Depuis quelques années, les Antilles françaises, constituées principalement de la Guadeloupe et de la Martinique, font face à des défis démographiques majeurs, marqués par une dépopulation croissante et un vieillissement rapide de la population. L’évolution démographique de ces territoires insulaires soulève des préoccupations quant à leur avenir socio-économique et appelle à des mesures urgentes.
La dépopulation, phénomène observé au cours des trois et dix dernières années, se manifeste par un solde migratoire négatif, principalement en raison du départ massif des jeunes adultes vers la métropole. Les flux migratoires contribuent ainsi à la diminution du nombre de jeunes en âge de procréer, accentuant la baisse de la fécondité. Cette dynamique démographique se traduit par un rétrécissement significatif de la base de la pyramide des âges, mettant en lumière le défi que représente le maintien d’une population jeune et active.
Le vieillissement de la population, résultant à la fois de l’allongement de la durée de vie et du départ des générations du baby-boom à la retraite, constitue un enjeu majeur. L’espérance de vie continue de progresser, rapprochant les indicateurs de la Martinique et de la Guadeloupe de ceux de la métropole.

La Commission européenne a récemment annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie sur les modifications apportées au plan de restructuration de la compagnie aérienne Corsair, initialement approuvé en décembre 2020. Ces ajustements, soumis par la France en septembre 2023, visent à permettre à Corsair de s’adapter au nouvel environnement commercial et de recentrer ses opérations. La compagnie aérienne, basée à l’aéroport de Paris-Orly et immatriculée en Guadeloupe, dessert principalement les régions ultrapériphériques françaises des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe) et de l’Afrique (La Réunion, Mayotte). À fin décembre 2023, Corsair dispose d’une flotte de neuf avions.
L’économie de la Guadeloupe est à la croisée des chemins ,et ce vu les multiples facettes de la crise qui risque de secouer le tissu économique dans les prochaines années. Nous nous devons donc normalement de promouvoir un autre modèle de développement basé sur une production durable avec un accompagnement financier digne de ce nom. Lors d’une précédente tribune de presse datant d’environ 3 ans, nous avions présenté le projet de la création de clubs Cigales aux Antilles/Guyane . Donc, il est à noter que c’est dans le cadre de ce nouveau paradigme de développement économique que les clubs Cigales ont désormais vu le jour en Guadeloupe et Martinique. Ces clubs Cigales à l’avenir devraient pouvoir jouer un rôle important dans le financement de la diversification de l’économie en capitalisant sur notre épargne. Cela permettra de réduire la dépendance de notre économie à d’autres secteurs axés aujourd’hui sur la consommation et de créer de nouvelles opportunités économiques, notamment dans le domaine de la petite industrie agroalimentaire, des arts, de l’artisanat et du tourisme culturel.
Baisse du taux du livret d’épargne populaire à 5 % ; maintien du taux de rémunération du livret A à 3 % ; hausse des tarifs de l’électricité ; premier versement d’allocation de stage pour les lycéens de la voie professionnelle ; prolongation de la campagne de vaccination contre la grippe ; dates des vacances d’hiver, soldes…
L’intelligence artificielle commence à intéresser les chefs d’entreprises de Guadeloupe. Les entreprises ont maintenant compris que l’IA allait changer leur modèle économique, et que si elles ne s’y mettaient pas elles seraient dépassées par la concurrence, et que c’est leur existence même qui est en cause dans la décennie actuelle. restera à en apprécier l’ampleur de la mutation sociologique en Guadeloupe et ses conséquences dans ce contexte de totale incertitude que la 15e édition des journées du monde économique débute le 1er février. Les enjeux et les opportunités du numérique et de l’intelligence artificielle seront au cœur de cet évènement. Ce rendez-vous organisé par l’ordre des experts-comptables, de la compagnie régionale des commissaires aux comptes et en partenariat avec la Région est ouvert à tous les acteurs du tissu économique. Destinées aux entreprises comme aux associations, ces journées du monde économiques ont pour objectif de donner des clés à tous pour mieux anticiper les changements actuels. Les chefs d’entreprises et les experts comptables sont intéressés, voire préoccupés par l’IA. Malgré les vents contraires du contexte économique actuel, les dirigeants d’entreprises Guadeloupéenne commence à ressentir le danger et font aujourd’hui preuve d’un pragmatisme et d’une agilité qui leur permettront de préserver et renforcer la rentabilité de leur entreprise à moyen terme.
Le mini-marché mensuel de l’association Ypirangai est de retour une semaine avant les jours gras
La Commission européenne a déclenché une tempête dans le secteur des pneumatiques en menant des inspections inopinées chez plusieurs fabricants majeurs, dont Michelin, Bridgestone, Continental, Nokian et Goodyear. Les autorités craignent une possible entente sur les prix au sein de l’industrie, jetant ainsi une ombre sur la concurrence dans l’Union européenne.
Le 29 janvier dernier, Nestlé Waters, leader mondial du marché de l’eau minérale, a admis avoir enfreint la réglementation française en utilisant des traitements interdits sur certaines de ses marques emblématiques, dont Perrier, Vittel, Hépar et Contrex. L’entreprise a informé les autorités françaises en 2021 de l’utilisation de techniques interdites telles que les ultraviolets et les filtres au charbon actif, justifiant ces pratiques par la nécessité de garantir la sécurité alimentaire de ses eaux.
À compter du 1er janvier 2024, un nouveau barème du malus automobile s’applique aux véhicules neufs immatriculés à partir de cette date. Ce malus écologique est une taxe à payer lors de l’immatriculation de certains véhicules particulièrement polluants.
La saisie des rémunérations ou saisie sur salaire permet à un créancier de récupérer les sommes dues grâce à l’intermédiaire de l’employeur qui procède à une retenue sur la fraction saisissable du salaire de son employé. En conséquence, le salarié ne reçoit qu’une partie de son salaire. Cette somme ne peut pas être inférieure au montant du solde bancaire insaisissable. Le décret révisant le barème des saisies et cessions des rémunérations est paru au Journal officiel du 22 décembre 2023.
Aujourd’hui en France, on regarde l’avenir avec une certaine inquiétude. En effet, 76% des Français se déclarent pessimistes quant à l’avenir de la France
600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique Sub-Saharienne, soit 43 % de la population. Les Nations unies ont placé cette problématique au cœur de l’un de leurs objectifs du développement durable : assurer un accès universel à une énergie propre, durable et abordable d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) promeut le développement de mini-réseaux isolés pour électrifier des communautés souvent éloignées des réseaux électriques nationaux. Ce serait, développe l’Agence Internationale de l’Énergie, l’option la moins coûteuse pour plus d’un tiers des futures connexions en Afrique Subsaharienne d’ici à 2030. Mais une Afrique électrique reste un vrai défi.
D’aucuns parmi les hommes et femmes politiques de la Guadeloupe prônent une fusion du département et de la région. L’Assemblée départementale a-t-elle l’intention de se saborder ? Certains de ses membres semblent en effet penser que leur institution n’a pas assez de levier de décision et que c’est à la région que les choses véritables se passent vu la prédominance de l’économie sur le social. A notre sens c’est une grossière erreur de jugement. Ce ne serait pas gravissime s’ils avaient l’intention d’en rétrocéder une partie au peuple dont ils tirent leur légitimité, mais ce n’est pas le cas : ils estiment nécessaire, bien au contraire, d’en donner davantage aux institutions politiques Issues d’un régime d’autonomie.
Francette Florimond, journaliste économique chevronnée avec 43 ans d’expérience en Martinique, en Guadeloupe, et en Guyane, dévoile dans son dernier ouvrage une série de réflexions essentielles sur les enjeux économiques contemporains aux Antilles-Guyane. Intitulé « Voilà pourquoi il faut demeurer confiant ! – Tome 1 », ce livre marque le début d’une trilogie économique qui s’attaque aux grands défis sociaux, politiques et sociétaux en relation étroite avec l’économie.
Le secteur bancaire et financier en Guadeloupe est un secteur économique d’importance, car il accompagne le développement rapide de la consommation locale, qui est le moteur de l’économie antillaise. Il s’est développé au xixe siècle sous la forme du Crédit foncier colonial puis de la future Banque de la Guadeloupe, fondée au lendemain de la deuxième abolition de l’esclavage . Il est aujourd’hui supervisé par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer, qui représente la Banque de France localement. Le système bancaire de la Guadeloupe présente une structure proche de celle observée en France métropolitaine. Ainsi, les principaux établissements de crédit français sont représentés sur le territoire, avec plus d’une dizaine d’établissements installés. Ils emploient environ 1500 salariés fin 2023 , soit près de 2 % de l’emploi salarié marchand total.
L’année 2023 pour la Guadeloupe n’a pas été de tout repos, et l’actualité, pas des plus positives. Cette année a marqué un ralentissement significatif de l’économie de la Guadeloupe, mais en 2024, une conviction guide notre vision de l’évolution politique, économique et financière de la Guadeloupe que nous allons tâcher d’expliciter clairement. Une année nouvelle commence, et avec elle, son lot de bonnes résolutions. Les velléités de réforme des institutions seront au cœur du jeu en 2024.Lors de ses vœux pour la nouvelle année adressés au peuple Guadeloupéen le président du conseil général a lancé un message très clair sur le processus d’évolution des institutions de l’archipel en préconisant la relance du processus de l’évolution statutaire lors d’un prochain congrès prévu en janvier 2024. Dans le même ordre d’idée, le président de la collectivité territoriale de Martinique a interpellé le président Emmanuel Macron pour une ouverture immédiate de négociations sur le chantier de la réforme des institutions. Que nenni tout cela, car s’agit il d’une simple pantomime d’élus locaux désorientés ou sommes nous en présence d’éléments de langage distillés à l’usage de peuples antillais réfractaires à un changement de statut et à qui on voudrait tordre la main ?
L’Intelligence Artificielle (IA) suscite actuellement un débat animé quant à son rôle potentiel en tant que moteur économique et à son impact prévu sur l’emploi et la croissance. Depuis une décennie, les économistes produisent des études prospectives offrant des perspectives divergentes, balançant entre la destruction d’emplois et la stimulation de la croissance, alimentant ainsi les spéculations des fervents partisans de cette technologie révolutionnaire.
M.F… vient de constater sur son relevé de compte bancaire qu’une saisie est intervenue. La banque l’informe qu’il s’agit d’une saisie administrative à tiers détenteur pour une contravention. Il en ignore toutefois la provenance et n’a jamais reçu d’avis de contravention préalable. Il voudrait savoir comment en avoir la confirmation.
Le problème des institutions de la Guadeloupe actuellement, c’est qu’elles ont été construites et pensées pour appliquer un modèle économique qui a été conçu initialement pour sortir de l’ancien modèle productif de la période coloniale et de la déconfiture de l’industrie sucrière. Tout cela, a impliqué un autre modèle économique et social basé sur le développement des services publics et la consommation de masse. Mais maintenant la donne est entrain de changer car une Guadeloupe qui vieillit est par définition un pays qui consomme de plus en plus de services et de produits.
Entre 2022 et 2023, la Martinique a enregistré une augmentation significative des prix à la consommation, avec une hausse de 3,2%. Bien que ce chiffre soit légèrement inférieur à l’augmentation nationale de 3,5%, il souligne néanmoins une pression inflationniste généralisée touchant tous les secteurs de l’économie martiniquaise.
Un grand chambardement d’ampleur aura lieu autour du 15 janvier 2024 en France hexagonale et les cartes risquent d’être totalement rebattues en matière politique tant en Guadeloupe qu’en Martinique sur la question en suspens de l’évolution statutaire ou institutionnelle. 
Un décret publié au