Plusieurs chefs indigènes d’Amazonie ont appelé vendredi à l’aide internationale face à l’absence de structures, notamment médicales, qui les rend vulnérables au nouveau coronavirus, et mis en garde contre un risque d’«ethnocide», de disparition de leurs communautés.
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«Il n’y a pas de médecins dans nos communautés, il n’y a pas d’équipements de prévention face à cette pandémie (…) Il n’y a pas de soutien en matière alimentaire», a dénoncé José Gregorio Diaz Mirabal, de la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien (Coica). Lors d’une visio-conférence conjointe avec Amnesty International, ces leaders indigènes ont déploré le peu d’assistance que leur accordent les gouvernements de la région, en dépit de la propagation du covid-19.
Ils ont appelé à une «aide humanitaire internationale» afin de prévenir «un ethnocide dans tout le bassin amazonien», selon José Gregorio Diaz Mirabal. Il a en outre dénoncé le fait que les exploitants miniers et forestiers illégaux profitaient du confinement, imposé dans plusieurs de ces pays, pour agir en toute «impunité» et exposer les communautés à la contagion.