La Guadeloupe accueillera bien le premier tour de la Coupe Davis de tennis entre la France et le Canada début mars, épilogue de négociations qui lui permettront de faire financer par l’Etat une partie de la rénovation du vélodrome de Baie-Mahault, devant accueillir l’épreuve.
«La Coupe Davis aura bien lieu à Baie-Mahault», a indiqué dimanche soir à l’AFP le secrétaire d’Etat aux Sports Thierry Braillard, très engagé avec son ministre de tutelle Patrick Kanner dans les négociations qui ont permis d’aboutir à cet accord.
Le nouveau président de la Région Guadeloupe, Ary Chalus (DVG), avait exprimé vendredi des réticences face au coût de l’événement, qu’il évaluait à 4,5 millions d’euros, bien au-delà du 1,5 million — dont 1 million à la charge de la région — estimé par la Fédération française de tennis (FFT).
Les patrons de la FFT ont eu le week-end pour revoir leur copie et réévaluer «à la marge» le cahier des charges, selon M. Braillard. Parallèlement, MM. Braillard et Kanner ont assuré au nouveau président de région, soucieux en début de mandat de préserver les finances publiques, de l’aide ponctuelle de l’Etat pour la rénovation du vélodrome Amédée-Détraux de Baie-Mahault, une aide «à dissocier, selon Thierry Braillard, de l’organisation de la Coupe Davis.»

Un policier de Chicago, qui avait été appelé pour une affaire de violence familiale samedi matin, a tué par balles un étudiant et une mère de famille.
Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, affirme ce dimanche que le premier tour de Coupe Davis de tennis entre la France et le Canada aura bien lieu en Guadeloupe.
Après les attentats de novembre 2015, le psychanalyste et essayiste* revient sur la nature des groupes terroristes et pose les jalons d’une réponse à une crise de civilisation qui suppose de repenser totalement le monde.
En mémoire d’Alain Rapon
La CELAC déclare ll’Amérique latine et la Caraïbe comme Zone de Paix basée sur le respect du Droit international
L’invocation des racines chrétiennes de la France est de plus en plus présente dans le débat public. À l’instar de l’ancien ministre Christian Estrosi ou du maire de Béziers Robert Ménard, des élus s’en réclament pour justifier l’installation de crèches de la Nativité dans des mairies. L’écrivain Denis Tillinac a lancé une pétition défendant le maintien et l’entretien des églises de France au nom de ces mêmes racines : « l’angélus que sonnent nos clochers scande le temps des hommes depuis belle lurette », écrit-il. Ce texte a été signé par diverses personnalités de la politique et de la société civile : notamment l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy, l’historien Jean Tulard, ou encore l’entrepreneur Charles Beigbeder. Marion Maréchal Le Pen a soutenu que la France est un pays « culturellement chrétien » et que l’obligation de se marier à la mairie avant le mariage à l’église constitue « une aberration ». Le reste est à l’avenant.
La date de naissance de celui dont les chrétiens célèbrent l’avènement le 25 décembre fait l’objet dans cette communauté de polémiques depuis toujours. Les deux seuls textes qui font état d’une naissance « miraculeuse », à savoir les évangiles de Luc et Mathieu ne sont pas d’accord. Le premier de ces très proches disciples affirme que la naissance a eu lieu au moment où le gouverneur romain en Syrie ordonnait un recensement de la population à Bethléem en -6 avant JC. Pour Mathieu l’évènement aurait eu lieu sous le règne du roi de Judée Hérode le Grand, peu de temps avant sa mort survenue en -4 avant JC.
Voilà tournée la dernière page d’un épisode de la vie politique. Au moment où l’élection d’Ary Chalus à la présidence de la Région ouvre le suivant, on ne doit rien oublier de ce qui est arrivé au pays de pire ou de meilleur.
Né en août 1928 à Fort-de-France, le docteur Henri LODÉON nous a quittés ce vendredi à l’âge de 87 ans.
Attaques terroristes suivies de la mise en place de l’état d’urgence, campagne électorale cristallisée sur des forces politiques agitant les inquiétudes et menaçant les institutions républicaines… Entre permanence déclarée du danger et multiplication des réponses sécuritaires, le climat de peur progresse. Dans un ouvrage qui vient de paraître, « l’Exercice de la peur-Usages politiques d’une émotion », l’historien du Moyen Âge Patrick Boucheron, récemment nommé professeur au Collège de France (il y prononce, le 17 décembre, sa leçon inaugurale, intitulée « Ce que peut l’histoire »), propose un « détour » par les peurs d’hier pour comprendre celles de notre actualité et l’usage qui en est fait.
Qui sont-ils, ces assignés et ces perquisitionnés que la police dit liés au terrorisme depuis le début de l’état d’urgence, décrété au lendemain des attentats du 13 novembre ?
Quelques semaines après les attentats du 13 novembre, il est proposé d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution. C’est pourquoi il faut rappeler ce que signifient, dans une société démocratique, les principes d’un Etat de droit : toute restriction des libertés doit être strictement nécessaire à la protection de l’ordre public, proportionnée aux troubles qu’elle entend empêcher et accompagnée de contrôles ; celui du gouvernement par la représentation nationale et celui des autorités administratives et policières par des juridictions dotées de pouvoirs effectifs.
Ils avaient cru qu’en devenant département,
Le Prix Paul-Painchaud* a été créé en 2010 par le comité de direction de l’Institut québécois des hautes études internationales (HEI) pour souligner les 40 ans de la revue Études internationales. Ce prix est remis annuellement pour le meilleur article paru dans la Revue Études internationales. D’une valeur de 1000 $, il est attribué au printemps sur recommandation d’un jury formé des membres du comité éditorial de la Revue.
Une citoyenne solidaire des réfugiés bloqués à la frontière franco-italienne comparaît aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Grasse pour avoir transporté dans son véhicule deux jeunes Érythréens. Des militants venus de toute la France viennent témoigner de leur solidarité.
Coordonné par Manuel Covo et Romy Sánchez ce cycle de conférences porte sur l’histoire régionale de la Caraïbe, et ce dans un temps long qui enjambe la frontière entre période moderne et période contemporaine. Il s’agit de remettre en cause les multiples fragmentations imposées par des lectures insulaires, coloniales ou nationales d’un espace aux dimensions variables dans le temps. La Caraïbe questionne la frontière entre Amérique du Nord et Amérique du Sud et invite à s’affranchir d’historiographies surdéterminées par les aires linguistiques (anglophone, hispanophone, francophone etc.). Une série de rencontres entre chercheurs venus de tous horizons permettra d’aborder ces questions de multiples points de vue.
C’est la nouvelle revue de l’association féministe Culture Égalité. Elle a pour objectif de retrouver, retracer, accueillir l’histoire des femmes de notre pays.
Au moment d’emménager ensemble, on mise sur la raison et les sentiments. Puis viennent la stupeur et les tremblements. Parfois trop rapide, trop chaotique, la vie à deux est toujours un apprentissage. Mais des décennies de vie conjugale passées à la moulinette de l’analyse permettent de tirer bien des enseignements. L’Insee vient de publier de nouveaux chiffres sur le couple et la famille. Bilan : les couples se mettent toujours autant en ménage mais ils le font plus tard. Alors que 63% des femmes de 25 ans vivaient en couple en 1990, elles n’étaient plus que 52% en 2011. En 2013, 87% des 36-45 ans avaient déjà vécu en couple avant leurs 35 ans, soit autant que la génération précédente (les 56-65 ans).
Élections régionales en France les 6 et 13 décembre 2015. Comme prévu, le Front national (FN) a rempli la mission qui lui a été dévolue par le grand capital « français », si cette dénomination nationale a encore une signification sous le capitalisme mondialisé (1).
Une fécondité qui s’est rapprochée de celle de la métropole