Être illettré représente « un facteur aggravant » en pleine crise du Covid-19, notamment pour retrouver un emploi, souligne Christian Janin, président de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) à l’occasion des 7e Journées nationales d’action contre ce fléau.
AFP – Quelles formes prend l’illettrisme au quotidien?
CHRISTIAN JANIN – L’illettrisme est soit le résultat d’un déficit de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, soit pour d’autres et notamment les plus de 40 ans en activité professionnelle, un effritement des compétences de base du fait qu’ils ont perdu l’habitude d’écrire ou de lire. Le quotidien d’un illettré est de ne pas savoir lire des consignes, se repérer dans le métro, utiliser un guichet automatique ou bien choisir un plat au menu d’un restaurant.
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Tant que vous ne savez pas lire, dès que vous êtes dans un milieu que vous ne connaissez pas, vous êtes perdu. C’est pourquoi les personnes en situation d’illettrisme mettent en place des stratégies de détournement pour ne pas faire connaître leur handicap caché. Massivement, c’est ressenti comme une honte.

Alors que la vétusté du réseau complique l’approvisionnement en eau potable, les agents du syndicat intercommunal qui gère l’eau sont entrés en grève.
Une nouvelle saison s’annonce
La non-scolarisation des enfants est un fléau qui touchait quelque 258 millions d’élèves de 6 à 17 ans dans le monde en 2018, selon l’Unesco. Et en cette rentrée 2020, un milliard d’écoliers n’a pas retrouvé le chemin de l’école. Une situation qui pourrait durer.
Ouverture des inscriptions aux ateliers du SERMAC saison 2020/2021
Une étude de la Drees, publiée vendredi 4 septembre, montre que la détresse psychique est plus forte chez les filles que chez les garçons
Depuis le 1er septembre, les étudiants boursiers bénéficient d’un repas à 1 € dans les restaurants universitaires et les cafétérias universitaires (Crous). Le repas à tarif social de 3,30 € est proposé à ce tarif réduit. Comment en bénéficier ?
Depuis 2018, les étudiants doivent payer la contribution vie étudiante et de campus (CVEC) destinée à améliorer les conditions de vie sur les campus. C’est le moment de s’en acquitter pour l’année universitaire 2020-2021 sur une plateforme numérique dédiée. Son montant est de 92 €.
Le SNUEP-FSU Martinique s’étonne du silence des Elus de notre île, suite à l’annonce de la non prise en charge de tous les masques-élèves par Grenelle.
La rentrée scolaire, on l’a bien compris, c’est l’enjeu du moment. Emmanuel Macron décide de décaler l’annonce du plan de relance parce que l’économie, le chômage de masse, les dépôts de bilan, la désindustrialisation, ça peut attendre : les parents d’élèves ont peur. La rentrée scolaire est au cœur des préoccupations, mais on a de plus en plus l’impression que l’école, en revanche, est le cadet de leurs soucis. Pouvoirs publics, politiques de tous bords, syndicats enseignants et fédérations de parents… l’école, ça ne leur dit rien. Ah ! Si, ce lieu où les enfants se font des copains pendant que leurs parents travaillent…
Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a finalement annoncé que l’obligation de porter le masque concerne tous les enseignants, y compris en maternelle. Les relations entre les élèves et leur professeur s’en trouveront affaiblies, regrette l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli.
À partir du 1er septembre, plus de 40 000 jeunes Martiniquais ainsi que l’ensemble des personnels de l’éducation vont reprendre le chemin de l’école. Le 14 août, 2 semaines avant la rentrée, le ministère de l’Éducation rendait public un protocole sanitaire assouplissant les exigences relatives notamment aux gestes barrières, au port du masque et à la distanciation physique dans les établissements scolaires. Suscitant étonnement et inquiétude chez les personnels.
Les professeurs s’apprêtent à retrouver leurs élèves. Après la situation inédite causée par l’épidémie de coronavirus, ils vont devoir faire face à des niveaux disparates et des classes à remotiver.
Vous souhaitez faire carrière dans le domaine culturel et artistique, obtenir une bourse pour vous formez, la CTM vous permet d’obtenir une bourse pour suivre des formations non dispensées en Martinique
Une reprise «pas sereine pour les familles» : à l’approche d’une rentrée des classes encore lourde d’incertitudes sanitaires, la Confédération syndicale des familles (CSF) a alerté ce mardi sur l’augmentation des dépenses de rentrée scolaire, évaluée à 6,2% par rapport à 2019.
Au programme de ces vacances tant attendues : repos, apéro et pieds dans l’eau. Ce qui n’est pas de l’avis de certains bambins, bien décidés à rester collés à leurs parents.
Jean-Paul Brighelli : « Mimiques, gestes, inflexions de voix, tout participe de la véracité de notre discours — ou de nos mensonges ».
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Présentation du projet «
Début mai, presque tous les élus locaux avaient signé une « motion » validant un retour à l’école en septembre, au motif que « les conditions n’étaient pas réunies pour une rentrée » dès le début du déconfinement.
Au-delà des 72 heures de rétention, le préfet pourra prononcer une suspension de permis pouvant aller jusqu’à six mois et même un an.
Vidéo. Alors que les collégiens des départements verts ont repris le chemin des cours, certains enseignants sont dubitatifs devant l’organisation de cette reprise.
Jacques Toubon, a demandé, jeudi 14 mai 2020, une « intervention » du ministère de l’éducation nationale afin que cesse une « différence de traitement » qui « stigmatise » dans plusieurs écoles maternelles et primaires des enfants des personnels soignants.
« Il est urgent de maîtriser nos peurs et d’aller de l’avant pour le bien des enfants. » Dans une tribune cosignée* par les responsables de sociétés de spécialités pédiatriques, le Pr Christophe Delacourt, président de la Société française de pédiatrie, regrette certaines mesures de protection excessives liées à « des craintes souvent non basées sur des faits » et plaide pour « une réouverture pragmatique » des écoles primaires et maternelles.