En Amérique comme en Europe, le début des années ’20 sont des années de crise et de luttes sociales. Les grèves tournent en affrontements violents dans plusieurs grandes villes des États-Unis, comme à Boston. En 1920, de nombreux attentats anarchistes frappent les responsables politiques. Les bureaux de la banque Morgan à Wall Street sont soufflés par un attentat à la charrette piégée qui fait 38 morts et 200 blessés. Une vague de répression s’abat sur les anarchistes mais aussi sur les communistes, les socialistes et les syndicalistes américains.
Deux braquages ont lieu à ce moment dans le Massachusetts : le premier contre une fabrique de chaussures à Bridgewater le 24 décembre 1919, l’autre à South Braintree le 15 avril 1920. Durant ce dernier braquage, le caissier de la manufacture et son garde du corps sont tués. La police soupçonne immédiatement les anarchistes italiens et opère plusieurs arrestations dans ce milieu, dont Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti.
Nicolas Sacco, né en 1891 dans un village d’Italie du Sud, émigre aux États-Unis en 1908 ; ouvrier cordonnier à Boston, il se rend au Mexique en 1917 pour éviter la mobilisation.


La politologue Françoise Vergès revient sur la portée symbolique de la demande béninoise de restitution des trésors culturels pillés durant la conquête coloniale.
Publié le 15 août 2016 dans International
Depuis Montaigne, on sait que la vérité d’un pays s’arrête à ses frontières et que ce qui est interdit en deçà des Pyrénées peut être admis au-delà. C’est ce que m’inspire une tribune parue dans la presse sous la signature d’un militant indépendantiste et intitulée
DISPARITION – L’auteure notamment du Rempart des béguines est morte à l’âge de 86 ans.
Suite à la découverte du virus Zika dans le sperme d’un italien 6 mois après l’apparition des premiers symptômes de l’infection, les chercheurs préconisent d’allonger la durée d’utilisation de préservatifs pour toutes les personnes atteintes.
Charlie Hebdo a porté plainte contre X jeudi 11 août après avoir reçu de nouvelles menaces de mort sur sa page Facebook, a dit vendredi l’un des responsables de l’hebdomadaire satirique, ciblé par un attentat djihadiste en janvier 2015, confirmant une information du Parisien.
Les déchirants et sanguinaires événements de ces derniers temps en Europe et surtout en France, nous ont abasourdis par leur cruauté. Existe-il d’autres termes pour qualifier pour l’Histoire, ces dramatiques moments ? Même les présentateurs télé pourtant habitués à présenter les laideurs qui ensanglantent quotidiennement le monde étaient désemparés. Ne sachant que dire, mais surtout comment dire! L’on assiste accablé, confondu de questionnement à un drame qui rapidement s’avérera monstrueux.
On fume moins, on boit moins, on se drogue moins dans les collectivités d’outre-mer qu’en métropole. Ces affirmations, si elles vont à l’encontre des idées reçues, ne sont pas tout à fait nouvelles. Mais pour la première fois, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dispose d’une photographie complète et détaillée des usages de « drogues » (tabac, alcool, cannabis et autres) en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion et en Guyane, et ce, pour les personnes âgées de 17 à 75 ans. Les résultats, recueillis en 2014 par l’OFDT et l’agence Santé publique France et comparés aux données de la métropole, ont été rendus publics jeudi 28 juillet.
L’art n’est donc pas seulement, comme on dit, celui de terminer une grève ; il consiste aussi dans la façon de la faire !
Ils ont joint à la saisine un mémoire détaillant tous les motifs de ce recours. Les élus martiniquais et guadeloupéens toujours aux abonnés absents exception faite de
Des tables, de la peinture, des pinceaux des pochoirs et des, tee-shirt, samedi 16 juillet, place de l’Enregistrement… L’association CULTURE EGALITE avait installé un atelier de création de tee-shirt pour que chacun-e puisse afficher son engagement à défendre les droits humains donc les droits des femmes. Des slogans, des mots étaient proposés : « Je m’engage », « Je suis debout », « libre, autonome, solidaire », « Comme Lumina je résiste », « An féminis sé mwin, sé wou, sé li… » Toute la matinée des femmes, des hommes ont réalisé leur tee-shirt dans une ambiance conviviale.
Autant il est bien établi que le concept de « races humaines » est disqualifié par les progrès de la génétique, autant on peut observer que sur le terrain, les impalpables chromosomes s’effacent devant les couleurs de la peau, les cultures et les mœurs, et invariablement les intérêts.
« Ce mercredi 20 juillet, la loi Travail a donc été définitivement adoptée. Au cœur de l’été, il ne faut pas lâcher,mais continuer à dire pourquoi ce fut le moment le plus insupportable de ce quinquennat pour qui ne se résigne pas à la dégradation des droits des salariés français et au déni de démocratie.
« Nos sincères condoléances aux familles martiniquaises endeuillées ».
Nuit houleuse à l’Assemblée. Pourtant, de l’inefficacité manifeste de l’état d’urgence pour lutter contre les actes terroristes et les prévenir, relevée par les divers rapports parlementaires dont le plus récent rappelait que « les mesures prises pendant l’état d’urgence n’ont pas été évoquées par les spécialistes de la lutte contre le terrorisme comme jouant un rôle particulier dans celle-ci », il n’a été que très peu question. Encore moins, évidemment, des dérives que ce régime d’exception contient et produit.
La droite a mené hier l’offensive sécuritaire à l’Assemblée nationale, réclamant la prolongation pour « au moins » six mois de l’état d’urgence. Le gouvernement cède : droits de rassemblement et de manifester, libertés individuelles… au-delà de la lutte contre le terrorisme, c’est l’État de droit qui est menacé.
Les attentats qui se perpétuent depuis 2015 ne sauraient être empêchés sur un mode seulement mécanique, car dès qu’un nouveau est perpétré, il n’est plus question que d’instaurer de nouvelles mesures sécuritaires, comme si l’éradication du terrorisme se réduisait à la mise en place de mesures répressives supplémentaires. Un tel empressement occulte le fait que les idéaux d’une société gestionnaire invalident le père comme tiers de la parole, car c’est la catégorie du père elle-même qui défaille dans le discours contemporain. L’auto-radicalisation participe d’une disposition psychique mortifère qui prend des allures protéiformes. « Faire bloc contre le terrorisme » suppose aussi et avant tout une analyse de la manière dont les pères des nations, leurs présidents et leurs élites manient l’ordre symbolique, pour accrocher la problématique terroriste à des causes bien plus profondes, constamment éludées.
Tribune
EDF Martinique fait du bénéfice …