Drépanositoz, sé zafè nou tout !
Le Drépaction s’installe en Martinique !
La drépanocytose : cette pathologie méconnue due à une anomalie de l’hémoglobine a le triste privilège d’être la maladie génétique la plus répandue dans le monde et aussi la plus mal connue. Elle touche, en Martinique, 2 000 malades et plus de 40 000 porteurs sains avérés, c’est-à-dire des transmetteurs.
Sur le plan national, 1 enfant naissant sur 2 546 est atteint par la forme la plus grave de ce fléau. Conséquences : une morbidité excessive et des crises extrêmement douloureuses qui plongent le malade dans un abyme de souffrance physique et morale, une espérance de vie du malade amputée au moins de 30 ans et un absentéisme récurrent pour les écoliers et les salariés…
La drépanocytose est galopante et en dehors des populations dites à risque, de par le métissage, elle commence à concerner tout le monde. Elle a été classée en quatrième priorité de santé publique et une journée mondiale lui a été consacrée. Pourtant, on en parle peu et la maladie continue de faire des ravages.


Il convient de situer le marché de la consommation des biens culturels, artistiques et les loisirs de manière plus général comme facteur d’activation, de cohésion sociale, d’un nouveau comportement sociale et civique propice à un apaisement et à un développement complet et efficace.
L’historienne Anne-Marie Sohn a décrypté 200 ans de construction de l’identité masculine dans le livre La Fabrique des garçons. Entretien.
Intervention de Stéphan Martens, ancien recteur de l’académie de la Guadeloupe, à l’occasion de la présentation de son livre Mémoire et oubli (Presses Universitaires du Septentrion, 2015)
— Par Marie Delcas —
Une recension de Marc Knobel, Historien, Directeur des Etudes au CRIF
Sous l’égide du Centre International Recherches Echanges Coopération Caraïbes Amériques (CIRECCA), animé par l’écrivain Daniel Boukman, l’atelier d’étude du créole martiniquais 2015 – 2016 ouvre ses portes.
L’OCDE a publié aujourd’hui les résultats de son plan d’action pour lutter contre les pratiques d’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices des entreprises multinationales (ou plan BEPS – Base Erosion and Profit Shifting en anglais). Les 15 points de ce plan d’action devraient être formellement adoptés par les ministres des finances du G20 au Pérou cette semaine.
Devant l’afflux massif de réfugiés en Europe, la plupart des pays se sentent étouffés, pris au dépourvu, piégés, sans réponses adéquates, en position instinctive de rejet. La République fédérale d’Allemagne (RFA), au contraire, a été prompte à saisir tout le profit à long terme qu’elle pouvait espérer de cette immigration.
Qui ne les a jamais vues, à la télévision, dans les journaux, sur les réseaux sociaux ? Seins nus barrés d’un slogan, les Femen s’imposent là où on ne les attend pas. Le 12 septembre, c’était à Pontoise (Val-d’Oise), où se tenait un Salon musulman consacré cette année à la femme. Deux militantes ont fait irruption à la tribune, avec, peint sur leurs torses : « Personne ne me soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète », avant d’être violemment évacuées de la scène. Très médiatisé, l’événement était en cohérence avec le combat de ces activistes contre le patriarcat et les religions, qu’elles estiment constituer « un formidable outil de domination » masculine. Etait-il pour autant efficace ? En s’attaquant frontalement à la religion musulmane, les Femen n’attisent-elles pas la flamme xénophobe du Front national ? Plus globalement, la radicalité « sextrémiste » des Femen sert-elle le féminisme, ou peut-elle devenir contre-productive ?
Fils de…
Madame,
Le conflit qui a secoué l’établissement privé catholique n’a pas défrayé la chronique à cause de son ampleur ou de sa durée, mais au contraire du fait de sa rareté et de questions liées aux particularités de ce type d’établissements, à leurs rapports avec l’inspection académique d’un côté, et avec la hiérarchie de l’église de l’autre.
— Par Chloé Dubois —
Module 2 – « Animateur en pratiques artistiques et solidaires »
L’avenir du passé. Pour une mémoire vivante
Résistance et solidarité
Vendredi 18 septembre, à la Mairie de Fort-de-France, sept associations, à l’initiative de Culture Égalité, ont organisés une conférence, « Droits humains et racisme, le cas de Haïti et de la République dominicaine », inscrite dans le mois des commémorations de l’insurrection du Sud, en septembre 1870.
Exceptionnellement, les inscriptions sur les listes électorales sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2015 pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Nous voterons pour élire les conseillers régionaux de la France métropolitaine, de la Guadeloupe et de la Réunion, ainsi que les conseillers des assemblées de Corse, Guyane et Martinique.
Au mois de septembre, l’Union des Femmes de Martinique fait un clin d’œil aux femmes qui ont marqué l’histoire de notre pays et celle de la Caraïbe.
La Pennsylvanie refuse de prodiguer des soins à l’ex-condamné à mort. Vendredi, une juge a estimé que l’hépatite C n’était pas dangereuse.
« Nous vivons aujourd’hui la plus hallucinante catastrophe de ce siècle ! ». Allusion de spécialistes à propos des évènements liés à l’émigration en Europe.( La presse Française). En réponse à cette calamiteuse tragédie, les dirigeants socialistes, rappellent, cyniques, les propos attribués à Rocard : « La France ne peut pas accueillir toutes les misères du monde…mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part… ». Bis répétita. L’Europe non plus ne peut pas ! Une observation qui se veut un constat, un aveu qui réclame une solution. Cela s’appelle la Contribution de l’Union Européenne. Cela s’appelle la Conscientisation rédemptrice sollicitée par la même. Mais cela cache autre chose. Souvenez-vous des premières images parues à la TV sur le drame qui s’annonçait. Barbares. Insupportables ! La Méditerranée, point d’ancrages et de rencontres de toutes les civilisations et de leur culture, transformée en fosse à requins ! Des centaines d’embarcations allant du zodiac au cargo à moitié coulé (sic !). Des milliers de femmes, d’enfants, d’hommes de tous âges entassés comme des esclaves ! La référence est osée : plus de 12 000 morts noyés !
Les biens communs vont bientôt faire leur entrée dans le droit français, à l’occasion de la future loi sur le numérique annoncée par Manuel Valls, issue des travaux de concertation du Conseil national du numérique. Il faut s’en féliciter : les biens communs – ou communs – nourrissent depuis toujours les pratiques d’échange et de partage qui structurent la production scientifique et la création culturelle.