L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.
Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

Christophe Prochasson, président de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), était conseiller éducation à l’Élysée au moment des attentats de novembre 2015. Il estime aujourd’hui que les professeurs sont souvent « abandonnés » par l’institution.
Historien, membre du conseil des sages de la laïcité et directeur de l’observatoire de l’éducation à la fondation Jean-Jaurès, Iannis Roder enseigne depuis plus de 20 ans en collège en Seine-Saint-Denis. Alors qu’un enseignant a été décapité ce vendredi près d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine, il fut l’un des premiers professeurs à tirer la sonnette d’alarme sur la contestation des valeurs républicaines et la percée du fondamentalisme musulman dans les établissements scolaires, au début des années 2000.
La crise du coronavirus va créer une rupture et transformer en profondeur l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe ainsi que nos modes de vie, si bien que rien ne sera plus jamais comme avant. Nous sommes à la veille d’une vraie secousse et disons-le net « Au bord du gouffre ». C’est en somme ce que pense la plupart des économistes et spécialistes concernant l’impact de la crise sanitaire actuelle liée au Covid- 19 sur l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe . D’ailleurs, la France est déjà entrée en récession selon une étude de la Banque de France annonçant une chute du PIB à 9% à fin 2020 . Les répercussions en Martinique et Guadeloupe se font déjà ressentir. Le tourisme est à l’arrêt. L’inactivité hôtelière sera difficilement rattrapable selon les principaux acteurs de la filière et la reprise ne s’annonce pas sans difficulté. Le tourisme est totalement sinistré en Martinique et Guadeloupe et les productions agricoles sont en berne et plus que jamais sous perfusion des aides et subventions publiques .
Instauré après le confinement, le couvre-feu a été renforcé avec l’augmentation du nombre de cas, puis allégé, évitant une asphyxie totale de l’économie locale.
Un homme a été décapité en fin d’après-midi ce vendredi 16 octobre à Conflans Saint-Honorine (Yvelines). Et son agresseur présumé, blessé gravement par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise), est mort. Le parquet antiterroriste a été saisi pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Cette attaque survient trois semaines après celle devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris,
Table ronde des associations à 10h.
Le Comité de Pilotage (Copil) Covid s’est réuni ce jeudi soir (15 octobre) en préfecture pour examiner et discuter les mesures annoncées la veille par le préfet. Plusieurs changements importants ont été opérés.
De 1983 à 1987, Thomas Sankara a mené une révolution inédite dans son pays pour lui redonner toute son indépendance politique, économique et culturelle. Visionnaire et charismatique, le jeune président burkinabé de 34 ans a profondément marqué son époque et les générations suivantes. Aujourd’hui encore, pour beaucoup de jeunes Africains, il incarne le visage du panafricanisme. Un leader intègre, anticolonialiste, féministe et écologiste qui a payé de sa vie son combat contre l’impérialisme et pour le progrès social.
Le SNUEP-FSU Martinique dénonce l’amateurisme du préfet Stanislas CAZELLES, qui pense niaisement que sa fonction se résume à singer les décisions prises à Paris.
Traductrice, rédactrice et correctrice, répond à Éliane Viennot qui estime que la linguistique n’appartient qu’aux experts et les débats sur l’écriture inclusive avec.
Introduction
Nationalités Français, Néo-Zélandais
« Signer à la pointe du zizi.
L’ancienne journaliste, fraîchement élue adjointe à la mairie de Paris, devrait devenir la tête de liste socialiste pour l’élection en mars prochain.
Les Nations unies ont été récompensées par le comité Nobel, ce vendredi. Le PAM, né en 1962, a permis de nourrir des dizaines de millions de personnes depuis sa création. La pandémie a encore renforcé son indispensabilité.
Professeure à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste de l’histoire des théories économiques, Annie L. Cot rappelle que la recherche économique se modifie depuis que l’économie dialogue avec les autres sciences sociales.
“ Celui dont la pensée ne va pas loin verra ses ennuis de près.”
L’organisme onusien dit avoir distribué 15 milliards de rations et assisté 97 millions de personnes dans 88 pays l’an dernier.
Année après année, on est habitué à voir le gouvernement voter tranquillement, sans changement notable, après examen du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (P.L.F.S.S.), le budget de la Sécurité sociale. Mais cette année, avec l’extraordinaire augmentation du budget de celle-ci contenue dans le projet pour 2021, on pourrait être tenté de penser que le gouvernement change son fusil d’épaule. Et, qu’il accède enfin au bon sens en revenant, au regard de la crise du Covid 19 et des faiblesses du système, sur les politiques d’austérité de ces dernières années. Une conclusion somme toute imaginable avec l’augmentation bien effective des dépenses enregistrées en 2020, lesquelles ont atteint ces derniers mois, des sommets jamais vus depuis plus de 20 ans, avec 7,6% d’augmentation de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie), soit 15 milliards d’euros.
Le referendum de la Nouvelle-Calédonie vient à point nommé pour nous rappeler que l’abolition de l’esclavage en 1848 n’avait pas mis fin à la colonisation française et que celle-ci allait s’enrichir en 1853 d’un nouveau territoire. Deux éléments essentiels allaient la distinguer des vieilles colonies : à l’avènement de la colonisation non esclavagisée, les acteurs des anciennes colonies, venus d’Europe et d’Afrique, ont une histoire commune vieille de 350 ans tandis que la présence d’un peuple vieux de 2000 ans s’est maintenu en dépit d’aléas divers. 1848 voit la fin en Martinique d’un système économique et social et non de la séparation d’avec la France (c’est le début de la créolisation), alors que la colonisation de la Nouvelle-Calédonie naît du choc de deux peuples qui ne se connaissaient pas. De sorte que l’insurrection du sud de septembre1870 est sans commune mesure avec ces 25 révoltes qui ont failli mettre fin à la colonisation, de 1853 à 1878, année de la Grande révolte kanak qui se solda par la mort de 200 Européens ou assimilés et de 800 à 1 000 Kanaks.