— Par Robert Saé —
On sait que, sous le régime féodal, le roi et les seigneurs avaient droit de vie et de morts sur « leurs sujets ». Aucune autorité autre que la leur n’était habilitée à juger du bien-fondé de leurs décisions. Ils étaient intimement convaincus que l’aliénation dans laquelle les superstitions et la propagande religieuse maintenaient les manants et autres roturiers ne permettrait jamais que cet ordre des choses puisse changer.
Et puis, la Révolution bourgeoise de 1789 est venue balayer l’Ancien Régime. Depuis, on a beaucoup parlé du règne de la « raison », de « souveraineté populaire », et du respect des « droits de l’homme ». Bien sur, le pouvoir et la jouissance de privilèges restaient l’apanage des classes dominantes, mais on s’appliquait à le cacher derrière les écrans du formalisme institutionnel. Vive la République criait-on de toute part !
Avec la constitution de 1958, la République Française a pris une forme manifestement monarchique, la rhétorique de la démocratie s’accommodant ouvertement de l’apparat des châteaux de la dite République et des larges privilèges offerts aux gouvernants.
Depuis que le sieur Macron De la Financerie et la Reine Brigitte, ont été installés sur le trône de France, la Monarchie a décidé de se débarrasser des faux-semblants.