— Par Robert Saé —
« Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner d’énormes sommes d’argent. Notre biosphère est sacrifiée pour que des personnes riches dans des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. » Ces propos tenus par Greta THUNBERG, ont certainement marqué l’opinion davantage que les tergiversations et les promesses non-contraignantes des dirigeants d’Etats qui se sont rencontrés en Pologne dans le cadre de la COP 24*. « Vous dites que vous aimez vos enfants plus que tout, a-t-elle lancé aux décideurs participant à la conférence, pourtant vous volez leur futur devant leurs yeux ! »
Il n’y a rien à rajouter aux propos de cette jeune écologiste suédoise de 15 ans, qui s’est fait connaître en manifestant tous les vendredis devant le Parlement de son pays pour réclamer aux députés des mesures plus radicales pour lutter contre le réchauffement climatique. De fait, les scientifiques et les écologistes l’ont déjà largement démontré : si des dispositions drastiques ne sont pas prises en toute urgence, nous courrons vers une catastrophe irréversible. Une chose est sure : ce ne sont pas des gouvernements à la solde des multinationales qui prendront les mesures qui s’imposent.