Deux textes mis en ligne ces deux derniers jours sur Mediapart, et qui sont en train de provoquer le débat, en matière de mémoire de l’esclavage. Ils font suite à la mise en ligne sur le site du CNMHE, d’un texte auquel a répliqué une tribune de Myriam Cottias, directrice du CIRESC au CNRS et ancienne présidente du CNMHE. On trouvera donc ci-après un lien vers le texte initial, la réponse de Myriam Cottias, un texte de Loïc Céry de l’Institut du Tout Monde qui précise les enjeux du débat et la plainte déposée par Frédéric Régent.
L’anti-esclavagisme peut-il exclure l’antiracisme?
—Par Myriam Cottias—
Exclure les combats anti-esclavagistes, des combats antiracistes n’est-ce pas une nouvelle tentative pour construire une identité particulariste qui oublie la violence de la relation esclavagiste et de la «race» et pour nier l’universalité des combats pour l’égalité du genre humain?
Les nombreux actes, écrits et injures antisémites et racistes montrent bien, une fois encore, que la période est au brouillage politique et à la révision de la connaissance historique par des discours guidés par une idéologie récurrente sur la minoration des facteurs qui ont soutenu l’histoire des génocides et des processus génocidaires de l’Histoire.


Vous partez bientôt à l’étranger pour vos prochaines vacances ? Vers un pays dont vous ne connaissez peut-être ni la langue, ni les codes ? Consultez les recommandations du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Alors que le ministère de l’Intérieur a annoncé récemment la hausse des actes antisémites en France en 2018, Service-public.fr rappelle que les incitations à la haine raciale sont punies par la loi (45 000 € d’amende et 1 an de prison en cas de propos tenus publiquement).
Dimanche 10 février s’est tenue au Domaine de Tivoli l’Assemblée Générale de l’association féministe Culture Égalité. Après 5 ans d’existence, nous ne sommes pas peu fières de notre bilan.
Vous souhaitez apprendre à conduire et passer le permis ? Vous cherchez une auto-école ? Que faut-il savoir sur les obligations des auto-écoles ? Réponses avec la fiche pratique de Service-public.fr.
L’idée de Congrès des élus semble faire son chemin parmi les sentiers sinueux des logiques politiciennes. Il finira par se tenir, à la suite de quelques-uns sur 19 ans, convoqués alternativement par l’un ou l’autre des présidents, de la Région ou du Département.
— Par l’ AUTM __
Katjil asou péyi a…
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Informations sur la maladie, conseils pratiques, soutien personnalisé par des infirmiers… L’Assurance maladie propose le service « sophia diabète » pour vous aider à mieux vivre avec la maladie.
La Guadeloupe est habituellement présentée comme un territoire développé de ce qu’on appelle « l’outre-mer français ». Elle est ainsi souvent perçue par de nombreux pays et/ou habitants de l’espace caribéen. Mais dans le meme temps, il ne manque pas de décideurs économiques, de responsables politiques, français comme guadeloupéens, pour évoquer selon leur propres termes, les « retards structurels de développement » du territoire. Comment appréhender ce paradoxe? Comment situer la Guadeloupe au regard des critères conventionnels du développement? Si ce n’est pas un pays développé, à quelles conditions peut-elle l’être? Ce numéro spécial d’Études guadeloupéennes présente des textes qui abordent toutes ces questions.
Sur le plateau Chalvet
Toutes les questions qui fâchent sur le foot à l’épreuve des faits scientifiques
Pendant que certains se battaient pour le poste, moi je suis arrivé là au hasard de la composition de l’équipe gouvernementale. Ma réputation de Magistrat intègre et compétent y était pour beaucoup. J’ai affronté des tempêtes, déjoué des complots et évité toutes sortes de pièges. J’ai fait face à des grèves téléguidées en cascades et jonglé avec des politiciens véreux. Enfin, je me suis heurté à certains collègues ou proches du Président sans oublier les parlementaires, pour la plupart, des mendiants arrogants dont le pays se seraient royalement passés tant ils sont nocifs et inutiles. Ceci, pour décrire l’expérience que j’ai vécue dans l’arène politique haïtien pendant treize longs mois (23 mars 2017 – 23 avril 2018).
Plus de 4 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans le monde, mais certains pays ont
Cette annulation ne concerne pas le projet-phare de Montagne d’or, c’est-à-dire le plus important projet de mine d’or à ciel ouvert français à l’étude
Le référendum est un procédé de consultation avec effet exécutoire et c’est ce caractère décisionnel qui le distingue de la consultation populaire du type de celles qui ont été organisées en Martinique en décembre 2003 et février 2010. De même qu’avait été finalement annulé le référendum envisagé par le général de Gaulle en 1968, il y a lieu de penser qu’il n’en sera pas proposé un pour résoudre la crise que connaît aujourd’hui la France. En échange, les analystes s’orientent en meute, comme pour le referendum délaissé, en faveur de la dissolution de l’assemblée nationale.
En Tanzanie, 70 % de la population est entièrement dépendante de la terre pour pouvoir survivre. Or, selon la tradition, les femmes ne peuvent ni posséder ni hériter de terres. Pour s’affranchir de cette règle, les femmes du peuple Kuria, dans le nord du pays, utilisent une coutume baptisée Nyumba ntobu (« La maison des femmes »), c’est-à-dire le mariage entre femmes. Ainsi, elles peuvent conserver leur propriété et vivre en toute indépendance des hommes, dans un pays où 78 % des femmes ont été abusées sexuellement, physiquement ou psychologiquement par leur mari.
Pour tout Martiniquais, qu’il soit noir, béké, indien, au-dessus du temps actuel, qu’on le veuille ou non, reste toujours l’esclavage des débuts historiques. Paraphrasant Nietzsche, on peut dire que c’est ce qui nous « meut et qui nous met en chaleur » dans la société d’aujourd’hui, en tous cycles d’évolution, comme en tous cycles de culture. Est-ce à dire qu’il est vain d’espérer un humanisme martiniquais, regroupant les races concernées, dans une dynamique historique d’émancipation politique ? Est-ce à dire qu’il est vain de vouloir faire peuple pour la liberté politique, et pour « l’ultime ivresse » de l’émancipation ?