— Par Alexandra Saviana —
L’université des Antilles doit communiquer le détail de ses critères de classement des candidats dans Parcoursup, selon une décision rendue par le tribunal administratif de Guadeloupe. Mais la transparence des algorithmes locaux est encore loin d’être acquise.
C’est une première victoire pour les avocats de la transparence de Parcoursup : le tribunal administratif de Guadeloupe a demandé, lundi 4 février, à l’université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats via la plateforme. L’établissement doit obtempérer dans un délai d’un mois, sous peine d’une astreinte de 100 euros par jour de retard. Le jugement a été salué par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), à l’origine du recours, comme une victoire pour « rompre l’opacité » de la très critiquée procédure d’affectation post-bac Parcoursup, entrée en application en 2018. La transparence des algorithmes locaux de la plateforme est toutefois loin d’être acquise, alors que l’université des Antilles a déjà annoncé se pourvoir en cassation.
« Cette décision récompense le travail que nous menons avec l’Unef depuis un an et demi sur les algorithmes locaux, c’est une première victoire », savoure auprès de Marianne Pierre Ouzoulias, féroce partisan de la transparence de Parcoursup.

Pas…(Étit lespri févriyé dé-mil-nef ?)
Le renoncement de la Guadeloupe et de la Guyane à s’unir pour quoi que ce soit à la Martinique a connu sa première expression dans leur refus caractérisé de participer à la Grande région Antilles-Guyane envisagée il y a environ 50 ans. La Martinique y était seule favorable et elle avait raison, selon moi. La création de plusieurs institutions ou organismes régionaux pouvait paraître aller en ce sens. Mais il est évident que les autres collectivités craignaient que le statut de chef de file de la Martinique ne se prolonge dans la Grande région. Ce qui était d’autant plus insupportable que la conscience d’être des « pays » s’opposait à toute perte de souveraineté d’un DFA par rapport à l’autre. On a retrouvé le même réflexe quand se sont présentées les dissensions à l’égard de l’académie et de l’université.
4 février 1794: Toussaint Louverture obligea la France à signer la première abolition de l’esclavage
Le SNUEP-FSU, une nouvelle fois, condamne fermement les propos tenus vendredi par E. MACRON, cette fois-ci lors du débat sur l’outremer.
Résultats de l’enquête de satisfaction (anonyme) en ligne que AUTM a réalisé au mois de novembre 2018 sur le réseau de la Cacem. Nous vous remercions d’y avoir répondu.
« Dans un salon consacré au livre, et à la littérature française, n’est-il plus possible de parler français ? »
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », une défiance s’exprime envers les médias dominants et s’est traduite par un certain nombre de discours critiques et d’initiatives, allant de l’organisation de manifestations devant des sièges de grands médias au blocage d’imprimeries. Elle s’est également exprimée par des agressions verbales et physiques contre des journalistes de terrain. Certains éditorialistes, directeurs de journaux ou prétendus « experts » ne se sont pas privés des mettre toutes ces expressions de la colère à l’égard des grands médias dans un seul et (trop) grand sac : celui de la haine des médias et de la démocratie. Retour sur ces amalgames et mauvais procès.


Nécrologie
Si beaucoup de pères déclarent y songer, ils sont une minorité à choisir de s’occuper de leur bébé pendant plusieurs mois. Les blocages restent nombreux.
— Par Élodie Maurot —
« Les révoltes et les révolutions ont toujours
Le procureur de Philadelphie, Larry Krasner a rejeté, le vendredi 25 janvier, la décision du juge Léon Tucker d’un droit d’appel pour Mumia Abu-Jamal. Larry Krasner, sans autre commentaire, a refusé ce droit d’appel quelques heures seulement avant l’expiration du délai légal de recours.
Le conseil d’administration de la Fondation est appelé mercredi 30 janvier à acter la démission de son actuelle présidente, Audrey Pulvar.
— Par AFP agence —
Paula Vasquez Lezama est spécialiste du Venezuela. Elle décrypte la situation après l’autoproclamation de Juan Guaido comme président par intérim.
— Par le CNCP, le PKLS, le MODEMAS —
Le Conseil mondial pour les réfugiés (CMR) appelle les États à changer leurs lois pour permettre de redistribuer l’argent saisi dans le cadre d’affaires de corruption afin d’aider à l’accueil des réfugiés.