Les sociétés des journalistes signataires font part de leur vive inquiétude à propos du projet de loi intitulé « égalité et citoyenneté » qui pourrait réduire dangereusement la liberté de la presse.
Ce texte est examiné par le Sénat depuis mardi. Il entend vider de son contenu la loi du 29 juillet 1881, sous couvert de lutter contre les abus d’internet. Le Sénat s’apprête à remettre en cause ce texte fondateur sans concertation préalable avec les représentants des journalistes.
De quoi s’agit-il ? Les sénateurs envisagent notamment jeter à la poubelle le principe de la prescription des délits de presse – à commencer par la diffamation – au bout de trois mois, à compter de la date de publication : sur le support internet, ces infractions deviendraient, de fait, imprescriptibles, au même titre que les crimes contre l’humanité.
Ainsi, les contenus audiovisuels rediffusés ou disponibles conjointement en ligne (podcasts, replays, etc…), pourront être poursuivis indéfiniment, ce qui introduit une discrimination manifeste entre les médias et les supports.
De même, selon le texte sénatorial, la presse en ligne, uniquement disponible sur internet, se trouve totalement discriminée par rapport à la presse diffusée à la fois sur support papier et internet, puisqu’elle sera, par nature, exclue de la prescription trimestrielle et soumise à un risque d’action tant que ses articles seront en ligne.

Haïti est vulnérable. Le pays a déjà été frappé, en 2010, par un séisme qui avait causé la mort de 200 000 personnes. S’en était suivie une épidémie de choléra, qui avait touché plus de 680 000 personnes. Elle avait fait plus de 10 000 victimes.
Comment la psychanalyse permet-elle de penser le lien social ? Freud a posé la question du lien social en terme de processus inconscients liés à un objet extérieur idéalisé. Lacan, tout en reprenant ces éléments, va transformer leur trajet, en faisant intervenir la notion de discours 1. Pour Lacan, le discours, c’est le lien social.
Haïti, qui peine encore à se relever du terrible tremblement de terre de 2010, a été pour le moment le pays le plus touché par Matthew. Cette moitié occidentale de l’île d’Hispaniola est très sensible aux aléas climatiques en raison de l’importante déforestation. L’ouragan a fait au moins 108 victimes selon l’AFP, dont 50 dans une seule commune d’Haïti. Le bilan de Reuters est de 140 victimes, dont 136 en Haïti, selon des sources officielles haïtiennes. Ce bilan risque de s’alourdir à mesure que les équipes de la protection civile parviendront à rejoindre les communes avec lesquels tout contact est rompu depuis plus de 24 heures. Les bâtiments de la commune de Jérémie, dans l’ouest d’Haïti, ont par ailleurs été rasés à 80% selon l’AFP.
Grand spécialiste de l’Afrique, il avait inauguré dans les années 60 la chaire de sociologie africaine à l’université de la Sorbonne.
Soyons clairs, la disparition des fonctionnaires métropolitains en Martinique n’est pas pour demain. Même en cas de séparation d’avec la France, les Martiniquais pourraient encore en être demandeurs. Cependant, l’image donnée par les réunions des chefs de service de l’Etat et de la justice ne laissent pas de choquer, à juste titre, en raison de la présence quasi exclusive de responsables métropolitains lors de ces rencontres.
Objet : Nuisances sonores et diverses
Paraissant en 2016 après un accord climatique de Paris fortement insuffisant, l’ouvrage s’attaque à l’une des raisons clé de l’échec répété des négociations internationales sur le climat : les biais et les aveuglements du discours économique dominant.
La notion de genre est une nouvelle fois au cœur d’une polémique, et le malentendu sur le sens de ce terme réapparaît. Les personnes qui s’apprêtent à manifester dimanche 2 février reprochent au gouvernement de vouloir introduire une supposée « théorie du genre » à l’école. En réalité, nulle théorie ni idéologie de genre, qui aurait pour objectif de « convertir » au transsexualisme ou à l’homosexualité, n’existent. Les homosexuels et transsexuels témoignent d’ailleurs que, même si elles peuvent être pleinement assumées, ces orientations s’imposent à eux et ne relèvent pas d’un choix.
Sed maximum est in amicitia parem esse inferiori. Saepe enim excellentiae quaedam sunt, qualis erat Scipionis in nostro, ut ita dicam, grege. Numquam se ille Philo, numquam Rupilio, numquam Mummio anteposuit, numquam inferioris ordinis amicis, Q. vero Maximum fratrem, egregium virum omnino, sibi nequaquam parem, quod is anteibat aetate, tamquam superiorem colebat suosque omnes per se posse esse ampliores volebat.
Ainsi donc, le ministre des sports vient de renouveler son désaccord pour l’affiliation directe du foot-ball martiniquais à la FIFA. C’est devenu l’obsession d’une ligue qui a échoué à faire avancer ce sport dans le cadre et selon l’esprit qu’elle s’est elle-même fixée depuis 40 ans. Mais tout, dans ce pays, se ramène à une affaire d’institutions et de pouvoirs qu’il nous manque. Il nous faut donc quitter la Fédération française pour être membre à part entière de la Fédération internationale. Dans le monde du foot-ball et sous le regard intéressé des politiques, la FIFA est devenue la nouvelle marotte.
A l’occasion des primaires de la Présidentielle 2017, la fascination de l’originaire semble aveugler les candidats de la droite française. Après le partage des cultures, et la fixation sur le burkini, que de discours, devenus purs spectacles, convaincus par eux-mêmes que tout ce qui est dit est forcément mensonge ! N’est ce pas plutôt un jeu verbal sans référent dans la réalité, tel un bruit pour ne rien dire, derrrière toutes ces bouches plus ou moins autorisées. Paroles de rien, et véritablement parole de personne, sur les pressions migratoires, sur les traditions culturelles, sur la mère patrie. D’où une détérioration générale de la communication politique, pourtant répétée, à doses massives de télévision et de radio. Il ne s’agit nullement de discours créateurs, mais de discours conditionnés, aujourd’hui proférés dans le tumulte et le verbiage de partis politiques aux abois, qui se sentent de plus en plus victimes à la fois du phénomène migratoire et du terrorisme.
La République bolivarienne du Venezuela, ébranlée par une crise à la fois économique, politique et humanitaire, est en passe, dans sa chute vertigineuse, de retrouver un niveau de son produit intérieur brut (PIB) par habitant inférieur à celui du début des années……soixante ! Bien évidemment, cette crise économique est à mettre en relation avec la diminution sensible du prix du pétrole à partir de 2013 – le cours du Brent passant en moyenne annuelle de 112 à 40 dollars entre 2012 et le premier semestre 2016 -, dans le cadre d’une économie nationale caractérisée par la « monoculture pétrolière ». Pour autant, la baisse du prix de l’or noir ne saurait tout expliquer du cataclysme en cours. Radiographie d’un chaos économique inédit dans l’histoire pétrolière du pays.
L’activiste Aziza Al-Yousef a lancé une pétition, signée par plus de 14 000 personnes, demandant la fin de la tutelle qu’exercent les hommes sur la plupart des grandes décisions des femmes.
— Par UFM —
« Des coups de pied, des coups de poing au visage, des gifles, les cheveux tirés, les menaces de mort, les insultes qui pleuvent ». La situation décrite aux policiers du commissariat de Saint-Maur (Val-de-Marne) fait froid dans le dos. Ce lundi, ils ont entendu la femme du rappeur Rohff, venue porter plainte pour des violences conjugales. L’artiste de 38 ans, actuellement sous contrôle judiciaire pour d’autres faits de violences, devrait être convoqué au commissariat pour s’expliquer. Il a de son côté déposé une main courante contre sa femme quand il a su qu’elle allait porter plainte.
Le mercredi 21 septembre 2016, un élève a balancé son sac à la tête d’un enseignant du lycée. Résultat : des contusions sous-orbitaire, une cervicalgie musculaire et une ITT de 7 jours.
Le vieillissement de la population martiniquaise et les désordres sociaux, politiques et économiques qui pourraient en découler ont suscité la réaction de Raphaël Confiant dans sa dernière tribune, « L’illusion de la Sylver économie ». Il estime qu’il ne pourrait se développer une économie fondée sur le vieillissement de la population que dans le cadre d’une économie globale. Or, selon lui, cette économie n’existe pas en Martinique.
Nous pouvons nous réjouir du fait que les commémorations de l’insurrection du Sud commencent à prendre autant d’importance que celles de la révolution anti-esclavagiste de 1848. Ces dernières années, la dynamique de réappropriation de notre histoire s’est incontestablement renforcée et le regard que notre peuple a sur lui-même a favorablement évolué. On peut regretter, cependant, que les commémorations deviennent souvent un rituel servant à se donner bonne conscience ; qu’elles ne contribuent pas toujours à nous ancrer dans nos racines et ne débouchent pas suffisamment sur la volonté de bâtir un avenir commun. N’y a- t- il pas lieu de s’interroger sur cette véritable schizophrénie qui conduit certains à commémorer dans l’exaltation chaque 22 mai au cri de « nèg pété chenn », pour, dès le lendemain, reprendre leur vie d’aliéné et accepter la soumission.
« Voici en clair ce qu’on nous a dit – Ou vous partez volontairement avec une petite monnaie, oualors, sé déwô san ayen ! Ce qui est dur c’est de voir comment cette véritable machine à gagner del’argent a été vite démolie par quelques rapaces écervelés qui ont pillé et esquinté la boite ; et c’estnous qui faisons les frais… On s’étonnera après que des révoltés par l’injustice fassent n’importequoi… » Victime anonyme.
C’est un symbole qui se veut fort : Barack Obama a inauguré ce samedi 24 septembre 2016 à Washington un musée dédié à l’histoire afro-américaine. L’occasion pour lui d’esquisser la trace que laissera son passage à la Maison Blanche. Une cérémonie qui était donc très attendue.