Martinique terre de droit ou terre colonisée

Laboratoire Territorial d’Analyse en danger

— Communiqué de la CGTM —

Depuis plusieurs mois, même depuis son installation en janvier 2018 au quartier LA FAVORITE, le LTA est victime de dysfonctionnements générant des risques de santé pour les personnels y travaillant ; déjà quatre agents déplacés par la médecine du travail pour des affections d’ordre respiratoire et autre.

En raison de la technicité des analyses qui y sont effectuées, et de la sensibilité des matériels utilisés, ce bâtiment a été conçu pour être totalement climatisé, ce qui le rend vulnérable aux contraintes environnementales.

Très rapidement, les personnels se sont plaints des nuisances environnementales résultant du fonctionnement de la distillerie LA FAVORITE (émission de particules, odeurs de vinasses), qui se traduisent par des dépôts importants de poussières sur les bâtiments et les véhicules, ainsi que par la dégradation accélérée des matériels et de la climatisation. Une situation et un lien de causalité d’ailleurs reconnus par le conseil exécutif lors de la plénière du 30 juin et1er juillet 2020.

Des actions ont été menées par la CTM, auprès des services de l’État, qui ont conclu à la nécessité de rehausser de 10 mètres la cheminée de la distillerie LA FAVORITE ; deux injonctions de la Préfecture ont été adressées à cet industriel, avec des délais d’exécution désormais arrivés à terme. Pour autant les travaux exigés n’ont pas été effectués.

Il semblerait qu’une injonction d’arrêt de l’usine ait été adressée aux propriétaires de la Distillerie en début de la campagne 2020 de production du rhum ; cela n’a pas empêché la poursuite de l’exploitation ! Preuve que les injonctions des services de l’État n’avaient aucune valeur.

C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE NOUS AVONS TITRÉ NOTRE COMMUNIQUÉ AINSI ; car il semble que les services de l’État soient indulgents, voire complaisants vis-à-vis de certains propriétaires d’entreprises, bien connus sur notre Territoire et qui pensent être au-dessus des lois pour continuer à empoisonner la population martiniquaise. Car au-delà, des difficultés du LTA, cette pollution environnementale impacte également des riverains.

Face à cette situation de non-droit, de non-respect de la vie d’autrui, les PERSONNELS DU LTA ONT DÉCIDÉ DE FAIRE JOUER LEUR DROIT DE RETRAIT depuis le mardi 30 juin 2020. Ils entendent certes obtenir de, leur employeur, la CTM, la prise en compte de leurs difficultés (réparation de la climatisation, du système électrique, des portes d’accès au bâtiment, remplacement des matériels détériorés…), et trouver des solutions à ces problèmes qui inévitablement, à court, à moyen et à long terme, auront des impacts sur leur santé.

C’EST LE COMBLE DE L’ABSURDE ! QU’UN LABORATOIRE EN CHARGE DE VEILLER AUX BONNES CONDITIONS DE SANTÉ DE LA POPULATION MARTINIQUAISE SOIT LUI-MÊME EN MAUVAISE SANTÉ

Il est plus que temps que la santé de nos collègues, et plus largement des martiniquais, soit au centre des préoccupations de TOUS CEUX QUI EN ONT LA CHARGE ! Que les influences néfastes d’une certaine caste soient enfin arrêtées et contrôlées par un ETAT jusqu’à maintenant complice, plus apte à sanctionner d’autres parties de la population. Que les acteurs de tous bords cessent, par impuissance, lâcheté ou peur de représailles, de se décharger de leurs responsabilités en matière de prévention sanitaire. Depuis plusieurs mois, même depuis son installation en janvier 2018 au quartier LA FAVORITE, le LTA est victime de dysfonctionnements générant des risques de santé pour les personnels y travaillant ; déjà quatre agents déplacés par la médecine du travail pour des affections d’ordre respiratoire et autre.

En raison de la technicité des analyses qui y sont effectuées, et de la sensibilité des matériels utilisés, ce bâtiment a été conçu pour être totalement climatisé, ce qui le rend vulnérable aux contraintes environnementales.

Très rapidement, les personnels se sont plaints des nuisances environnementales résultant du fonctionnement de la distillerie LA FAVORITE (émission de particules, odeurs de vinasses), qui se traduisent par des dépôts importants de poussières sur les bâtiments et les véhicules, ainsi que par la dégradation accélérée des matériels et de la climatisation. Une situation et un lien de causalité d’ailleurs reconnus par le conseil exécutif lors de la plénière du 30 juin et1er juillet 2020.

Des actions ont été menées par la CTM, auprès des services de l’État, qui ont conclu à la nécessité de rehausser de 10 mètres la cheminée de la distillerie LA FAVORITE ; deux injonctions de la Préfecture ont été adressées à cet industriel, avec des délais d’exécution désormais arrivés à terme. Pour autant les travaux exigés n’ont pas été effectués.

Il semblerait qu’une injonction d’arrêt de l’usine ait été adressée aux propriétaires de la Distillerie en début de la campagne 2020 de production du rhum ; cela n’a pas empêché la poursuite de l’exploitation ! Preuve que les injonctions des services de l’État n’avaient aucune valeur.

C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE NOUS AVONS TITRÉ NOTRE COMMUNIQUÉ AINSI ; car il semble que les services de l’État soient indulgents, voire complaisants vis-à-vis de certains propriétaires d’entreprises, bien connus sur notre Territoire et qui pensent être au-dessus des lois pour continuer à empoisonner la population martiniquaise. Car au-delà, des difficultés du LTA, cette pollution environnementale impacte également des riverains.

Face à cette situation de non-droit, de non-respect de la vie d’autrui, les PERSONNELS DU LTA ONT DÉCIDÉ DE FAIRE JOUER LEUR DROIT DE RETRAIT depuis le mardi 30 juin 2020. Ils entendent certes obtenir de, leur employeur, la CTM, la prise en compte de leurs difficultés (réparation de la climatisation, du système électrique, des portes d’accès au bâtiment, remplacement des matériels détériorés…), et trouver des solutions à ces problèmes qui inévitablement, à court, à moyen et à long terme, auront des impacts sur leur santé.

C’EST LE COMBLE DE L’ABSURDE ! QU’UN LABORATOIRE EN CHARGE DE VEILLER AUX BONNES CONDITIONS DE SANTÉ DE LA POPULATION MARTINIQUAISE SOIT LUI-MÊME EN MAUVAISE SANTÉ

Il est plus que temps que la santé de nos collègues, et plus largement des martiniquais, soit au centre des préoccupations de TOUS CEUX QUI EN ONT LA CHARGE ! Que les influences néfastes d’une certaine caste soient enfin arrêtées et contrôlées par un ETAT jusqu’à maintenant complice, plus apte à sanctionner d’autres parties de la population. Que les acteurs de tous bords cessent, par impuissance, lâcheté ou peur de représailles, de se décharger de leurs responsabilités en matière de prévention sanitaire.