam, les récentes tueries à Paris étant les plus choquantes de ces attaques. Les responsables et commentateurs occidentaux et orientaux sont hantés par la question de savoir où se trouvent les modérés. Nombreux sont ceux qui désespèrent de trouver des partenaires progressistes et pacifiques reconnus dans le monde musulman.
Dans les rues de Paris, les réfugiés aux trajectoires multiples ont tous en commun d’avoir été confrontés au commerce odieux des passeurs.
Entre les mafias organisées, la complicité des autorités locales ou encore les transits à dos d’âne, leurs récits révèlent une réalité complexe.
« Il faut en finir définitivement avec des relations totalement déséquilibrées et essentiellement tournées vers les intérêts de l’Europe, de la finance et du commerce. Au risque de voir notre monde sombrer. Le naufrage serait alors global. «
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