— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Depuis quelques jours, la Nouvelle-Calédonie est secouée par une flambée de violence, laissant derrière elle un bilan tragique de six morts et des centaines de blessés. Cette spirale de chaos, marquée par des pillages et des affrontements, est alimentée par une réforme législative technique qui a ravivé les tensions au sein de la population. Le dégel du corps électoral, en apparence anodin, a exacerbé les divisions et surtout les fractures entre les autochtones kanaks pour la plupart indépendantistes et d’autres habitants de l’île appelés caldoches ou encore loyalistes farouches défenseurs du maintien de l’île au sein de la France. Il est patent que depuis plusieurs années, la Nouvelle-Calédonie traverse une crise sans précédent, mettant en lumière les limites de son modèle d’autonomie politique. Malgré des compétences très étendues dans des domaines clés tels que l’éducation, le secteur social, la fiscalité et le développement économique, le gouvernement local semble impuissant face aux défis économiques et sociaux qui plongent l’île dans la tourmente.La crise actuelle, exacerbée par les émeutes récentes et la dégradation de l’économie dû pour l’essentiel à la crise du nickel, remet en question le concept même d’autonomie politique.

Le climat politique dégradé de la nouvelle Calédonie est à notre avis désormais une impasse politique orchestrée magistralement par le pouvoir central. La situation en Nouvelle Calédonie s’intensifie dans une atmosphère délétère, évoluant vers un état d’insurrection que certains considèrent comme une impasse politique préméditée par le pouvoir central. En effet, nous serions bien selon toute vraisemblance en présence d’un scénario d’anticipation de l’explosion prévisible de la poudrière calédonienne. En langage de stratégie militaire, cela s’appelle allumer un contre feu.
Dans l’arène politique et économique, la préférence pour des résultats immédiats peut souvent obscurcir la vision des conséquences à long terme.
Emmanuel Macron est actuellement sous la menace d’une motion de censure de l’opposition contre son gouvernement dirigé par le premier ministre Gabriel Attal. Un sondage, révélé par l’Obs et confirmé par BFMTV, donne en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, pour la première fois, le Rassemblement national majoritaire à l’Assemblée nationale, bien devant la formation d’Emmanuel Macron. D’après cette enquête, le parti de Jordan Bardella obtiendrait entre 243 à 305 sièges, soit une moyenne de 278 députés, très proche de la majorité absolue de 289 sièges.Un séisme électoral en vue sous la Ve République. Alors qu’il est toujours resté en marge du pouvoir, le Rassemblement national pourrait entrevoir une potentielle cohabitation avec Emmanuel Macron. Si ce scrutin présente de sérieuses limites, les résultats offrent une nouvelle visibilité des rapports de force dans l’opinion.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Dans une récente déclaration faite dans un journal de la place, le sociologue Ary Brousillon a pour l’essentiel attribué la montée de la violence chez les jeunes à la précarité sociale et à la pauvreté qui règne dans certaines familles notamment monoparentales. Cependant, cette explication simpliste occulte d’autres facteurs essentiels qui contribuent à ce phénomène alarmant.Il est indéniable que la précarité sociale exerce une pression considérable sur les jeunes, les privant souvent d’opportunités éducatives et professionnelles, et les exposant à des environnements défavorables. Cependant, réduire la violence juvénile à cette seule dimension est réducteur. Un facteur souvent négligé est l’affaiblissement de l’autorité parentale. Dans de nombreux cas, les parents sont confrontés à des défis multiples, tels que le chômage, le stress financier et les conditions de logement précaires, qui compromettent leur capacité à exercer une autorité efficace. Cette fragilité de l’autorité parentale peut laisser les jeunes livrés à eux-mêmes, sans guidance ni supervision adéquate, ce qui favorise l’adoption de comportements violents et d’un phénomène d’abandon aux traffics de substances illicites. C’est là une conséquence de la recherche à tout prix de l’argent facile au détriment de la valorisation de l’effort du travail.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Cette conférence avait pour but de dénoncer les attaques récurrentes que subissent le personnel d’ODYSSI depuis près d’un mois.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Sabrina Solar —
L’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans l’administration française pourrait effectivement entraîner un déclassement des compétences pour certains fonctionnaires, en particulier ceux dont les tâches sont automatisées par l’IA. Les conséquences sur l’emploi des 25 millions de personnes travaillant dans la fonction publique et territoriale pourraient être significatives et variées et c’est la raison pour laquelle les Guadeloupéens ne doivent pas avaliser la fusion du département et de la région. Dans ce cas de figure où existerait de nombreux doublons comme à la CTM, la moitié des fonctionnaires territoriaux pourrait être licencié sans autre forme de procédurePourquoi ?
— Par Jean Samblé —
La filière canne, subventionnée à hauteur de 80% par l’État, traverse une période de crise sans précédent en Guadeloupe, et nul doute que le tocsin va bientôt résonner durement aux oreilles des Guadeloupéens. La Sucrerie de Gardel, dernier emblème de cette industrie, est contrainte aujourd’hui de fermer ses portes jusqu’à nouvel ordre, plongeant dans l’incertitude un nombre croissant de planteurs et travailleurs. Cette décision fait suite à une série de tumultes et de revendications de la part des planteurs, réclamant une revalorisation du prix de la tonne de canne à hauteur de 120 euros . Depuis la mi-février, un collectif d’agriculteurs a orchestré un mouvement de contestation, retardant ainsi le début de la campagne sucrière 2024. Des opérations escargot et des blocages aux accès des usines de Gardel, au Moule, et de Béron, à Sainte-Rose, ont été organisés, exacerbant les tensions au sein de l’industrie sucrière. Face à cette impasse, le Préfet de région a convoqué sans résultat à ce jour toutes les parties concernées à une réunion d’urgence, témoignant de l’ampleur de la crise qui secoue le secteur.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Sortie de l’indivision et titrement Martinique » (GIP SITM) occupe une place cruciale dans le paysage juridique martiniquais, s’attaquant de front aux défis complexes liés à la gestion foncière dans l’île. Son mandat, instauré en vertu de la loi du 27 décembre 2018, connue sous le nom de « loi Letchimy », en fait un acteur central dans la résolution des situations d’indivision et de succession qui affectent de nombreuses familles martiniquaises.
— Par Jean Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol —
Depuis le dernier congrès, le débat sur la fusion du département et de la région en Guadeloupe fait tâche au sein de la société civile et des sphères politiques. Cette proposition, loin de faire l’unanimité, suscite des inquiétudes quant à ses conséquences sur l’efficacité des politiques publiques et sur l’économie de l’archipel.L’un des principaux arguments avancés contre cette fusion réside dans l’absence manifeste d’économies d’échelle. D’ailleurs, plusieurs responsables politiques mettent en avant l’échec de cette fusion en Martinique et en Guyane qui selon eux n’a résolu aucun problème. La perception selon laquelle la fusion du département et de la région en Martinique pour former la collectivité territoriale unique est un échec découle de plusieurs facteurs: