— Collectif —
Pour la philosophe Martine de Gaudemar, qui est à l’initiative d’un texte signé par plus de 60 intellectuels, enseignants, artistes…, l’article de« Valeurs actuelles », avec pour héroïne « de fiction » la députée française, est une humiliation de sa personne en ce qu’il la renvoie à un destin de soumission qui serait « naturel ».
Tribune. Sous couleur de fiction, la députée (La France insoumise) de la République Danièle Obono a été victime d’un traitement ignoble de la part du magazine Valeurs actuelles dans un article non signé [dans son numéro du 27 août]. Le fait d’être représentée en esclave noire enchaînée, collier de fer au cou, porte atteinte à la dignité de la personne humaine.
Les propos tenus par Danièle Obono, que certains peuvent réprouver, ne doivent pas servir de prétexte pour refuser la solidarité avec la victime d’un traitement infâme. Il peut y avoir désaccord politique. Mais aucun différend politique ne saurait justifier un traitement qui porte atteinte à l’image de la personne humaine. Mettre ce traitement ignominieux au compte de celui ou de celle qui le subit n’est pas mieux que d’incriminer les vêtements portés par la victime d’un viol.

Vidéo.
Selon les estimations de l’ONG Oxfam, les 1 % les plus riches seraient responsables de plus de 15 % des émissions de carbone cumulées entre 1990 et 2015… soit deux fois plus que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Explications.
Déjà fragilisées avant la crise du coronavirus par la mutation du secteur bancaire, les banques locales de Guadeloupe et Martinique voient aujourd’hui leurs performances se dégrader fortement. Une situation qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour la machine économique Antillaise.
Chassez les intrigues de la politique, elles reviennent toujours au galop ! Alors que les Guyanais commencent à peine à goûter les plaisirs de «l’allègement des mesures de freinage » engagées contre la propagation de la Covid-19, des rumeurs courent les couloirs du pouvoir et les calculs y vont à la vitesse des ordinateurs. La machine politicienne s’est remise en route à plein tube, à supposer d’ailleurs qu’elle ne se soit jamais arrêtée. La politique est en effet un monde sans repos dans lequel on ne dort toujours que d’un œil.
Entretien. L’écrivain franco-congolais publie
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Les temps sont difficiles, chantait Léo Ferré… alors évadons-nous en compagnie des chanteurs et des poètes, rêvons un peu, avec Jean-Louis Aubert et le groupe Téléphone, d’un autre monde où la Terre à nouveau tournerait rond… où des polémiques – tantôt enflammées jusqu’au ridicule – n’auraient plus pour sujet le port ou non du masque, la crédibilité ou non d’un Professeur Raoult, la légitimité de Madame ou Monsieur le Ministre “de”…, toutes questions suscitant autant de commentaires qu’une nouvelle affaire Dreyfus ! Le débat dans la presse est aujourd’hui lancé sur le sort qu’il serait bon de réserver aux tristes mais célèbres cendres d’un couple éphémère, à tort ou à raison mythique, à deux icônes de nos manuels scolaires en vigueur : qui n’a pas autrefois frémi d’émotion, ou transpiré à en retenir les vers pour ce qui était la traditionnelle heure de récitation, sur Le dormeur du Val de l’un, Le ciel est par-dessus le toit de l’autre ? Et si c’était là tout bonnement l’occasion pour chacun d’aller découvrir ou relire, débarrassé de toute injonction pédagogique, les merveilles engendrées par Verlaine et Rimbaud – les poètes, pas les hommes dont peu nous importe la vie intime ?
Liste des signataires disponible à la fin du texte.
Après cet épisode sans précédent de crise sanitaire, il apparaît important de prendre le recul nécessaire afin de tirer les leçons de cette expérience et de témoigner en participant à la construction d’une mémoire collective.
La CGTM SANTE apporte son plus complet soutien aux salariés du CDSPM, qui depuis le mois de mai 2020, sont mobilisés au travail. Durant cette période de pandémie covid, les salariés ont travaillé pour continuer leur mission de service publique, et maintenir leurs actions en faveur des plus vulnérables.
La plupart des réactions aux tensions existantes dans la société martiniquaise ne produisent pas de sens et encore moins d’analyses ou de solutions à une situation qui risque de perdurer. Diffraction du temps car tandis qu’une jeunesse en colère – et je ne parle pas seulement de ceux qui se revendiquent du drapeau « rouge, vert, noir » – dénonce une situation intolérable dans notre pays, la réponse de certains « analystes » et de certains médias est de tomber dans l’emphase historique.
Test de dépistage : quelles sont les personnes prioritaires ?
Cet expert en sécurité, qui fût le responsable de la sûreté de Charlie Hebdo après les attentats, est aussi l’auteur de nombreux essais. D’une écriture claire qui exprime une pensée qui ne l’est pas moins, il remet les points sur les i du djihadisme dans son dernier essai.
ESA Caraïbes : un agenda des sociétés civiles caribéennes pour la solidarité post-catastrophe
Josette Coras (1926-2008) nait dans une famille jurassienne bourgeoise ouverte aux arts. Très tôt elle fait preuve d’une grande activité créatrice, décide de devenir dessinatrice et commence parallèlement à écrire. L’après-guerre la trouve à Paris où elle fréquente l’atelier de la Grande Chaumière et se forme à la gravure à l’École Estienne.
Pour commémorer la grande Insurrection du Sud de septembre 1870, date particulièrement marquante de l’Histoire des Martiniquais, la Collectivité Territoriale de Martinique organise une manifestation solennelle et artistique, le samedi 19 septembre 2020, à partir de 17h.
Une infirmière, lanceuse d’alerte, révèle des pratiques quasi systématiques conduites sur des immigrées latino-américaines dans un camp d’internement en Géorgie. Terrible avatar du climat xénophobe exacerbé par la Maison-Blanche.
Selon un rapport présenté mercredi 16 septembre par des enquêteurs des Nations unies, le président vénézuélien Nicolas Maduro ainsi que des membres de son gouvernement sont à l’origine de possibles crimes contre l’humanité au Venezuela.
L’UFC-Que Choisir a sorti mercredi 16 septembre une étude sur l’obésité infantile. Un fléau qui serait intimement lié à la publicité de produits alimentaires. Afin d’y remédier, l’association lance conjointement une pétition visant à interdire la promotion de la malbouffe.
« Femmes au-delà des Mers »
Les ultramarins souhaitant rentrer chez eux et actuellement bloqués dans les aéroports faute de tests PCR réalisés dans les 72 heures avant leur vol, ne sont pas prioritaires, a insisté mardi le ministre de la Santé Olivier Véran lors des questions au gouvernement.
Les faits
Si nous voulons vraiment éradiquer les violences envers les femmes, il nous faut ensemble, traquer partout et chasser ce système patriarcal !