— Par Yves-Léopold Monthieux — 
Ce titre est celui de la longue interview du père LE QUERE, curé de la paroisse du Lorrain au moment des incidents qui se sont déroulés en février 1974 sur l’habitation CHALVET, à Basse-Pointe. Réalisé par l’hebdomadaire ANTILLA et parue le 11 février 2004 (N° 1077), cet entretien est signé ADV, sous le titre « Affaire Chalvet, un autre regard »).
Ce fut donc la guerre entre l’UGTM et la CGTM1. : « Ce qui m’a le plus frappé dans cette histoire, c’est qu’il n’y aurait pas eu dégât si les syndicalistes (ou les partis politiques qui étaient derrière) n’avaient pas attisé. Parce qu’ils n’étaient pas d’accord entre eux, là, c’était clair, c’était net. Or, je n’ai vu nulle part dans aucun journal, aucune revue, aucune émission, qu’en dessous de cela il y avait une guerre des syndicats ». C’est la conclusion de l’interview, riche en informations, du père LE QUERE, qui sera entièrement reproduit dans une prochaine contrechronique (Affaire Chalvet : la guerre des syndicats (II).
Bientôt, dans la stricte observance du récit national martiniquais, que j’ai nommé l’histoire martiniquaise à côté de l’histoire, on commémorera la date anniversaire de l’affaire CHALVET.

Ce que je dirais à Monsieur le Président de la République Française, s’il m’était donné de le rencontrer.
Je vole ce titre à Montaigne qui, dans le chapitre XLVII des Essais, parle des incertitudes quant à l’issue d’une bataille alors que le chef de guerre en toute conviction se croit assuré de la victoire. On pourrait à ce propos citer le Président Trump qui se croit vainqueur dans son conflit avec l’Iran en faisant assassiner l’un des principaux responsables du régime iranien !
Les deux villes capitales des Antilles sont-elles virtuellement deux villes mortes, et là ce serait tout un symbole qui préfigure des lendemains qui déchantent en Martinique et en Guadeloupe. Deux villes où la vocation commerciale sautait auparavant aux yeux et ne se limitait pas aux formules toutes faites de « carrefour commercial », et maintenant coquille vide dans l’absolu actuel. Le résultat vient d’être constaté par l’INSEE : Fort-de-France et Pointe-à-Pitre se paupérisent plus vite et plus fort que les autres communes de. Martinique et Guadeloupe avec un cumul des signes de précarité et d’insécurité . À Fort de France comme à Pointe-à-Pitre , il flotte comme un criminel parfum de gâchis. Rétrospectivement on se dit que la chronique de cette mort annoncée s’est écrite depuis longtemps et à la vue de tous. Comme si tout le monde – des pouvoirs publics aux habitants en passant par les commerçants – avait regardé la lente descente aux enfers de leurs villes capitales , bras ballants, en pensant très fort : « Jusqu’ici tout va bien. ».
— Communiqué de Culture Egalité —
Yannick Jadot, plutôt discret ces derniers mois, était hier midi [05/01/20] l’invité de BFMTV. Louvoyant à propos de la réforme des retraites, il a en revanche sorti de son chapeau melon cette phrase stupéfiante en direction des agriculteurs : « quand nous proposons de sortir des pesticides, nous installons 200 000 paysans dans notre pays ». Député européen depuis 2009, Jadot ne semble toujours pas savoir comment fonctionne la Politique agricole commune (PAC) à l’entame de son troisième mandat.
Si les statistiques montrent que les caisses automatiques sont encore très loin de se tailler la part du lion, la multiplication des expérimentations de magasins sans caissiers soulève des inquiétudes sur la pérennité de ce métier.
À la une la presse, mardi 7 janvier, le cinquième anniversaire de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo. Cinq ans après, que reste-t-il de « l’esprit Charlie », qui avait soufflé sur la France au lendemain de l’attaque ? […]
Le SNUEP-FSU Martinique appelle l’ensemble des personnels de l’Ecole à renforcer leur mobilisation contre cette prétendue réforme des retraites.
Qu’on préfère la galette à la frangipane ou la couronne briochée aux fruits confits, janvier est le mois de la galette des rois. Mais quels symboles se cachent derrière ? D’où vient cette tradition ? Et quid de la fève ? Nadine Cretin, historienne des fêtes spécialisée en anthropologie religieuse (et auteure de nombreux livres), nous aide à découvrir ce qui se cache derrière la pâtisserie.
L’approvisionnement en produits frais des magasins en Martinique est limité par le mouvement de grève contre la réforme des retraites dans les ports français et les rayons se vident progressivement, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’emploi massif d’une main-d’œuvre asservie a laissé de nombreux vestiges sur l’archipel antillais. Alors que l’oubli a longtemps été de mise, les collectivités territoriales valorisent le patrimoine laissé par cette histoire douloureuse.
– Malika –
Caracas – « C’est une mascarade! », s’étrangle Leonor. Depuis cinq heures, cette retraitée fait le pied de grue devant un magasin de Caracas dans l’espoir de payer avec le demi-Petro, une cryptomonnaie vénézuélienne, que Nicolas Maduro a octroyée aux retraités pour Noël.
Quel supplément si vous réservez un taxi ? Quel tarif minimum peut-on vous demander ? Quel est le forfait pour vous rendre dans un aéroport ? Les nouveaux tarifs des courses de taxi qui doivent entrer en vigueur au plus tard le 1er février 2020 sont fixés par un arrêté publié au
Nous avons écrit, comme d’autres, mais à l’inverse de nos adversaires de classes (patronat et bourgeoisie plus généralement), que la Sécu a fait l’objet, depuis sa création en 1945, d’attaques incessantes de ces derniers, parce qu’ils ne l’ont jamais acceptée comme institution de solidarité collective contraire à leurs intérêts.
Les études montrent que l’inquiétude écologique est désormais très partagée par les jeunes, mais que ceux-ci restent en retrait dès lors qu’il s’agit de changer de comportement. Il existe donc un fort décalage entre leurs inquiétudes et leurs pratiques.
Le conflit des salariés de la Compagnie foyalaise des transports urbains (CFTU) débuté le 17 décembre 2019, a eu une fois de plus des incidences sur le quotidien des martiniquais et plus particulièrement les usagers. L’AUTM dit son soulagement concernant la pause annoncé par les salariés grévistes dans ce long mouvement.
Paris – Il y a ceux qui découvrent les faits, abasourdis, et ceux qui savaient sans trop voir le mal: les révélations d’une éditrice racontant sa relation sous emprise, alors qu’elle avait 14 ans, avec l’écrivain Gabriel Matzneff, font s’entrechoquer deux époques et deux regards sur la pédophilie.
La philosophe Carole Talon-Hugon dénonce un « tournant moralisateur dans l’art » et un nouveau type de censure qui s’exprime par la pétition ou par les tribunes.
Ta vie n’en fut pas un !