Les professeurs des écoles sont en grève mardi et mercredi [ NDLR: les 22 et 23/01/13]pour protester contre la semaine des quatre jours et demi. Mais comme le souligne La Tribune, derrière ce refus de travailler quelques heures en plus se cache aussi un sentiment de malaise, correspondant à la peur du déclassement des enseignants. Selon les syndicats d’enseignants, les instituteurs seraient moins payés que les agents de police. Une assertion confirmée par La Tribune, à partir des chiffres officiels du ministère de la fonction publique.
En moyenne, les professeurs des écoles gagnent moins que les agents de la paix et les brigadiers, alors que les premiers touchent 28 319 euros brut par an, contre 21 444 euros pour les seconds. Une différence comblée par les primes et heures supplémentaires cumulées par les agents de la paix. Des primes que les instituteurs, eux, ne touchent quasiment jamais. Au total, les agents de la paix gagnent donc 33 701 euros net par an (2 328 euros par mois), contre 30 561 euros (2 132 euros par mois) pour les professeurs des écoles.


















Avertissement : ce texte est daté. Il est nécessaire de le rappeler à un moment où l’on fait semblant d’oublier qu’il n’y a pas de texte sans contexte, pour alimenter une chasse aux sorcières dont est victime entre autres un célèbre trublion. Il l’avait bien cherché diront les braves gens, depuis le temps… Qu’on puisse distinguer un sujet de l’énoncé du sujet de l’énonciation est toujours un scandale. Le texte ci-après a été publié une première fois en février 1973 de façon anonyme, cela se pratiquait à une époque où le culte de l’Ego se faisait plus discret, par exemple dans la revue « Silicet » de l’École freudienne, et d’autres moins prestigieuses. Il se présentait comme « matériaux pour l’intervention » dans une brochure tirée à 500 (!) exemplaires. C’était un supplément au n° 7 de la revue « La stratégie du refus ». Il ne me semble pas avoir mal vieilli, c’est pourquoi…
