— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Les vieilles lunes historique,et les références idéologiques, c’est terminé et nous nous devons de passer à de nouveaux paradigmes au lieu de nous appesantir sur notre mal être identitaire. Au-delà des péripéties et des aléas de l’histoire, il est passionnant de chercher à dégager ce qui fonde l’engagement personnel de Victor Schœlcher et de voir comment les principes d’une conscience hors du commun trouvent un écho de nos jours.
« Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir. » (Jean Jaurès).
Il est temps de cesser de décrier l’œuvre de Schœlcher et de restituer son action abolitionniste dans le contexte de l’époque. De même qu’il devient impératif de casser ce processus de schizophrénie dans les esprits de certains martiniquais de toute origine.
Indépendance ou autonomie ? Le temps viendra du choix , mais selon nous Victor Schœlcherr aurait aujourd’hui fait le choix de l’indépendance de la Martinique !
Au-delà de sa méfiance pour ce qu’il appelle les « ruades du peuple », Victor Schœlcher aurait ainsi considérer la départementalisation , qu’il soutiendrait encore, comme une étape transitoire.

L’activité reprend « prudemment mais nettement » depuis le début du déconfinement. Le produit intérieur brut devrait quand même chuter « d’environ 20% » au deuxième trimestre, selon des projections dévoilées mercredi par l’Insee, qui appelle à les prendre avec précaution.
Le ministère des Outre-mer et l’Agence française de développement (AFD) ont signé lundi un plan doté d’un milliard d’euros pour accompagner les collectivités locales et les entreprises ultramarines dans la crise sanitaire et économique liée au coronavirus.
Au delà des condamnations de principe de la destruction des statues de Victor Schoelcher, les responsables politiques et économiques de la Martinique ne se rendent pas compte qu’il s’agit là en fait d’un acte réitéré de défiance envers la communauté dite des békés et de la présence française en Martinique.
Avant la crise du coronavirus , je m’inquiétais du niveau de l’endettement qui s’abattait sur le monde . Il ne s’est pas calmé. Au moment du déconfinement, les voix se multiplient contre l’endettement des états, des entreprises, des collectivités locales et des ménages.
À partir du 1er juillet, il sera possible de voyager dans les îles tropicales d’Outre-Mer. Une destination opportune pour l’été, assure Gilbert Cisnero, président fondateur du tour-opérateur Exotismes, spécialiste de la destination.
La ville italienne Capoue accueillit en 215 avant JC les troupes d’Hannibal. Il venait de reprendre celle-ci, qui était connue pour la facilité de la vie et les multiples plaisirs auxquels on pouvait s’adonner. Après une longue période de repos dans cette ville, les Carthaginois perdirent l’habitude du combat et ne tardèrent pas à être battus par les Romains qui, en guise de vengeance, rasèrent Capoue. On dit qu’une personne « s’endort dans les délices de Capoue » lorsqu’elle a tendance à se laisser bercer par une vie trop facile et sans contrainte.
Il est possible de tenter, d’expérimenter.
Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Une ordonnance parue au Journal officiel le 8 mai 2020 relève le plafond de ce mode de paiement à 50 €.
— Par Thomas Jolly, directeur du Quai, centre dramatique national à Angers
Pour soutenir les foyers démunis ou modestes face aux difficultés financières liées à la crise sanitaire causée par l’épidémie de covid-19, une aide exceptionnelle de solidarité leur sera versée le 15 mai 2020. Celle-ci est proportionnelle au nombre d’enfants. Les bénéficiaires et les montants ont été définis dans le décret n° 2020-519 publié au Journal Officiel du 6 mai 2020.
Curieusement, c’est au moment où la montée en charge des contaminations et des décès se fait tranquillement en Martinique, que le préfet impose le discours parisien d’une reprise de l’école. En face, les cafouillages sont nombreux et laissent dans la cacophonie planer le doute, l’incertitude et l’inquiétude des personnels. Dans un déconfinement qui n’a pas attendu le 11 mai dans l’oubli léger de la nature extrêmement contagieuse et virulente du virus, il faut remettre les pendules à l’heure. Non, il n’y aura pas de reprise de l’école ; non par caprice mais parce que rien ne le permet.
Loin de contribuer à une répartition plus égalitaire des tâches ménagères, la crise sanitaire exacerbe les inégalités à la maison et au travail.
Les protagonistes de ce conflit sont devenus fous, ils ont perdu tout sens de l’intérêt général.
Exaspérés par les coupures d’eau récurrentes, ils attaquent l’opérateur chargé notamment de la distribution dans le centre de l’île, par la voie d’un référé heure à heure devant le tribunal judiciaire.
Avec la crise actuelle du coronavirus et celle demain de la dette publique, le système de départementalisation est menacé d’implosion au sein même de ce qui est considéré comme étant son cœur, le modèle social français.
uite à l’entrevue de J. Attali sur ETV le 23/04/20 avec le journaliste Fundere et le Politologue G. Calixte. Jacques ATTALI : incidences du COVID-19 sur l’économie
L’économiste et Prix Nobel de la paix 2006 appelle, dans une tribune au « Monde », à repenser le monde de l’après. Pour lui, la reconstruction doit être sociale et écologique, pour éviter une catastrophe qui pourrait être bien pire que l’actuelle.
A l’échelle mondiale, l’organisation internationale du travail (OIT) alerte sur la crise massive du chômage qui arrive dans le monde.
Pourquoi alors que le chômage est attendu à des niveaux stratosphériques, et que la croissance est très mal orientée pour les années à venir, les Martiniquais et Guadeloupéens rechignent à la réouverture des écoles et ainsi permettre de reprendre le boulot ?
Nous, salarié.e.s en emploi discontinu, de la restauration, de l’hôtellerie, du spectacle vivant, du tourisme, de l’audiovisuel, du social, de l’événementiel, des services, et de tant d’autres secteurs utilisant des contrats précaires, sommes les grand.e.s oublié.e.s.
Instauré le 17 mars, le confinement a mis sous cloche l’économie française, provoquant dans le pays une décroissance subie, avec ses bons et ses mauvais côtés. De quoi permettre aux adversaires de la croissance infinie de devenir audibles.
Avec la pandémie, la gratuité des livres, des films ou des concerts s’est répandue. L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) tire la sonnette d’alarme.