— Propos recueillis par Rachel Garrat-Valcarcel —
Le président de la République a défendu l’idée selon laquelle l’histoire de France est un bloc. Pour l’historien Nicolas Offenstadt cette vision, proche du « roman national », est dépassée
- Emmanuel Macron a choisi de célébrer une date un peu disparue des calendriers mémoriels : la proclamation de la Troisième République, le 4 septembre 1870
- L’occasion de donner sa vision de la République et de son histoire, au moment où les mouvements sociaux antiracistes mais aussi féministes demandent des débats sur les questions mémorielles.
- Mais pour Emmanuel Macron, pas de débat : l’histoire est ainsi et pas autrement. Une vision que conteste l’historien Nicolas Offenstadt, interrogé par 20 Minutes.
La constitution disait déjà que la République française était une et indivisible, pour Emmanuel Macron l’histoire de France est aussi une et indivisible : un « bloc », à prendre ou à laisser et où on ne fait pas son marché. Vendredi matin, le président de la République célébrait les 150 ans de la France en République depuis la proclamation de la République (la Troisième, à l’époque), par Léon Gambetta, en 1870.
Un discours attendu du chef de l’État sur sa vision de la République et donc de son histoire.

Depuis le 1er septembre, les étudiants boursiers bénéficient d’un repas à 1 € dans les restaurants universitaires et les cafétérias universitaires (Crous). Le repas à tarif social de 3,30 € est proposé à ce tarif réduit. Comment en bénéficier ?
Depuis 2018, les étudiants doivent payer la contribution vie étudiante et de campus (CVEC) destinée à améliorer les conditions de vie sur les campus. C’est le moment de s’en acquitter pour l’année universitaire 2020-2021 sur une plateforme numérique dédiée. Son montant est de 92 €.
Les attentats de janvier 2015 nous questionnent très fortement sur le « vivre ensemble » que notre République prétend incarner puisqu’ils ont été commis par des Français qui ne se reconnaissaient pas en elle et qui ont cherché à la déstabiliser durablement à travers le double acte terroriste qu’ils ont commis. La République nous est ainsi apparue, du jour au lendemain, bien plus fragile que nous ne l’imaginions. Retour sur une naissance chaotique.
Ouragan, cyclone ou typhon?
Aujourd’hui, jeudi 3 septembre 2020, paraît en librairie notre “projet secret”.
Tribune. Le journaliste danois Flemming Rose avait commandé les dessins qui furent ensuite publiés par « Charlie Hebdo ». Il s’inquiète des ravages de l’autocensure.
Dès le lendemain, si ce n’est le soir même du second tour des élections municipales, les différents groupes ou partis politiques de la Martinique, comme d’ailleurs ceux d’autres territoires, ont certainement dû procéder au décompte de leurs pertes et de leurs gains en voix et en élus, et donc mesurer à chaud le degré d’influence et de confiance qui leur a été, à cette occasion, accordé.
Le SNUEP-FSU Martinique s’étonne du silence des Elus de notre île, suite à l’annonce de la non prise en charge de tous les masques-élèves par Grenelle.
L’association CCPYPM invite le grand public à son événement mensuel, un samedi de rencontre et de découverte. MANGÉ LOKAL !
Charlie Hebdo republie les caricatures de Mahomet qui en avaient fait une cible des djihadistes, a annoncé mardi 1er septembre le journal avant l’ouverture du procès de l’attentat qui a fait 12 victimes dans sa rédaction en janvier 2015.
Les récentes élections municipales et communautaires ont provoqué à chaud des sentiments divers, de l’optimisme au dégoût en passant par le doute. Les commentaires de presse ont suivi. Ils ont souvent usé du stéréotype de « dégagisme » pour décrire l’apparition de nouvelles figures à la place de certains caciques de la vie politique.
La polémique sur la publication de Valeurs actuelles, dépeignant la députée noire Danièle Obono comme une esclave enchaînée, a jeté une lumière crue sur l’héritage trouble de l’esclavage en France. Le pays a en effet davantage l’habitude d’évoquer son passé abolitionniste que la lucrative traite des esclaves à laquelle il a participé.
Au moment où s’ouvre le procès des attentats de janvier 2015, comment ne pas être frappé par une disproportion. D’un côté, une procédure extrêmement élaborée – 49 jours d’audience et 171 tomes de documents préparatoires. De l’autre, des accusés qui sont des personnages de second rang, les principaux acteurs des attaques étant morts ou en fuite. L’effort judiciaire en vaut-il la peine ?
Hier, nous n’avons pas réussi à surmonter nos difficultés, ni à construire un projet Martiniquais fiable sur le plan politique et économique , ni à ce jour transcender nos divisions et différences sur l’évolution de nos institutions ,alors, pourrons-nous le faire demain, alors que le contexte socio-économique inhérent au covid 19 ne s’y prête pas aujourd’hui ?
Objet : Demande d’intervention de l’Etat auprès de la CTM afin que celle-ci rétablisse au plus vite le débit journalier de 35 000 mètres cubes de la DN800 en provenance de l’Usine de Vivé
Dimanche 23 août 2020, France ô disparaissait du PAF (paysage audiovisuel français). La pétition en ligne «Sauvons France ô signée par plus de 100.000 personnes, le rapport sénatorial d’avril 2019 sur la représentativité et la visibilité des outre-mer dans l’audiovisuel public, la tribune publiée dans «Libération» du 27 juillet 2020 et signée par 125 personnalités n’ont pas suffit… Au fait, la bataille était perdue d’avance…Le groupe France-Télévisions semble toujours avoir du mal à faire paraître la couleur à l’écran… La faible audience de France ô dans l’Hexagone (0,8 % en 2016, 0,6% en 2017) ne constitue pas la seule et unique raison de sa disparition. En 2014(1) «F-T» lançait une campagne de publicité pour la promotion de ses chaînes…Des animateurs et des journalistes de France ô se voyaient gratifiés sur de larges affiches dans le métro parisien de slogans tendancieux et ambigus à souhait, du style: «je ne suis pas une sauvage», «je ne «deale» que de la musique», «je parle sans accent»…En contrepoint, dans cette même campagne de publicité France 2 encensait ses stars du petit écran, notamment, Marie Drucker, «femme 2 terrain», Michel Drucker, «club de stars», «info 2 références».
Cette dégradation intervient un mois après le déboulonnage de deux statues controversées par des activistes anticolonialistes.
La rentrée scolaire, on l’a bien compris, c’est l’enjeu du moment. Emmanuel Macron décide de décaler l’annonce du plan de relance parce que l’économie, le chômage de masse, les dépôts de bilan, la désindustrialisation, ça peut attendre : les parents d’élèves ont peur. La rentrée scolaire est au cœur des préoccupations, mais on a de plus en plus l’impression que l’école, en revanche, est le cadet de leurs soucis. Pouvoirs publics, politiques de tous bords, syndicats enseignants et fédérations de parents… l’école, ça ne leur dit rien. Ah ! Si, ce lieu où les enfants se font des copains pendant que leurs parents travaillent…
Après la conquête de la liberté marquée par l’abolition de l’esclavage, débute la quête de l’égalité qui va durer bien après ce qui devait être son aboutissement, la transformation statutaire de colonie en département votée le 19 mars 1946. La période qui suit cette loi dite d’assimilation est particulièrement riche en manifestations, protestations, grèves et surtout de résistance culturelle .
La famille de Chadwick Boseman a annoncé sa mort, ce vendredi 28 août 2020. L’acteur américain s’est éteint prématurément, à son domicile de Los Angeles, avec sa femme et ses proches à ses côtés, après avoir lutté pendant quatre ans contre la maladie, précise un communiqué publié sur son compte Twitter. Il n’avait jamais publiquement parlé de son état, et avait continué à tourner sur les plateaux des grands films hollywoodiens tout en subissant « d’innombrables opérations et chimiothérapies… c’était un vrai combattant. Chadwick a persévéré à travers tout cela », disent ses proches.
Le premier ministre Jean Castex parle d’«une publication révoltante». Le journal répond qu’il s’agit «d’une fiction» et s’excuse.
Une sorte d’éphéméride particulier, pudique et émouvant… François Morel n’aurait pu rendre plus bel hommage à sa mère Suzanne, qui vient de partir sans lui vers d’autres cieux, vers d’autres aventures…
Un navire humanitaire affrété dans le plus grand secret en Méditerranée par le street artiste Banksy a lancé un appel à l’aide dans la nuit de vendredi à samedi après un sauvetage massif de migrants, affirmant déplorer au moins un mort à bord et se trouver dans une situation désespérée.