— Par La Fabrique décoloniale —
Plusieurs monuments aux morts ont été vandalisés dans la nuit du 25 au 26 décembre 2021 au François, à Ducos et à Rivière-Salée. S’agit-il là de faits isolés ou de manifestations contre la (néo)colonisation et les discriminations qui persistent ?
Que veulent exprimer ceux et celles qui s’en prennent aux noms des Martiniquais gravés sur des plaques de marbre et qui résultent de la volonté d’autres Martiniquais de les honorer ?
Des Martiniquais et Martiniquaises ont décidé de partir pour défendre la « mère-patrie » lors de la Première Guerre mondiale mais aussi pour défendre la France Libre lors de la Seconde Guerre mondiale. Que peut-on leur reprocher ? Étaient-ils plus aliénés que nous, étaient-ils des êtres sans conscience ? Marcel Manville et Frantz Fanon ont-ils démérité en partant en dissidence ? Les dissidents ont-ils renié leur amour de la Martinique pour qu’ils méritent un tel sort ?
Des hommes et des femmes se sont battus à un moment de l’histoire de la Martinique parce qu’ils ont cru que c’était cette voie qu’il fallait prendre, la voie de la revendication de la départementalisation, la voie de la sortie de l’arbitraire colonial.

Une fièvre éruptive contestataire s’est emparée du corps social le mettant en état d’excitation, une excitation destructrice par les turbulences engendrées. Ce sont, ici, d’honnêtes citoyens privés de la liberté de se déplacer avec leur véhicule ; là, le personnel soignant empêché de se porter au chevet des malades à domicile ; et, plus loin, des incendies ravageurs partant à l’assaut des biens publics et privés. Bref, un climat insurrectionnel ayant pour origine des consignes émanant du monde syndical, absolument hostile à la loi sur l’obligation vaccinale.
Vous n’êtes pas encore inscrit sur les listes électorales pour les prochaines élections présidentielles et législatives de 2022 ? N’oubliez pas de vous inscrire. Pour l’élection présidentielle, vous avez jusqu’au mercredi 2 mars 2022 pour le faire en ligne et jusqu’au vendredi 4 mars pour faire la démarche en mairie ou par courrier. Cette inscription est nécessaire pour faire valoir votre droit de vote. Service-Public.fr vous présente les différentes démarches pour vous inscrire.
L’expression d’Adam Smith visant en économie la régulation à laquelle aboutit les intérêts individuels dispersés, il peut paraître paradoxal de rapprocher l’idée de désordre de la notion de « main invisible », à moins que celle-ci ne se révèle être un fil conducteur susceptible, si l’on peut dire, « d’organiser » le désordre. D’ailleurs, le mot « escalade » pourrait s’ajouter à « désordre ».
— Par
L’Association Fort-de-France Cœur de Martinique continue d’apporter sa note festive au Centre-Ville. 
Retour des jauges, télétravail, interdiction des concerts et de la consommation debout, durée d’isolement: l’exécutif a annoncé lundi de nouvelles mesures face à la flambée du variant Omicron sans aller jusqu’au couvre-feu le 31 décembre ou un report de la rentrée scolaire.
Desmond Tutu, né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp en Afrique du Sud et mort le 26 décembre 2021 au Cap1, est un archevêque anglican et militant des droits de l’homme sud-africain. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1984.
Renaissance Martinique
— Par William Audureau et Romain Imbach —
Vendredi 17 décembre, Castex a franchi un nouveau pas en annonçant un durcissement de la loi instituant l’obligation vaccinale, en mettant en place un « pass vaccinal » qui s’appliquerait à tout le monde dès janvier 2022, et plus seulement aux professionnels de santé. Olivier Véran a déclaré : « le pass vaccinal est une forme déguisée de l’obligation vaccinale ».
Pointe-à-Pitre – En Guadeloupe, malgré le scandale du chlordécone qui traumatise la population, l’utilisation d’autres pesticides reste importante, y compris dans les jardins, selon plusieurs études.
La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables, expliquent les philosophes Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe dans une tribune au « Monde ».
Ils s’appelaient Marc, Henri, Pierre, Aimé, Marie-Line, José, Sandra, Charles… Ils sont morts du Covid alors qu’ils auraient dû vivre. Ils font partie des 511 martiniquais que la maladie a emporté lors de la 4ème vague, et qui seraient vivants aujourd’hui s’ils avaient été vaccinés ! 511 martiniquais que la vaccination aurait sauvé, comme vient de le démontrer la très sérieuse 
Et ils ne l’ont pas fait anbafey, en catimini, comme la grande majorité de nos politiques martiniquais mais bien publiquement. Photos à l’appui !
À la suite de son conseil d’administration, le Forum territorial de la jeunesse martiniquaise (FTJM), appelle à la reprise de dialogue urgente entre l’intersyndicale, l’Etat et la CTM, ainsi que la mise en œuvre dans les plus brefs délais de l’ensemble des projets qu’elle porte depuis de nombreuses années. Il nous apparait urgent que tous les Martiniquais, quel que soit leur âge, leur couleur de peau, leur sexe, leur origine sociale, leur religion… prennent du temps pour se parler et de trouver des solutions aux maux de la société. Comme le disait le Docteur Aliker « les spécialistes de la Martinique sont les Martiniquais eux-mêmes ».
Ce livre présente les processus de racialisation qui ont ponctué la transformation de l’Europe et de ses colonies de la fin du Moyen Âge à l’âge des révolutions. Cette histoire éclaire l’évolution des sociétés, des institutions, des cultures et des théories. Elle décrit la volonté de catégoriser les individus et les groupes, de les enclore dans des identités présentées comme intangibles, de discriminer les collectifs dominés, voire d’organiser l’oppression à grand échelle contre des populations définies par leur race.
Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.
Les événements de décembre 59 ne sont pas une simple explosion sociale qui aurait été provoquée par des difficultés conjoncturelles. Ils s’insèrent dans la continuité historique des luttes du Peuple Martiniquais.
Assez étrangement, l’engagement du collectif contre l’obligation vaccinale en Guadeloupe emprunte sous un certain aspect à la Révolution française. Pas dans son contenu moral et politique, mais dans sa rhétorique. Une rhétorique symbolisant la période sans doute la plus sombre et la plus controversée de l’histoire de la Révolution. Celle de la terreur. Une politique mise en place par les Montagnards afin d’éliminer au moyen de méthodes radicales les opposants à la Révolution.
— Par Richard Malka —