— Par Roland Tell —
Aujourd’hui, l’univers culturel est à la fois présent et irréel. Il est omniprésent, par le foisonnement d’informations, qui le caractérisent, d’où des perspectives nouvelles pour le système éducatif, pour sa rénovation pédagogique. Il y a , maintenant, et fort heureusement, complicité entre l’idéologie et l’évolution de la connaissance. Que reste-t-il alors à faire ? Il reste à entreprendre des actes irréversibles, et à mettre en oeuvre cette philosophie des institutions éducatives, en s’appuyant sur tout ce qui permet de s’élever à une conception, à la fois idéologique et opérationnelle, des nouvelles formes du système enseignant.
Une telle optique déborde le cadre scolaire. Elle concerne l’autorité politique, et l’opinion publique en général. L’unanimité arrive à se faire progressivement, au niveau d’une analyse approfondie sur les conditions de la transformation, dans la perspective même de la philosophie éducative. Certes, il ne saurait y avoir de rénovation pédagogique, qui ne soit pas, en même temps, une rénovation administrative, une transformation du statut des professeurs, une rénovation des conditions d’activités des élèves. C’est l’ensemble ordonné de toutes ces transformations, que doit avoir en vue la philosophie des institutions éducatives, soit donc dans une confrontation permanente avec les conditions de son incarnation.

Une proposition de loi interdisant les « violences éducatives ordinaires » en France, de la fessée aux humiliations, sera débattue fin novembre à l’Assemblée. Gilles Lazimi, médecin spécialiste des droits de l’enfant, explique la portée du texte.
— Par Roland Tell —
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La violence actuelle de certains lycéens serait-elle enracinée dans les ghettos de nos banlieues prolétaires ? Il est évidemment facile, trop facile, de mettre les faits délictueux récents en relation avec le phénomène d’immigration, très manifeste, à vrai dire, à la périphérie des grandes villes. La violence serait-elle la vertu même de la jeunesse immigrée ? Nous voici, en effet, devant des manifestations significatives de bandes rivales, dont l’aspiration générale est d’en découdre avec les autorités de toutes natures, de police, de justice, d’éducation. N’est-ce pas là une aspiration typique de l’art de vivre en paria, au sein d’une banlieue nue et sauvage ? Est-ce là la véritable cause de l’éloignement d’une certaine jeunesse, se sentant exclue de l’évolution normale de la vie communautaire ?
L’Éducation Permanente, tel est le but de l’éducation scolaire et universitaire, mais c’est aussi son inspirateur. Il faut apprendre aux élèves et aux étudiants à tirer parti des sources d’information, pour leur propre perfectionnement, et donc à utiliser un certain nombre d’outils pour cette fin. Ce qui change complètement les structures de transmission des connaissances, et l’attitude pédagogique de type autoritaire ! En effet, celle-ci se fonde sur une dénivellation statutaire entre les générations, qui séparent l’adulte, responsable et indépendant, du jeune, irresponsable et dépendant – séparation, qui est devenue inséparable à la jeunesse, et qui n’a pas été comprise par l’éducateur dans sa véritable dimension. Cette séparation est liée à la séparation entre l’idée de formation autoritaire, le savoir donné entièrement par le professeur, et le contrôle du savoir, d’une part, et le changement d’attitude, où un certain nombre de responsabilités sont transférées à la jeune génération. Il faut éviter cette séparation, et celle qui existe entre l’univers scolaire, lié à des normes respectables, mais conventionnelles, et l’univers concret, où jouent les nécessités de travail, les engagements personnels, les responsabilités.
Quoi faire pour que les professeurs cessent de projeter leurs finalités dans les élèves ? Comment faire aussi pour qu’ils cessent d’attribuer à ceux-ci, par autogratification naturelle, cet élan qui les a poussés vers l’enseignement ?
Le décès d’un enfant de 3 ans dans un bus est révoltant. Il pose le problème de ces enfants oubliés dans des véhicules arrêtés souvent en plein soleil quand l’atmosphère est déjà torride. Ce décès pose le problème de la formation des chauffeurs de cars qui devraient vérifier qu’un enfant n’est pas resté dans le véhicule. Mais il pose aussi les réponses à apporter pour éviter qu’un tel drame ne puisse se reproduire.
Le SNUEP-FSU dénonce le « dispositif classe passerelle BTS » instauré en toute hâte pendant les grandes vacances, pour masquer les insuffisances de ParcourSup.
Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche a rendu hier sa décision dans le volet disciplinaire de l’affaire de ce laboratoire de recherche de l’Université. Fred Célimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin sont révoqués de l’enseignement supérieur.
Les conditions générales de la mutation

Actuellement Doctorante à l’Université des Antilles, j’effectue un travail de recherche sur les chansons grivoises, obscènes et pornographiques des Antilles.
Le portable de la maternelle au collège c’est interdit en classe et à la récré, c’est réglementé au lycée … mais ce n’est pas nouveau.
Une tribune publiée dans le LeJDD, signée par Audrey Pulvar, présidente de la Fondation
pour la nature et l’homme, et 26 autres personnalités*
Les équipes du SERMAC vous accueillent à l‘Espace Camille Darsières pour les inscriptions aux ateliers. Théâtre, Tanbou Bèlè, Piano, Danse, Poterie,…. cette année encore vous avez le choix parmi de très nombreuses d’activités.
Cahiers, protège-cahiers, classeurs, crayons de couleur… les familles doivent faire face aux dépenses de fournitures scolaires pour la prochaine rentrée qui s’effectuera le lundi 3 septembre 2018. Pour réduire ces dépenses, le ministère de l’Éducation nationale a établi une liste-modèle devant servir de référence aux enseignants et aux directeurs d’école par exemple.
Organisée par Jik An bout, en partenariat avec Radio Fréquence Atlantique (RFA) et l’association AM4.
La rentrée scolaire 2018-2019 aura lieu à partir du 3 septembre 2018 pour la majorité des élèves. Afin d’aider les parents d’enfants de 6 à 18 ans à assumer le coût de cette reprise de la scolarité, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée sous conditions de ressources à partir de la fin du mois d’août.
DISSENSUS. Cessons de penser que les algorithmes prennent des décisions ; ils ne font qu’exécuter les choix de ceux qui les ont écrits, rappelle le chercheur Hugues Bersini.