Dans une tribune au « Monde » rédigée sous la forme d’une lettre adressée à Gisèle Pelicot, cent sept élus demandent l’amélioration du traitement judiciaire des violences sexuelles et un débat parlementaire sur la définition pénale du viol.
Chère Gisèle Pelicot,
Nous ne cessons de repenser à ces dix années d’horreur que vous avez vécues, à votre insu, tant cela paraît irréel. Irréel et glaçant, irréel et effrayant, irréel et effroyable. De l’indicible à la lumière d’un procès que vous avez voulu public et médiatisé, votre courage est immense.
Votre combat pour que la honte change de camp, vous l’avez voulu public, vous avez voulu le donner à voir à la France entière, et au-delà. Ce procès est un combat pour toutes les femmes, toutes nos filles, qui sont victimes de violences, d’agressions, de viols, pour laver votre honneur, pour réhabiliter toutes nos sœurs.
Votre conviction, nous l’avons entendue. Porter plainte après un viol est une épreuve supplémentaire infligée aux femmes, et trop peu s’y risquent. Votre détermination vous rend forte, forte de ne pas vous laisser ébranler par les excuses grotesques présentées par la défense.

Collectif
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Le samedi 28 septembre 2024 L’avortement est un droit !
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Dans le cadre du Mois du Matrimoine, l’UFM a le plaisir de vous inviter à sa journée littéraire « Des Mots d’Elles » qui aura lieu le 21 septembre de 13h30 à 19h, dans le cadre original de la rue piétonnisée, au 17 rue Lamartine.
L’Union des Femmes de Martinique (UFM) est fière d’annoncer le lancement de sa première campagne de communication intitulée « Tu peux pas être mon gars si… », financée par Contrat de Convergence et de Transformation de la CTM. Cette campagne percutante et nécessaire vise à sensibiliser le grand public aux comportements sexistes banalisés qui persistent au sein de notre société. Avec « Tu peux pas être mon gars si… », l’UFM souhaite dénoncer les attitudes sexistes mais aussi encourager chacun et chacune à les reconnaître, à les rejeter, et à contribuer activement à une société plus égalitaire et respectueuse. Cette campagne est un appel à la réflexion sur les comportements que nous acceptons, tolérons, ou perpétuons, souvent inconsciemment.
L’association Culture Égalité a le plaisir de vous informer de la septième édition de la célébration de son mois du Matrimoine qui se déroulera tout au long du mois de septembre.
Dans notre société coloniale, capitaliste et patriarcale, ce sont les femmes qui sont le plus souvent en butte :
Le dimanche 21 juillet 2024, une femme, une fille, une sœur, une mère, un(e) être humain(e), a été assassinée après avoir été violée par un homme guadeloupéen de 43 ans. Camille PAUL, une femme de 30 ans, venue récemment dans l’archipel pour travailler comme saisonnière, a croisé la route de son meurtrier à Saint-François.
Une enfant de neuf ans a été violée par un ami de son père avec la complicité de ce dernier. Rendant compte de ce crime horrible dans un grand quotidien régional français, un journaliste utilise l’expression « jeune fille » pour désigner la victime. Or, à neuf ans, on n’est pas une « jeune fille », mais une enfant, une petite fille, ce qui rend ce crime d’autant plus atroce. Cet abus de langage est fréquent dans les affaires de pédocriminalité. Que révèle-t-il?
Les agents de la fonction publique se trouvent plus souvent victimes d’atteintes à la personne que leurs homologues du secteur privé. En 2021, 14 % des agents publics ont rapporté avoir subi des violences telles que des injures, des menaces ou du harcèlement moral, contre 12 % des salariés du privé. Cette différence s’explique par une exposition professionnelle plus forte des agents publics : 45 % des atteintes signalées par les agents publics ont lieu dans le cadre professionnel, contre 33 % pour les salariés du privé.
Aux 2e tour des élections législatives de juin-juillet 2024, en Martinique, les électeurs et électrices de la 3e circonscription ont élu deux femmes : Béatrice Bellay et sa suppléante Nadia Chonville.
Depuis septembre 2023, l’Union des Femmes de Martinique et l’UCPA* développent un
Des milliers de féministes ont manifesté dimanche 23 juin 2024, dans plus de cinquante villes de France, pour dénoncer les dangers que représenterait une victoire du Rassemblement national (RN) pour les droits des femmes, à une semaine des législatives. Arborant des vêtements violets, couleur emblématique du féminisme, entre 13 000 personnes, selon la préfecture de police, et 75 000, selon les organisateurs, ont défilé à Paris à l’appel de plus de 200 associations, ONG et syndicats. Globalement, 33 800 personnes ont été recensées à travers le pays, les organisateurs en comptant trois fois plus.
Suite à l’irresponsable dissolution de l’Assemblée nationale, la possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir est désormais bien réelle.
— Par Sabrina Solar —
Mardi 28 mai 2024, une femme, une fille, une sœur, une mère, un(e) être humain(e), a été assassiné.e par son compagnon à Capesterre-Belle-Eau.
— Par Jean Samblé —
— Par Michèle Bigot —
Fraîchement paru aux éditions Autrement, un long plaidoyer pour la reconnaissance du travail des Sœurs Nardal ( antiracisme, féminisme, élaboration d’une conscience noire…), écrit par la journaliste Léa Mormin-Chauvac dont on a pu récemment voir le documentaire qui leur est consacré (en collaboration avec MC Gambart) sur France Télévisions.
Le collectif J’y suis j’y vote ! en partenariat avec le réseau européen VRAR (Voting Rights for All Residents) célèbrent la 4e édition de la journée internationale du droit de vote pour toutes et tous les résident.es à PARIS.
– Vous arrivez où, Madame ?
— Collectif —