— Par Mahaut Landaz —
Créer des emplois ou éviter de défigurer l’Amazonie ? C’est le dilemme auquel ce « mégaprojet » de mine d’or confronte les Guyanais.
Accepte-t-on en Guyane ce qui ne pourrait jamais avoir lieu en métropole ? Difficile d’imaginer une fosse d’extraction d’or grande de 32 stades de football en Bretagne. Pourtant, à 8.000 kilomètres, mais toujours en France, un projet d’extraction minière appelé « Montagne d’or », divise la population.
D’un côté, les défenseurs du projet, qui ont les élus locaux de leur côté, reprennent les chiffres du consortium russo-canadien à la manoeuvre : 750 emplois directs créés, 3000 emplois indirects. Il faut dire que le taux de chômage est deux fois supérieur à la métropole. De l’autre, tout une galaxie d’associations, de populations locales et une partie des Amérindiens de Guyane y sont vigoureusement opposés.
Drainage acide, rupture de digues : la Montagne d’or va t-elle dévaster la Guyane ?
Pour Christophe Yanuwana, porte-parole de la jeunesse autochtone, Montagne d’or est une « aberration » qui « n’aurait jamais pu voir le jour en métropole ».


— Par Martine Valo —
— Par Stéphane Foucart —
— Par Faustine Vincent (Guadeloupe, envoyée spéciale du journal Le Monde)
Marée brune sur les côtes antillaises. En Martinique, les criques paradisiaques aux eaux translucides sont transformées en bouillon d’algues en putréfaction. Plus qu’une pollution visuelle, elles ont des conséquences dramatiques sur l’environnement et sur la santé.
Avec 250 000 tonnes de miel produites chaque année par 600 000 apiculteurs dans 17 millions de ruches, l’Union européenne (UE) est le deuxième producteur de miel derrière la Chine. Le 1er mars 2018, le
Monsieur le Préfet,
Au moment où le gouvernement a présenté le 18 janvier 2018 le projet de futur »PLAN PESTICIDES », (dont la date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2018), nous remarquons qu’aucune communication n’a été faite à ce sujet par les Services de l’État, contrairement à la surmédiatisation sur la molécule Chlordécone, savamment orchestrée en Martinique par nos médias.
Centre Administratif de la Ville des Trois-Ilets
Décidément, durant encore combien de temps la Martinique restera-t-elle victime de ses enfants, particulièrement de ceux qui nous dirigent. Parfois nous nous interrogeons sur la motivation de ceux qui acceptent d’expérimenter chez nous, des solutions qui n’ont aucun retour d’expérience.
Vous aussi, vous avez dégusté les délicieuses écrevisses de S……., au Lorrain, Martinique?
Conscients des enjeux planétaires aujourd’hui, le développement durable est intégré comme une solution incontournable. Familles, entreprises, villes s’efforcent de mettre en place des réglementations adaptées afin d’améliorer notre quotidien et nous sensibiliser à l’éco-citoyenneté. Pourtant le recyclage e t l’utilisation des énergies vertes ne définissent pas à elles seules le développement durable.Qu’en est-il de la performance durable, cette notion plus avancée du développement durable?
C’est avec un très grand intérêt que nous avons suivi la plénière du vendredi 9 février 2018, se tenant à la Collectivité Territoriale de Martinique, (CTM), où Monsieur le Préfet a débattu avec les élus de cette collectivité sur la question de la Chlordécone. C’est un fait inédit que nous saluons très fortement, en espérant que l’épilogue de cette controverse ne tarde pas trop .
Un pesticide est une substance chimique utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme
Le climatologue Jean Jouzel tire la sonnette d’alarme au JDD sur les risques du réchauffement climatique. Selon lui, la planète subira des conséquences dramatiques si les émissions de gaz ne sont pas stabilisées d’ici à 2020.
Le mercredi 24 janvier 2018 à 18 h à l’Espace Sonate 42 rue Ernest Hemingway, ZAC de l’Etang Zabricot, Fort-de-France l’Association écologique PUMA organise une conférence-débat avec Jean Jouzel, climatologue, spécialiste du réchauffement climatique. Mondialement reconnu, il figure parmi les premiers scientifiques qui ont mis en évidence l’existence de l’effet de serre et alerté le public sur ses conséquences sur le climat.
La défense de la santé publique, c’est ce que nous avons entendu tous ces derniers temps de la part de certains qui s’imaginent qu’ils ont le monopole de la protection de notre environnement.
La pollution microbiologique des eaux de baignade est essentiellement d’origine fécale. Les eaux usées, provenant des habitations, les déjections des animaux et les effluents d’élevages rejetés dans le milieu et qui pollueraient des sites de baignades peuvent être la cause d’une mauvaise qualité de l’eau.