— Par Max Dorléans (GRS) —
S’il est effectif que l’émission KTKZ (Kolé Tèt, Kolé Zépol, réalisée entre RCI et Pôle emploi) a permis depuis son existence, à quelques individus (jeunes souvent) en galère depuis un certain temps, de décrocher un emploi sur ce marché non officiel des offres d’emplois, il reste cependant que cette émission n’est rien d’autre qu’une forme de loterie, où le gagnant principal est le patronat.
Qu’y a-t-il d’autre à cette émission que deux catégories de joueurs. D’un côté le patronat, les employeurs potentiels. De l’autre, l’immense majorité de jeunes et moins jeunes, à la recherche d’un emploi, avec peu de chance d’en obtenir un, malgré pour bon nombre d’entre eux/elles, des diplômes et des compétences bien affirmées.
Sauf que ici, dans cette loterie, dans ce jeu et comme dans tous les jeux d’argent de notre société (Loto, PMU, millionnaire…), les vrais gagnants ne sont pas le ou les quelques heureux élus, mais ceux que l’on ne voit pas, les grands actionnaires des sociétés de jeux de hasard ( ?) et d’argent. En l’occurrence ici, le patronat qui trouve, en piochant dans le panier des demandeurs d’emploi en concurrence les uns avec les autres, le salarié qui lui semble le mieux convenir à sa demande.

En Martinique et Guadeloupe, la problématique de la dette et des déficits, on connaît déjà à travers la situation financière très dégradée des collectivités locales. Ainsi les deux-tiers des communes des deux îles sont dans une très mauvaise passe financière en raison notamment d’une masse salariale importante qui a augmenté de 14% en trois ans, selon la direction générale des finances publiques . La dette fournisseurs, fiscale et sociale des communes se creuse également, car début 2020 , elle avoisinait les 185 millions d’euros en Guadeloupe et un peu plus de 150 millions d’euros en Martinique .
Dans un appel confié à Mediapart, trente-trois personnalités de la société civile ayant voté pour Emmanuel Macron en 2017 lui demandent le retrait de projets de lois qui font «reculer les libertés d’information, d’opinion, de croyance, d’éducation, d’association, de manifestation et de contestation».
J’habite une blessure sacrée
Requiescat in pace Alexia, incarnation du féminicide !
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Brigitte Grésy, la présidente du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), a rappelé jeudi les dysfonctionnements de la justice et de la police en matière de violences contre les femmes.
Elles sont femmes, elles sont d’ici, elles sont d’ailleurs, mais c’est toujours un regard personnel et singulier qu’elles portent sur le monde, avec leurs yeux de femmes grand ouverts, leur sensibilité de femmes, leurs engagements de femmes… Et par la caméra, en documentaire ou en fiction, elles nous découvrent de nouveaux horizons, que nous ne soupçonnions pas, ou que nous méconnaissions, ou que nous refusions de voir. Elles nous emmènent – nous qu’un fort vilain virus a contraints à l’immobilité –, dans leur sillage généreux
— Propos recueillis par Youness Bousenna —
En découvrant, à la télévision et sur des vidéos des réseaux sociaux, l’ampleur catastrophique des dégâts causés par l’épisode pluvieux de ce début novembre 2020, j’ai pensé à un autre épisode de pluie intense, celui de mai 2009, qui avait causé des dommages importants aux constructions et infrastructures du pays et qui m’avait inspiré une réflexion au sujet du risque d’inondations. J’en avais tiré un article publié dans la revue Antilla en juin 2009.
Si vous êtes étudiant boursier et que vous avez dû effectuer le stage obligatoire de votre cursus de formation pour l’année universitaire 2019–2020 après le 31 août 2020 du fait de l’épidémie de Covid-19, vous pouvez bénéficier, à titre exceptionnel, du prolongement du versement de votre bourse grâce au dispositif RESO. Un arrêté paru au Journal officiel le 7 novembre 2020 en précise les modalités.
Saïna Manotte est ce qu’on appelle une musicienne au grand cœur. Après avoir quitté sa Guyane natale pour la région parisienne, elle vient tout bonnement d’atterrir en douceur à l’Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose (APIPD) dont elle devient ambassadrice.
A l’heure où la pandémie du Covid 19 ne cesse de nous mettre à l’épreuve, on oublie parfois la crise intellectuelle qu’une Martinique, voire dans une moindre mesure, une Guadeloupe mal à l’aise est en train de subir. L’intérêt des intellectuels pour le fonctionnement de l’économie et pour la prospective ( AU SENS DE PENSER LA MUTATION DU FUTUR ) , s’est dissout en France et s’est révélé mort né aux Antilles . On n’entend pas les économistes de l’université des Antilles. Pourquoi sont-t-ils muets sur les grands sujets économiques inhérents à la Martinique et à la Guadeloupe ?
Illustration : Épidémie dansante de 1518
Seulement 11 % de la population mondiale a pris l’avion en 2018, révèle une étude relayée par le « Guardian ». Les Américains sont les plus nomades.
Cher Père Noël,
Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a annoncé mardi 17 novembre que l’état de catastrophe naturelle serait décrété pour plusieurs communes de Martinique et de la Guadeloupe, frappées par de fortes intempéries ces derniers jours.
Monsieur Le Préfet,
Prenant part à la douleur des victimes de ces dernières intempéries, Pour Une Martinique Autrement (PUMA) adresse toute sa compassion et son soutien aux habitants à reloger et victimes des coupures d’eau.
Plus de 142 000 personnes, tous sexes confondus, ont été victimes de violences conjugales l’année dernière, a annoncé, lundi 16 novembre, le ministère de l’intérieur. Environ 88 % d’entre elles sont des femmes, dont 146 ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 de plus qu’en 2018.
Le psychanalyste Moustapha Safouan, qui vient de disparaître, à 99 ans, était un « grand seigneur ». Considéré par certains comme un lacanien orthodoxe, il était à la fois cela, et profondément autre chose. Il était libre. Et il eut plusieurs vies, dont il assumait les différents moments. « Maintenant, disait-il, dans son dernier livre, paru en janvier 2020, je suis beaucoup plus détendu ». Il était revenu depuis quinze ans à la case départ ; non pour s’y réfugier, se complaire dans le souvenir, mais pour relancer les dés, donner sens à ce que serait pour les autres, la boucle de sa vie, son destin, son itinéraire. Lui, le Parisien, venu d’Égypte, qui avait traversé le siècle dernier au pas de course, et avait entamé le nôtre avec une lucidité sans faille. C’était un passeur. « Pour moi, témoigne le psychanalyste Fethi Benslama, l’auteur du Jihadisme des femmes (2017), il est celui qui m’a donné la chance de rencontrer Freud en arabe, à vingt ans, de lire avec éblouissement « De l’interprétation des rêves ».
Ces périodes élastiques où l’on confine et reconfine semblent avoir fait de nous des naufragés errant dans un jour sans fin. Et si ce brouillard chronologique permettait de réinventer notre rapport au temps ?